Vous savez à présent tout sur le kayak, cette autre façon de randonner. Après quelques stages pour en apprendre les bases et naviguer sans danger, l’idée de partir en randonnée en kayak, avec une agence ou par vos propres moyens a fait son chemin. Mais partir où, combien de temps, comment s’organiser, … Vous vous posez mille et une questions à propos de cette première fois. Voici mes 10 conseils pour réussir sa première randonnée en kayak de mer.
Faire un point sur sa maîtrise de la sécurité
De la maîtrise technique, du niveau physique et de l’état psychique de chaque participant dépendra votre programme et votre capacité à le réaliser sans difficultés. N’hésitez pas à relire mes 10 conseils pour améliorer sa sécurité en kayak de mer.
Bien choisir le lieu de sa première randonnée en kayak de mer
“Ne pas voir trop grand”, c’est le premier conseil que donne la grande kayakiste Justine Curgenven aux explorateurs débutants. A vrai dire, ne pas voir trop grand en matière de distance à parcourir, de difficultés à affronter c’est voir grand en matière de place laissée au plaisir. Que vous partiez avec une agence ou par vos moyens, ne vous mettez pas la pression et choisissez un secteur géographique offrant des conditions de vent, de marées ou de courants faciles. Les nautical charts vous offrent de précieuses informations sur les conditions de mer et de vent, saison par saison. Vous pouvez, en plus, consulter des récits en ligne, interroger les offices de tourisme ou capitaineries …
Le choix de votre destination fait, si vous prévoyez un parcours sans guide-moniteur, affinez votre objectif en privilégiant les secteurs offrant de nombreux abris. Puis préparez votre carte de navigation en annotant, sur toute la zone choisie plutôt que sur un parcours linéaire, les points de vigilance (chenaux, écueils, courants, zones de déferlement, zones réglementées ou interdites, …), les abris temporaires, les bivouacs potentiels, les points d’eau et de ravitaillement, les réchappes terrestres et, pourquoi pas, les zones d’intérêt. Ainsi, vous aurez sous les yeux toutes les informations pour adapter continuellement votre programme aux conditions et serez moins frustrés de renoncer à ce projet initial que vous avez passé tant de temps à préparer.
Bien choisir la période pour sa première randonnée en kayak de mer
On ne choisit malheureusement pas toujours ses périodes de vacances. Mais on peut tout à fait choisir sa destination en fonction de la période où l’on va faire sa première randonnée en kayak de mer. Par exemple, l’archipel d’Åland, en Finlande est, l’été, un paradis pour le kayakiste débutant. Mais ses eaux glaciales ne sont pas adaptées au printemps. De même les Cyclades, en Grèce, sont un joli terrain de jeu en automne, tandis que les après-midi d’été, le meltem, un vent violent quotidien réduit toute possibilité de naviguer.
Bien choisir son kayak et sa pagaie pour sa première randonnée en kayak de mer
Que vous ayiez décidé d’acheter votre propre kayak ou d’en prendre un sur place, loué ou fourni par une agence, assurez-vous que vous soyez confortablement installé dedans, que son comportement vous mette à l’aise. Relisez mes conseils pour choisir son kayak de randonnée.
Le choix de la pagaie n’est pas moins important que celui du kayak. En pagayant cinq heures par jour vous donnerez jusqu’à 20 000 coups de pagaies et autant de torsions du poignet et de mouvement du coude. Si la maîtrise du geste technique est la meilleure garantie contre les tendinites et autres inflammations, le choix du matériel a aussi son importance. Choisissez la bonne longueur de pagaie. En vous tenant debout, le bras en l’air, la pagaie verticale doit aller du sol jusqu’au pli des doigts repliés. Prenez un modèle le plus léger possible et privilégiez des pales de faibles largeur. Enfin, si la pagaie est réglable, réduisez au maximum l’angle de croisement. Les pagaies inuites, droites, sont connues pour être les plus douces avec nos articulations.
Bien définir les objectifs de sa première randonnée en kayak de mer
Rythme de randonnée contemplatif ou sportif ? Quelques heures de pagayage par jour et du temps pour marcher ou de longues journées sur l’eau ? … Bien savoir ce que l’on recherche permet de choisir le bon séjour en agence ou de définir les compagnons qui partagent les mêmes objectifs que les vôtres, en un mot, ceux avec qui partir … Le kayak de mer est une activité qui se pratique en groupe, et au moins à deux. Partager les objectifs du voyage est une garantie de réussite.
Comment soutenir I-Trekkings ? En partageant cet article par exemple ou en effectuant vos achats chez nos partenaires (Merci de ne pas cliquer pour cliquer. N’achetez que si vous avez un besoin et pensez à accepter les cookies de nos partenaires dès l’arrivée sur leur site). Il y a bien d’autres façons de soutenir I-Trekkings. Pour en savoir plus, c’est par ici.
Le top de nos partenaires pour vous équiper :
- Alltricks : Plus de 3500 articles en déstockage
- CimAlp : Grande Braderie jusqu’au 26 août
- Direct-Running : -10% avec le code COURSE 10.
