Ariane Pehrson de www.lyophilise.fr, site de vente toutes marques de plats lyophilisés, ont réalisé pour I-Trekkings ce dossier pratique pour tout savoir sur les plats lyophilisés.
L’alimentation en randonnée ou en trek est un thème qui a été largement abordé par les magazines, sites et blogs spécialisés en aventures.
Néanmoins, depuis le lancement lyophilise.fr, plateforme spécialisée en alimentation outdoor, la variété de l’offre a complètement changé et la gamme de plats s’est très largement étoffée.
Vous trouverez donc ici un dossier conçu tout spécialement pour les passionnés de trek et de randonnée, issu de notre expérience, des retours de nos clients, des informations produits mises à disposition par les fabricants, de nos échanges avec des nutritionnistes, de nos nombreuses lectures sur ce thème… Nous espérons qu’il vous permettra d’y voir plus clair en matière d’alimentation, en particulier pour les lyophilisés.
Différences entre un plat déshydraté, un plat lyophilisé, un plat auto-chauffant et un plat appertisé
La déshydratation et la lyophilisation sont 2 procédés de « séchage » permettant de conserver les aliments ainsi que de réduire leur poids et leur volume afin de faciliter leur stockage et leur transport.
La déshydratation est le séchage par la chaleur. Qu’il soit traité industriellement dans des séchoirs à air chaud, ou bien « fait maison » par séchage au four, ou dans des séchoirs domestiques, l’aliment déshydraté peut perdre jusqu’à 94% de l’eau qu’il contient. Ce procédé a l’avantage d’être relativement peu coûteux et permet donc d’obtenir des plats bon marché et disponibles dans n’importe quel magasin du coin de la rue. Les inconvénients majeurs de ce procédé sont la perte des vitamines sensibles à la chaleur (B1) ou à l’oxydation (A et C) et des nutriments qu’il entraine (selon les aliments, les pertes sont de l’ordre de 10% à 50% des nutriments par exemple), ainsi que les effets produits sur certaines protéines qui les rendent moins assimilables. Enfin, la déshydratation entraine une perte incontestable des qualités organoleptiques (goût et saveur) des plats ainsi qu’un « affaissement » des cellules, c’est ce dernier point qui fait que la consistance d’un plat déshydraté n’a pas grand-chose à voir avec l’aliment de départ.
La lyophilisation est un procédé de séchage beaucoup plus long et technique, ce qui entraine un coût plus élevé. Pour lyophiliser un aliment il faudra le congeler, le mettre sous vide, et faire évaporer la glace dite «libre» sans la faire fondre (on appelle cela la sublimation). Il faudra ensuite encore extraire les dernière molécules d’eau contenues dans l’aliment/le plat via une mise sous vide poussée et une hausse progressive de la température du produit jusqu’à revenir à des valeurs positives (c’est la désorption). Ce process peut prendre jusqu’à une semaine ! Le plat/ingrédient ainsi lyophilisé aura perdu 94% à 97% de son eau. Les réactions chimiques étant maintenues à un niveau très faible on obtient un produit dont les qualités organoleptiques sont très bien préservées, tout comme les qualités nutritionnelles et biologiques, en particulier des aliments protéiques qui ne varient que très peu. Enfin les vitamines C et Béta carotène (parmi les plus fragiles) supportent très bien la lyophilisation (on estime à 10% de pertes maximum). La lyophilisation donne des produits de qualité et qui se réhydratent bien, et c’est la méthode de conservation qui préserve le mieux les qualités des aliments. Dans le commerce traditionnel, elle reste réservée au café soluble, à certains potages, ou pour des aromates. Les sachets de repas lyophilisés sont eux utilisés par toutes les personnes nécessitant une autonomie alimentaire (alpinistes, randonneurs, journalistes, marins, rameurs, astronautes, acteurs des services de secours et de l’humanitaire…).
Les appertisés sont des produits stérilisés tout simplement. Ce process a été découvert à la fin du XVIIIème siècle par un cuisinier français du nom de … Nicolas Appert ! Stériliser un aliment permet d’en éliminer les microorganismes qui risqueraient de se reproduire pendant la période d’entreposage. Le process consiste à préparer l’aliment, à le précuire/cuire, puis à le conditionner de manière étanche, traditionnellement dans des boites de conserves ou des bocaux en verre. Le plus souvent la stérilisation se fait une fois le produit conditionné. Elle consiste en un traitement thermique en autoclave et une montée en température atteignant les 100°C (à ne pas confondre avec la pasteurisation qui se fait autour de 85°C). Ce mode de traitement des aliments entraine des pertes de vitamines (B et C en particulier) de 30 à 50%, voire plus pour certains ingrédients, mais permet de conserver les aliments entre 1 et 2 ans selon leur conditionnement.
Les auto-chauffants sont, comme leur nom l’indique, des plats qui contiennent un système de chauffe interne, ils permettent de réchauffer un plat appertisé sans aucun autre équipement pour être autonome. Evidemment plus lourds que les lyophilisés ou les déshydratés, ils seront cependant particulièrement appréciés en très haute altitude, là où l’oxygène se fait rare et où faire bouillir de l’eau devient difficile, parfois impossible. Ils sont aussi très pratiques dans de nombreuses autres situations : en randonnée, en déplacement pour être autonome ou encore pour s’assurer, en hiver en particulier, de disposer d’un repas chaud dans son véhicule si vous vous retrouvez bloqué par une tempête de neige par exemple. Ils sont également utilisés par les services de secours et d’urgence ainsi que l’armée.
