Faut-il aller voir Everest au cinéma ?


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Est-il possible de ne pas allé voir Everest au cinéma quand on aime la montagne ? Telle est la question. Je suis allé voir le film, je vous dis ce que j’en pense.

Everest de Baltasar Kormakur

Mort sur l’Everest

Au printemps 1996, deux expéditions d’alpinistes entament l’ascension de l’Everest dont l’une est sous la commande de Rob Hall, le fondateur de la compagnie Adventure consultants, pionnier dans les expéditions « commerciales » sur le toit du monde. Avec Scott Fischer, directeur de Mountain Madness, une agence concurrente, il décide de réaliser l’ascension ensemble.

Dans Everest, Baltasar Kormàkur revient sur l’épisode tragique de cette ascension. Huit des alpinistes ne reviendront pas dont les deux guides précités. Il y a aussi la japonaise Yasuko Namba, alors âgée de 47 ans, qui avait déjà réalisé l’ascension de six des « 7 summits ». Il ne lui manquait plus que l’Everest. Il y avait aussi Doug Hansen, facteur à Seattle qui tentait pour la seconde année consécutive de gravir l’Everest.

Et des survivants

Parmi les miraculés, le médecin texan Beck Weathers, dépressif dans la vie de tous les jours, revenu de l’au-delà avec des gelures qui lui ont coûté le nez, la main gauche, et une partie de la main droite. Histoire qu’il a relaté dans Laissé pour mort à l’Everest dont je vous ai parlé récemment.

Autre survivant, le journaliste Jon Krakauer, envoyé par le magazine américain Outside pour raconter de l’intérieur cette expédition sur l’Everest. Un an après l’ascension, il sortira d’ailleurs le livre Tragédie à l’Everest.

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Dans son film, Baltasar Kormakur en propose une adaptation qui écarte cependant toute polémique quant au guide kazakh Anatoli Boukreev.

Haute tension et grand spectacle

L’essentiel du film a été tourné au Népal dans la région de l’Everest, certaines dans les Dolomites. Le résultat est plus que convaincant à l’écran. Moi qui ne suis pas un adepte de la 3D, je dois avouer qu’elle tient toute sa place dans le film. Elle immerge le spectateur au centre des événements tragiques. Dans cette montagne, parfois magnifique, plus souvent hostile, je me suis senti au côté des alpinistes, dans la difficulté et dans l’effort.

Tous les ressorts des films catastrophes américains sont bien à l’écran mais Everest évite de tomber dans le bon sentiment et la tragédie « pathos ». Fort heureusement. Il manque cependant à Everest des personnages plus fouillés, plus riches, plus ambivalents, moins caricaturaux, bref avec plus de reliefs. Mais avouons quand même qu’on passe un bon moment. Alors oui, vous pouvez aller voir Everest au cinéma que vous soyez alpiniste ou pas.

Mais la plus grande tragédie d’Everest reste tout de même qu’il soit tiré d’une histoire vraie. Il ne s’agit pas que d’un film. Cet événement funeste aurait pu stopper les expéditions commerciales à l’Everest mais l’appel du sommet est plus fort que tout. Alors l’Histoire de l’Everest se poursuit, avec ses joies et ses drames.

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Grégory Rohart
A propos de l'auteur

Fondateur d'I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j'apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu'entre amis ou avec des agences françaises ou local...



https://www.gregoryrohart.com

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