- Ekosport : 20% de remise supplémentaire sur le trail running jusqu’au 1er septembre.
- I-Run : Summer Deals. Jusqu’à -20% sur le site
- Lafuma : _50% sur l’outlet jusqu’au dimanche 11 août
- Les petits Baroudeurs : La Boutique Outdoor pour équiper vos enfants et petits enfants.
- Lyophilise & Co : La boutique spécialiste des plats lyophilisés & du bivouac.
- Snowleader, The Reblochon Company : C’est la rentrée, -15% supplémentaire sur tout l’univers City jusqu’au 25 août
- Trekkinn : 10 000 bons plans
Le top de nos partenaires pour partir en rando et en trekking :
- Allibert Trekking (Agence de voyage basée dans les Alpes, spécialiste rando, trekking et voyages d’aventure)
- Atalante (Spécialiste du voyage d’aventure, de la randonnée et du trek)
- La Balaguère (randonnées dans les Pyrénées et à travers le monde)
- Randonades (Randonnées dans les Pyrénées et rien que les Pyrénées)
- Travelbase (Agence de voyage pour des aventures à vivre en groupe ou en solo, et avec l’esprit Travelbase)
Bien choisir et organiser son équipement
Le kayak est un formidable outil pour randonner du fait de sa grande capacité de chargement. Si grande qu’on pourrait en abuser. Mais plus il sera lourd et plus il sera difficile à transporter lors des atterrissages et mises à l’eau et plus les efforts pour le faire avancer seront importants. L’idéal est donc de choisir un équipement adapté, dans l’esprit des trois couches en ne prenant que le nécessaire. L’équipement qui sera utilisé sur l’eau – et sera irrémédiablement humide – et l’équipement utilisé à terre, seront bien distincts. Pour ne rien oublier, relisez ma check-list pour une randonnée en kayak.
Pour ce qui est du rangement dans le kayak, on cherchera toujours à garder le plus lourd le plus proche possible de l’hiloire, pour ne pas déséquilibrer le kayak et entraîner des comportements désagréables. Il est fréquent de devoir réajuster son chargement le premier jour, pas d’inquiétude. En général, les réserves d’eau et la nourriture sont proche de soi. Les affaires personnelles et la tente tiennent dans de petits sacs étanches de 10 litres, facilement glissables aux pointes avant et arrière. Mais cette logique doit aussi s’adapter aux conditions du moment. Si l’on a, par exemple, prévu de longues pauses de midi par temps froid, on laissera les affaires sèches facilement accessibles pour se changer et éviter d’avoir froid. Mon astuce : ne jamais oublier que les caissons de rangement peuvent être moins étanches que prévu. Tout ce qui “craint” l’eau se glisse donc dans un sac étanche. Mon sac de couchage bénéficie même d’une double protection !
Se protéger du soleil et … du sel
La forte réverbération du soleil sur l’eau en fait un élément à prendre en compte en permanence, y compris par temps couvert. Chapeau, manches longues et crème solaire vous protègeront efficacement. Plus inattendu, le sel marin peut aussi être source d’inconfort. En s’immisçant dans chaque recoin, il crée des frottements, provoque des irritations et contribue également à détériorer l’équipement. Une seule solution, se laver régulièrement au savon de mer bio, rincer aussi souvent que possible son équipement à l’eau douce.
Savourer les pauses et les bivouacs
Si vous êtes dans le cadre d’un séjour organisé, le programme prévu fixera votre rythme quotidien. Mais si vous pagayez sans moniteur, pensez à bien prendre le temps de savourer les pauses et les bivouacs. Des pauses régulières à terre sont importantes pour casser une croûte, soulager les plus petites vessies – et les autres, mais surtout préserver les lombaires de tensions inutiles. Cet équilibre à rechercher entre temps sur l’eau et à terre permet également de découvrir le trait de côte autrement, à pied, de prendre le temps de choisir de confortables bivouacs et d’en profiter pleinement.
Prévoir de bons repas et bien s’hydrater
Est-il utile de rappeler l’importance de bon repas ? Des rations généreuses, équilibrées et variées, des aliments qui vous font plaisir, sont important que ce soit comme carburant pour l’effort ou pour le moral, par exemple lorsque la météo vous cloue à terre.
Et si vous faites le choix de déguster une bonne bière au bivouac, ne perdez jamais de vue l’importance de bien s’hydrater … à l’eau. Avec le sel, le vent, et le soleil la déshydratation est rarement loin. Buvez abondamment à chaque pause et même mieux, emmenez une poche à eau pour pouvoir boire sur l’eau sans lâcher votre pagaie.
Se mettre au yoga
De longues positions assises provoquent parfois des tensions dans le lombaires et les jambes tandis que les muscles habituellement peu actifs peuvent ressentir des courbatures. Rien d’inquiétant ni qui ne puisse être résolu par quelques étirements à la fin de la journée. Mais pour se préparer à sa première randonnée en kayak, tant physiquement que psychiquement se mettre au yoga peut être une bonne idée.
Reportages d’itinérances à pied, à la pagaie et à ski-pulka