François Langlois mène ses troupes au sommet du Kilimandjaro

Près de 300 000 $ pour les enfants malades – 29 personnes atteignent le sommet

Le LaSallois François Langlois, 40 ans, est devenu en 2001, le troisième Québécois à voir le soleil se pointer au sommet du toit du monde, celui de l’Everest (29 000 pieds). Au cours de la dernière année, il a entraîné et guidé bénévolement 29 grimpeurs âgés de 25 à 50 ans, à la conquête du Kilimandjaro (19 000 pieds) dans le but de recueillir des fonds pour une cause qui lui tient à coeur, celle de la Fondation Fais-un-voeu pour les enfants malades.

Mission accomplie ! Entre le 29 janvier et le 11 février 2007, il a relevé l’ambitieux défi avec un succès dépassant toutes les espérances. C’est la première fois qu’un groupe d’une telle taille revendique 100% de succès et en plus, la récolte financière pour la cause des enfants atteint près de 300 000 $, le double de l’objectif fixé. «À l’Everest, c’était un défi que je relevais en solitaire. Au Kilimandjaro, c’était un «trip de groupe» pour des enfants malades.»

Un défi de taille

Le plus difficile au Kilimandjaro, qui est situé en Tanzanie (Afrique), c’est l’acclimatation. Les grimpeurs étaient accompagnés d’une centaine de personnes de la plus grosse agence de trekking de ce pays. «On a passé neuf jours et huit nuits en montagne et on a grimpé entre six et huit heures par jour,» affirme François Langlois.

Les mordus de l’escalade ont été confrontés à diverses zones climatiques. «Les trois premiers jours, il pleuvait constamment. On commence dans la jungle africaine, puis on se retrouve dans un désert avec des cactus et on finit sur un glacier au sommet. Il y a une partie où on se penserait sur Mars parce que c’est volcanique. Le jour avant le sommet, on a dormi dans un cratère à 18 700 pieds d’altitude. Le lendemain, on s’est élancé pour une ascension de deux heures vers le sommet. Grimper une montagne, c’est 50 % physique et 50 % psychologique. C’est un cadeau de partager la joie de 28 autres grimpeurs.»

Les risques sont toujours présents. Mal des hauteurs, engelures, hypothermie, oedème pulmonaire, montées abruptes, vents hurlants, avalanche de pierres et crevasses menaçantes font partie des aléas de l’aventure. «Entre 15 et 20 personnes perdent la vie chaque année en faisant l’ascension et 50 % de ceux qui tentent leur chance atteignent le sommet. Tous les matins, nos 29 grimpeurs subissaient un examen médical,» affirme François Langlois.

Comment se sent-on au sommet ? «C’était l’éblouissement. Tout le monde se serrait et pleurait. Nous sommes tous arrivés à notre rêve, après un an de préparation, pour les enfants malades. On reste environ 30 minutes au sommet. La température change rapidement. On voit jusqu’au Kenya. Vers le sommet, on a eu une heure et demie de soleil. Comme si Mère Nature et les enfants qui ne sont plus avec nous nous souriaient d’en haut.»

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Une cause qui lui tient à cœur

La Fondation Fais-un-vœu est la plus importante du genre au monde. Fondée en 1980 à Phoenix (Arizona), elle a concrétisé plus de 162 000 rêves d’enfants. L’objectif est d’offrir à des jeunes de 3 à 17 ans dont la vie est menacée par une maladie grave, l’occasion de voir un de leurs vœux les plus chers être exaucés. Pour faire un don, vous téléphonez à la Fondation Fais-un-vœu du Québec au 514-488-9474 ou par le site Internet www.faisunvoeu.ca/kili ou www.makeawish.ca

François Langlois a cette cause à cœur. «C’est une promesse que j’ai faite au sommet de l’Everest. Je me suis engagé à redonner aux autres. J’aide l’Hôpital de Montréal pour enfants parce que j’y ai été patient. Je suis né prématurément et j’avais une déficience respiratoire. J’ai passé un mois en incubateur et mon poids est descendu à deux livres. Mon rêve m’a été donné à la naissance puisque j’ai pu vivre.»

Entraîneur bénévole, entraînement intense

Chaque grimpeur devait amasser au moins 6 000 $ pour réaliser le vœu d’un enfant. François Langlois en a ramassé plus de 22 000 $. Pendant un an, ils se sont entraînés trois à quatre fois par semaine. «Personne ne peut savoir comment il performera en altitude. En expédition, tout le monde est pareil. Nous sommes dans le même bateau et on parle le même langage. Plusieurs ont dû faire appel à leurs forces internes, connaître leurs limites et découvrir qu’ils sont capables de les dépasser.»
L’aventure est loin d’être terminée pour François Langlois, qui entend poursuivre des expéditions en s’associant à la cause des enfants malades. « Mon objectif est de gravir les sept plus hauts sommes du monde. J’en ai vu quatre. Il me reste le Mont Elbrus en Géorgie (Europe), le Mont Cartenz en Indonésie et le Mont Vinson en Antarctique.»

Résidants de LaSalle depuis 2003, François Langlois et son épouse Karyne Murphy habitent la rue Chatelle avec leurs deux enfants. Il est conseiller en placements pour la firme montréalaise Berkshire.

Copyright : Pierre Boulanger pour : http://www.messagerlasalle.com

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