L’histoire remonte à 1910. Jean Loiseau, architecte à la Banque de France et passionné de nature et de marche, a l’idée de créer les " grandes routes du marcheur ". Il faut attendre la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945, pour que le projet soit relancé. Deux ans plus tard, sous l’égide du Touring Club de France et du Club Alpin notamment, le Comité national des sentiers de grande randonnée voit le jour. Son objectif est de tracer des réseaux d’itinéraires de randonnée à travers la France, afin que les gens puissent fréquenter la nature.
" En réalité, explique Jacques Lemaitre, vice-président de la Fédération française de la randonnée pédestre, le but était double. Il fallait répondre à l’explosion des vacances après l’instauration des congés payés en 1936, et que les gens puissent parcourir les sentiers de campagne et de montagne française avec leur sac à dos. C’était aussi l’occasion de découvrir des espaces peu fréquentés. " Dès lors, un plan directeur du réseau national et les règles de signalisation (un trait rouge surmonté d’un trait blanc) sont mis au point. Enfin, une charte du balisage est élaborée et approuvée par les ministères concernés. Elle décrit les normes et les conditions de signalement des chemins. Les balises se font au pochoir et doivent être continues, assez lisibles, mais aussi discrètes, pour ne pas affecter l’environnement. Enfin, on recrute des bénévoles chargés du balisage.
Le GR 3, qui court le long de la Loire, est le premier à voir le jour. Aujourd’hui, trois cent soixante-neuf GR parcourent la France. " Le tracé des sentiers se fait dans le cadre des comités départementaux et régionaux de la Fédération française de randonnée, indique Jacques Lemaitre. Il suit un cahier des charges très précis, afin que les randonneurs bénéficient, partout en France, des mêmes normes de qualité. Pour être homologué (il peut s’écouler de 3 à 5 ans entre l’ébauche et l’officialisation du parcours), le tracé doit comporter moins de 30 % de goudron, se situer le plus possible sur le domaine public, offrir un réseau d’hébergement suffisant pour se loger chaque soir et être entretenu régulièrement. Une fois le circuit tracé, il ne reste plus qu’à le baliser. " Plus de six mille volontaires bénévoles participent au balisage, sous l’égide d’une commission " sentier et itinéraire " implantée dans chaque département. Celle-ci travaille avec le conseil général et les communautés de communes, pour garder un oeil attentif sur l’entretien et les travaux à effectuer sur le réseau.
Comment soutenir I-Trekkings ? En partageant cet article par exemple ou en effectuant vos achats chez nos partenaires (Merci de ne pas cliquer pour cliquer. N’achetez que si vous avez un besoin et pensez à accepter les cookies de nos partenaires dès l’arrivée sur leur site). Il y a bien d’autres façons de soutenir I-Trekkings. Pour en savoir plus, c’est par ici.
Le top de nos partenaires pour vous équiper :
- Alltricks : Plus de 3500 articles en déstockage
- CimAlp : Grande Braderie jusqu’au 26 août
- Direct-Running : -10% avec le code COURSE 10.
- Ekosport : 20% de remise supplémentaire sur le trail running jusqu’au 1er septembre.
- I-Run : Summer Deals. Jusqu’à -20% sur le site
- Lafuma : _50% sur l’outlet jusqu’au dimanche 11 août
- Les petits Baroudeurs : La Boutique Outdoor pour équiper vos enfants et petits enfants.
- Lyophilise & Co : La boutique spécialiste des plats lyophilisés & du bivouac.
- Snowleader, The Reblochon Company : C’est la rentrée, -15% supplémentaire sur tout l’univers City jusqu’au 25 août
- Trekkinn : 10 000 bons plans
Le top de nos partenaires pour partir en rando et en trekking :
- Allibert Trekking (Agence de voyage basée dans les Alpes, spécialiste rando, trekking et voyages d’aventure)
- Atalante (Spécialiste du voyage d’aventure, de la randonnée et du trek)
- La Balaguère (randonnées dans les Pyrénées et à travers le monde)
- Randonades (Randonnées dans les Pyrénées et rien que les Pyrénées)
- Travelbase (Agence de voyage pour des aventures à vivre en groupe ou en solo, et avec l’esprit Travelbase)
Grâce à ces conditions optimales, les randonneurs empruntent ces chemins en toute sécurité. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux. Pour plus de la moitié, ce sont des individus de 15 à 35 ans, dont une majorité d’hommes. En règle générale, ce sont des randonneurs assidus, qui n’hésitent pas à marcher en moyenne cinq heures par jour, en portant leur matériel. " Les jeunes sont plus curieux qu’avant, conclut Jacques Lemaitre. Pour eux, la randonnée est un antidote à une vie stressante. Il y a aussi ce fameux retour à la nature qui contribue à la fréquentation. Quand on sait la richesse énorme qu’offrent les paysages de notre pays, je ne suis donc pas inquiet pour l’avenir des GR ! ".
Texte : SPORT / Viviane de Flers / Stéphane Méjanès – Photos : Grégory Rohart
Plus d’actualités sur myfreesport.fr
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.