Pour garder une bonne température corporelle et éliminer les toxines, notre corps perd en moyenne deux litres d’eau par jour. Deux litres qui sont évacués par la transpiration, les urines et la respiration. Ce volume peut même être beaucoup plus important quand nous sommes actifs dans la nature, soumis aux effets du soleil, de la chaleur, du froid ou du vent. Pour éviter les effets délétères de la déshydratation, effets qui peuvent apparaître en quelques heures seulement (tendinites, baisse de la pression artérielle, gelures, etc.), cette perte doit impérativement être compensée. Mais, bien souvent, les ressources disponibles dans la nature ne sont pas directement propres à la consommation humaine. Qu’est-ce qu’une eau saine ? Comment traiter les différents contaminants ? Voici notre guide pour traiter et filtrer l’eau en randonnée, nos conseils et astuces pour boire en toute sécurité.
Pourquoi traiter et filtrer l’eau en randonnée ?
Les récits des trekkeurs au long cours sont souvent émaillés de mésaventures liées à la consommation d’eau mal ou pas traitée. Pour ma part, je pourrais vous raconter ces 7 kg perdus en 5 jours sur les pentes du Kilimandjaro suite à une amibiase, ces violentes fièvres au Ladakh qui mettent prématurément fin à mon trek ou cette traversée de la Chartreuse finissant aux urgences de Grenoble après avoir bu à la fontaine d’un village … Comme dans la plupart des cas, les responsables étaient des contaminants organiques, des parasites qu’il suffit d’ingérer une fois pour être malade. Mais il existe d’autres sources de pollution des eaux …
Les contaminants physiques et chimiques
Nos habitudes de consommation nous dictent de nous méfier des eaux qui ne sont pas translucides. Pourtant la turbidité, c’est-à-dire, le fait que les eaux soient troubles, n’est pas forcément problématique en soi pour la santé. C’est en particulier vrai lorsque cette turbidité est due à des sédiments, (particules de limon, d’argiles, carbonate de calcium, …) ou des tanins libérés par des végétaux. Dans ces cas, et pour autant que la consommation de cette eau ne se prolonge pas sur de trop longues périodes, il n’y a pas de souci à boire des eaux turbides. Le souci, c’est que cette turbidité peut réduire l’efficacité de certains traitements de l’eau.
Concernant les contaminants chimiques, comme le plomb issu des canalisations anciennes, les pesticides et engrais chimiques de l’agriculture … ils sont autant de poisons dont le danger réside principalement dans une consommation répétée. Bien sûr, il existe des exceptions et des contaminants chimiques plus dangereux (hydrocarbures, arsenic, …) mais ces polluants sont en général bien recensés et font l’objet d’avertissements sur le terrain ou sur les cartes. Ils sont donc rarement un sujet de préoccupation en randonnée.
Les contaminants organiques
L’eau abrite la vie. Dans la nature, d’innombrables organismes s’y développent, pour l’essentiel sans danger pour notre santé. Mais des exceptions existent et traiter et filtrer l’eau en randonnée vise à les éliminer.
Contaminants parasitaires (helminthes et protozoaires)
A tout seigneur tout honneur, commençons donc par les plus grands parasites, les helminthes. Derrière ce nom barbare se cache la famille des vers parasitaires. Certains, comme les ascaris, les ténias ou les fasciolas peuvent contaminer l’eau et provoquer des contaminations accidentelles parfois graves de conséquences sur la santé comme la neurocystercose ou les dystomatoses. Ce serait un tort d’imaginer qu’il ne s’agit que d’une problématique de pays en développement. Moins fréquents sous nos latitudes, ces parasites sont pourtant bien présents !
Les protozoaires sont également des parasites, mais de bien plus petite taille puisqu’il s’agit de micro-organismes unicellulaires. Présents partout autour de la planète, amibes, giardias et cryptosporidium sont leurs représentants les plus problématiques. Ils peuvent se multiplier très activement dans le système intestinal humain et sont une des causes les plus fréquentes de diarrhées chroniques du voyageur. Ils peuvent également provoquer des complications extra digestives telles que des abcès hépatiques ou cérébraux.
Contaminants bactériologiques
Les bactéries aquatiques sont d’autres micro-organismes unicellulaires. Impossible ici d’en faire la liste tant la diversité des bactéries est importante. On peut en citer quelques-unes comme le choléra ou la salmonelle du typhus qui ont disparu de nos régions mais qui restent, dans les pays en développement, responsables d’épidémies dramatiques. D’autres bactéries sont plus courantes en Europe, comme Escherichia coli, les leptospiroses ou les staphylocoques qui n’en causent pas moins d’importants désagréments.
