Et si vous grimpiez au sommet de l’Everest par amour pour une jeune femme qui doute de votre courage ? C’est la belle histoire fictionnelle de Samy, un jeune homme au chômage de La Courneuve, racontée dans le film “L’ascension”, sorti le 25 janvier.
Le contexte de l’Ascension
Autant vous le dire d’emblée, “L’ascension” n’est pas un documentaire typé “expédition”. Produit cinématographique joyeux, qui préserve toutefois quelques moments d’émotion, c’est surtout l’adaptation du livre de Nadir Dendoune, “Un tocard sur le toit du monde” (JC Lattès), publié en 2010. Enfant de parents illettrés, ce natif de Saint-Denis est devenu journaliste -il est diplômé du CFJ- à la faveur d’un parcours brillant et courageux. Engagé sur le plan humanitaire et social, Dendoune a voulu prouver, en gravissant l’Everest sans préparation digne de ce nom, qu’un gamin du “9-3” pouvait renverser des montagnes…
Le film
Si “L’ascension” romance largement le récit du Franco-algérien -notamment l’histoire d’amour avec Nadia, jouée par une craquante Alice Belaïdi-, ce film donne du baume au coeur… Et cela ne fait pas de mal, sur fond d’organisation d’État islamique, de sorties glauques de Donald Trump et de magouilles au sein de la classe politique française !
Fils d’une famille africaine courageuse mais aux moyens limités, Samy est un garçon tranquille, éduqué mais qui ne trouve pas de travail. Fataliste dans cette cité où 50% des moins de 25 ans pointent au Pôle Emploi, il tente désespérément de séduire la jolie Nadia, pas insensible mais qui attend de lui plus de maturité.
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Conscient de ses lacunes et des attentes de la demoiselle, Samy lance, sur un coup de tête, qu’il est prêt à aller sur le toit du monde pour la conquérir… Amusée mais sceptique, Nadia s’aperçoit, progressivement, que le garçon est vraiment prêt à tout pour tenir sa promesse… Recherche de sponsors et de financements, achat de matériel, galères devant les banquiers : Samy s’acharne et finit par trouver l’argent qui lui permettra de tenter sa chance au coeur de l’Himalaya… Réussira-t-il à gravir l’Everest ? Saura-t-il conquérir Nadia ?
L’analyse
Cousu de fil blanc, “L’ascension” est une aventure humaine, entre film d’aventure et comédie romantique. Certes, Ahmed Sylla -qui joue Samy- en fait des tonnes sur le mode du “boulet sportif qui réussit à monter sur le toit du monde”. Et il flirte parfois avec la caricature à l’image d’un Bourvil en son temps. Comme le sherpa -joué par un mémorable Umesh Tamang- forcément gentil, souriant et bienveillant, à mille lieux des professionnels “cliniques” que l’on peut croiser à Katmandou ! Et comme Jeff, le guide de haute montagne, joué par un Nicolas Wanczycki drôle mais qui en fait des caisses dans le rôle du baroudeur taciturne…
Cela dit, tous les acteurs étonnent dans le registre de l’émotion, notamment quand ils comprennent à quel point ce type d’expédition a un prix : celui du danger, de la souffrance, du sacrifice, voire de la mort.
Les paysages, splendides, sont magnifiés. Jusqu’au camp de base situé à 5364 mètres d’altitude, les plans ont été pris dans l’Himalaya. Les autres images, tout aussi belles, ont été tournées dans le Massif du Mont Blanc, du côté de l’Aiguille du midi. Les raccords, habiles, sont invisibles. Seuls les habitués du massif asiatique tiqueront devant certains plans. Comme les puristes qui pourront regretter que le film n’évoque pas les conséquences fâcheuses du tourisme de masse en haute montagne, notamment la pollution, la destruction des milieux naturels et certaines dérives commerciales… Mais l’essentiel n’est pas là : “L’ascension” permet de passer un excellent moment, dépaysant et reboostant au coeur de cet hiver un peu morne. Entre potes, en famille ou en amoureux de la nature. Ou entre amoureux, tout court.