Contaminants viraux
Finissons cette liste par les virus aquatiques. Ces micro-organismes de quelques microns sont les plus petits des contaminants organiques. Ils posent assez peu de soucis en Europe, Amérique du Nord, Australie ou Nouvelle Zélande. L’explication tient au fait que les systèmes de traitement des eaux usées y sont relativement efficaces et permettent de limiter la contamination via les eaux souillées. Mais ce n’est malheureusement pas le cas ailleurs. Les virus des hépatites A et E qui causent de graves maladies du foie, les rotavirus et norovirus responsables notamment de gastro-entérites sévères sont les plus courants.
Quelles solutions pour traiter et filtrer l’eau en randonnée ?
Il existe différentes solutions qui nous permettent de traiter et filtrer l’eau en randonnée, de boire une eau saine et sans danger. Éliminons tout de suite la consommation d’eau en bouteille plastique. Durant les cinquante dernières années, elle a explosé tout autour de la planète et génère une pollution majeure. Elle est, en outre, peu pratique et peu fiable. Peu pratique car boire de l’eau embouteillée en itinérance signifie transporter des poids et volumes considérables. Peu fiable parce que d’un point de vue sanitaire, les micro-plastiques issus de la dégradation du contenant et les re-remplissages sauvages par des vendeurs indélicats dans certains pays en développement sont autant de risques qui me font bannir définitivement cette solution.
Les traitements chimiques
C’est sans doute une des solutions les plus connues, les plus simples et incontestablement la plus légère. Le traitement consiste à verser quelques gouttes ou déposer une pastille du traitement à base d’iode et de chlore, puis attendre entre 30 minutes et 4 heures (variable selon les marques et la température de l’eau). Le traitement élimine efficacement virus, bactéries, helminthes et protozoaires. Outre le temps d’attente, les contraintes de cette solution sont le goût laissé à l’eau, le risque de surdosage ainsi qu’une efficacité réduite sur les eaux turbides. Enfin, un protozoaire particulier, le cryptosporidium, résiste à cette méthode de traitement. Attention, il existe d’autres traitements chimiques, à base de chlorure d’argent, comme les micropur classic. Ceux-ci sont à réserver à la conservation de l’eau car leurs performances sont limitées à certaines bactéries.
Les traitements physiques
Traitement par ultra-violets (uv)
Peu connu des randonneurs, le traitement par uv se fait grâce à l’aide d’un appareil électronique doté d’une lampe uv que l’on trempe dans l’eau. Activée à l’aide de piles ou d’une batterie, la lampe élimine l’ensemble des helminthes, protozoaires, bactéries et virus en environ une minute et demie pour 1,5L. Les contraintes de la méthode sont la fragilité relative d’un dispositif électronique et la nécessité absolue d’avoir une eau parfaitement translucide, la turbidité rendant l’appareil inopérant !
Traitement par ébullition
C’est le mode de traitement de l’eau le plus ancien. Que l’eau soit turbide ou non, contaminée par des helminthes, des protozoaires, des bactéries ou des virus, le fait de la faire bouillir une minute (3 minutes au-dessus de 2000m d’altitude) la rendra parfaitement propre à la consommation. Les contraintes sont évidemment le carburant nécessaire pour faire bouillir cette eau mais également le temps passé à chauffer l’eau et éventuellement attendre qu’elle refroidisse.
Traitement par filtration
Les dispositifs de traitement par filtration peuvent prendre des formes diverses (pailles filtrantes, filtres sur systèmes d’hydratation ou pompes) mais reposent sur le même principe : contraindre l’eau à passer par un filtre percé de trous si petits que les contaminants restent bloqués. Cette filtration est souvent complétée par un traitement au charbon actif. Ces filtres ont plusieurs atouts. D’abord le fait de pouvoir filtrer les sédiments et rendre n’importe quelle eau turbide parfaitement claire. Ensuite leur capacité à éliminer certains contaminants chimiques et goûts désagréables, piégés dans le charbon. Enfin la rapidité du traitement, l’eau étant immédiatement consommable après filtration. L’efficacité de ces dispositifs sur les contaminants organiques dépend du type de filtre utilisé, les microfiltres traitent helminthes, protozoaires et bactéries et seuls les dispositifs d’hyperfiltration permettent d’éliminer les virus grâce à des pores de filtres beaucoup plus petits. Les contraintes de ces systèmes peuvent être leurs poids et l’entretien nécessaire (variable selon les modèles). Voir plus bas le chapitre “guide pour choisir son filtre à eau”.
Traiter et filtrer l’eau en randonnée, les solutions combinées
Dans certaines conditions, il peut être très intéressant de combiner plusieurs solutions de traitement de l’eau pour parvenir à un résultat plus efficace, moins coûteux ou plus léger. Voici celles qui me paraissent les plus intéressantes :
Micro-filtre + traitement chimique (ou micro-filtre + ébullition) : le micro-filtre sert à débarrasser les eaux de leur turbidité, à supprimer certains polluants chimiques tandis que chlore et iode (ou l’ébullition) éliminent tous les contaminants organiques, y compris virus. C’est une solution intéressante si vous possédez déjà un micro-filtre et devez vous rendre dans une destination où les virus sont un problème. C’est également intéressant en cas d’approvisionnement sur des eaux stagnantes, plus susceptibles d’être contaminées par les cryptosporidium. La solution micro-filtre + traitement chimique a pour avantage sa légèreté, celle micro-filtre + ébullition de fournir une eau parfaitement neutre en goût tout en étant aussi efficace.
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Comment bien choisir son filtre ?
Devant la diversité des marques, des modèles, des performances affichées, choisir son filtre peut se révéler un véritable casse-tête. Comme souvent c’est en partant de ses besoins que l’on fait le meilleur choix. Voici quelques éléments pour mieux les cerner.
Microfiltre ou hyperfiltration ?
C’est la question des destinations où je vais me rendre qui définira le type de filtre dont j’ai besoin. En effet, qui dit voyage régulier dans les pays en développement dit risque viral élevé. Les filtres à hyperfiltration s’imposent alors. En cas de séjour très ponctuel dans ces destinations, je peux opter pour une solution de traitement combiné (microfiltre + traitement chimique ou ébullition). Enfin, en Europe, Australie, Amérique du Nord, … un micro-filtre suffira la plupart du temps.
Paille, filtre sur poche à eau, filtre par gravité ou pompe ?
Le choix du format du filtre va répondre pour sa part à plusieurs questions.
Comment vais-je consommer mon eau ? Quel volume d’eau dois-je traiter ? Est-ce que j’ai des contraintes de poids et encombrement du filtre ? La longévité du filtre est-elle un critère important ?
Les pailles filtrantes et filtres sur poche à eau de type Platypus quickdraw ou MSR Thru-Link n’existent qu’en micro-filtre (pas d’hyperfiltration). C’est l’aspiration de l’eau directement dans la bouche qui entraîne la filtration. Ils sont donc parfaits pour une consommation d’eau fraîche, au fur et mesure de la progression mais sont peu adaptés pour traiter de grands volumes. Légers, peu encombrants, leur entretien nécessite quelques manipulations et la durée de vie de leurs cartouches est en moyenne de 1000 litres. Attention, l’effort d’aspiration peut être une contrainte sur les treks en haute altitude.
Les filtres par gravité à micro-filtration type Platypus Gravity works. L’eau à traiter est stockée dans une poche souple et, comme le nom l’indique, c’est la gravité qui force l’eau à passer dans le filtre puis être stockée dans une poche “propre”. Ce sont des modèles adaptés au bivouac, au traitement de grands volumes d’eau. Relativement volumineux et lourds ils sont parfaits pour un groupe ou pour des itinérances en canoë et kayak où la question du poids est moins capitale. L’entretien nécessite quelques manipulations, la longévité des cartouches filtrantes est en moyenne de 1500 litres.
Les filtres par gravité à hyperfiltration. Il n’existe qu’un modèle sur le marché, le MSR Guardian Gravity. En dehors des performances de filtration plus étendues, il diffère des filtres par gravité à micro-filtration par une longévité de la cartouche étendue à 3000 litres et un entretien plus simple grâce à un système d’auto-nettoyage.
Les filtres pompe à micro-filtration type MSR Trailshot ou MSR miniWorks EX. L’eau est aspirée dans le filtre au travers d’un mécanisme de pompe manuelle et nécessite un effort très variable selon le type de mécanisme (bras de levier ou plastique souple). Ils sont idéaux pour des volumes moyens (eau de boisson, cuisine) pour une personne ou un groupe de deux-trois. L’entretien nécessite quelques manipulations, la longévité des cartouches filtrantes est en moyenne de 2000 litres.
Les filtres pompe à hyperfiltration. Là encore, le fabricant américain MSR produit la solution la plus avancée du marché, le MSR Guardian. Efficace quelque soit la turbidité de l’eau et sur tous les contaminants, il diffère également des filtres pompe à micro-filtration par une facilité d’usage exceptionnelle grâce un bras de levier puissant rendant le pompage facile et un système d’auto-nettoyage. Le filtre est donné pour plus de 10 000 litres d’eau traités, plus d’une vie pour la plupart des trekkeurs !
Trois filtres à la loupe
Pour vous aider à faire votre choix, je vous suggère ici trois modèles de filtres de marques Platypus et MSR, les leaders mondiaux du stockage et de la filtration d’eau en outdoor. Ils ont volontairement des profils très différents.
Système de microfiltration Platypus QuickDraw
Le système se compose de deux parties, le réservoir QuickDraw pour l’eau non potable et la cartouche filtrante à fibres creuses, de type “paille”. La filtration est possible soit en aspirant l’eau soit en pressant la poche.
- Type de filtre : micro-filtre (fibres creuses 0,2 microns)
- Performances : helminthes, protozoaires, bactéries
- Débit théorique : 3 litres/minute
- Durée de la cartouche : 1000 litres
- Poids : 100 g
- Prix : 40 €
- Prix au litre traité : 0,05 €
- Où l’acheter ? Alpiniste.fr
Pour qui ? Le randonneur seul (ou en couple), pour des aventures à pied, en dehors des pays en développement, pour les personnes soucieuses de leur budget et du poids du sac à dos.
Kit de filtration MSR Trail Base
Kit ultra-polyvalent composé d’éléments modulaires (deux poches à eau de 2L et un filtre pompe trail shot) qui lui permettent d’être utilisé comme un système de filtration par gravité au bivouac ou comme filtre de poche en déplacement
- Type de filtre : micro-filtre (fibres creuses de 0,2 microns)
- Performances : helminthes, protozoaires, bactéries
- Débit théorique : 1 litres/minute
- Durée de la cartouche : 1500 litres
- Poids : kit complet : 520 g, pompe seule : 140 g
- Prix : 140 €
- Prix au litre traité : 0,09 €
- Où l’acheter ? : Alpiniste.fr – Alltricks
Pour qui ? Le randonneur en couple ou en petit groupe occasionnel, pour des aventures à pied, en vélo, en canoë et kayak, en dehors des pays en développement. Pour des personnes soucieuses de polyvalence de l’équipement, cherchant une filtration sans effort.
MSR Guardian purificateur
Rapide et facile à utiliser, ce filtre pompe à hyperfiltration offre la solution la plus avancée du marché. Efficace quelle que soit la turbidité de l’eau, auto-nettoyant, il offre une protection unique contre les virus de l’eau.
- Type de filtre : micro-filtre (fibres creuses de 0,02 microns)
- Performances : helminthes, protozoaires, bactéries et virus
- Débit théorique : 2,5 litres/minute
- Durée de la cartouche : 10 000 litres
- Poids : 490 g
- Prix : 350 €
- Prix au litre traité : 0,03 €
- Où l’acheter ? : Lyophilise.fr
Pour qui ? Le trekkeur au long cours, seul ou en couple. Pour celui qui affronte régulièrement les pires eaux du Kilimandjaro, des sentiers des Annapurna ou de la Cordillère blanche … Pour les groupes, le modèle Guardian Gravity Purificateur offrira des performances similaires.
Article sponsorisé par Cascade Designs
Reportages d’itinérances à pied, à la pagaie et à ski-pulka
Yo! 🙂
Et beh tellement de solution existe.. En tout cas j’y voit un peu plus claire, merci !
Je suis débutant et c’est un peu le sujet qui me fait peur. A vue de nez je partirai pour le quick draw.
Il est léger et à l’air pratique.
C’est dommage qu’il n’y ai pas le prix des cartouches ^^
Merci Nicolas pour ce commentaire. Je note votre remarque sur le prix des cartouches pour une future mise à jour de l’article. Concernant le Quickdraw, c’est effectivement un bon choix pour les destinations européennes et d’Amérique du Nord. Sans dévoiler mon test (à paraître prochainement), je peux déjà vous dire que le Quickdraw m’a particulièrement séduit. Bien cordialement