Ce qu’il faut regarder sur les étiquettes quand on achète un plat lyophilisé
La règlementation sur l’étiquetage est la même que pour tous les produits alimentaires de consommation courante.
La dénomination de vente (le nom du produit/de la recette) doit être la plus précise possible et doit normalement mentionner le traitement spécifique du produit.
Les ingrédients (y compris les additifs) doivent tous être mentionnés sur l’étiquette dans l’ordre décroissant en partant du plus important en quantité.
Ici, comme pour les aliments de consommation courante, on trouve de très grandes différences selon les recettes. Certains fabricants ont opté pour l’utilisation d’ingrédients de qualité et la limitation voire l’absence totale d’additifs. D’autres continuent à fabriquer selon les habitudes de la production industrielle, c’est-à-dire en optant pour un coût de fabrication bas, et ne sélectionnent donc pas forcément les ingrédients pour leur qualité. Cependant, il est à noter que cette question de la qualité de notre alimentation étant une préoccupation forte aujourd’hui, les fabricants font de plus en plus d’efforts sur la composition des plats, ainsi les graisses hydrogénées par exemple sont de moins en moins présentes dans les ingrédients. Concernant les additifs, lorsque le fabricant y a recours, ceux utilisés sont les mêmes que dans les produits alimentaires de consommation courante. Certains de ces additifs (autorisés) font polémique quand à leur possible nocivité pour la santé… mais entrent dans la composition de certaines recettes… à chacun de faire ses choix en fonction de ses convictions. Enfin, on notera que certains plats contiennent des ingrédients déshydratés en plus ou moins grande quantité. Nous pouvons supposer que cela peut pour certaines recettes, moduler leur intérêt nutritionnel en termes d’apports en vitamines par exemple.
Comme pour l’alimentation de la vie courante, regarder le détail des ingrédients de chaque recette permet à chacun de faire ses choix en fonction de ses propres critères mais aussi en fonction de son budget, car il est évident que les ingrédients composant le plat déterminent en grande partie le tarif de ce dernier. A noter que l’on trouve aujourd’hui des plats lyophilisés bio, ou végétariens que la gamme des produits sans gluten va bientôt s’élargir, et que des recettes halal seront bientôt disponibles (elles existent déjà en appertisés).
Les apports caloriques et en glucides-protides-lipides sont également mentionnés, ce qui permet de mieux appréhender l’équilibre de son alimentation.
Les allergènes doivent également être mentionnés de façon claire sur les étiquettes (la règlementation considère comme allergènes majeurs l’arachide, le lait, les œufs, le soja, le poisson, les crustacés, les mollusques, les fruits à coques et graines de sésame, les céréales contenant du gluten, les sulfites à partir de 10mg/kg, la moutarde, le céleri et le lupin ainsi que leurs dérivés). Bien que la règlementation soit extrêmement contraignante pour les fabricants qui doivent adapter leurs chaines et procédures de production, on trouve de plus en plus de produits sans gluten et/ou sans lactose dans les recettes lyophilisées.
Le poids net du plat doit aussi figurer sur l’étiquette. On dispose sur le marché de plats principaux dont le poids net varie de 80g à 190g pour les simples portions ! Comme le mode de préparation doit également être mentionné, la quantité d’eau à rajouter indiquée permet de calculer le poids du plat après réhydratation. Selon les marques et les recettes ce poids réhydraté varie énormément : 300g à 690g ! L’incidence sur l’apport calorique n’est pas forcément corrélée, mais c’est sur la sensation de satiété que le poids final du plat va jouer. Les « bons mangeurs » préfèreront des plats plus copieux, et les « petits mangeurs » auront tout intérêt à choisir des plats moins copieux pour éviter de ne pas arriver à finir leur portion (et par conséquent de ne finalement pas pouvoir compter sur l’intégralité de l’apport calorique du plat choisi).
La DLC (date limite de consommation) ou la DLUO (date limite d’utilisation optimale) doivent aussi figurer clairement sur l’emballage. Les lyophilisés conçus pour les activités nécessitant une autonomie alimentaires se conservent de 2 à 7 ans (mais il en existe qui se conservent 10 à 25 ans grâce à un conditionnement sous azote, ils sont principalement destinés à l’aide humanitaire et aux stocks de survie).
Afin d’assurer la traçabilité du produit, le lot de fabrication et les coordonnées du fabricant doivent également figurer sur l’emballage.
Enfin, on entend souvent que pour connaitre la provenance d’un produit (que l’on peut assimiler à tort à la provenance des ingrédients contenus dans le produit) il faut, en France, se référer aux premiers chiffres du code barre… pourtant il règne de ce côté-là un flou extrême… En effet, les trois premiers chiffres du code EAN (European Article Numbering) indiquent le pays dans lequel l’entreprise est membre du système EAN… et qui peut être différent de celui dans lequel l’article est fabriqué, et encore différent du ou des pays de provenance des ingrédients.
Pour terminer, doivent être mentionnés sur les sachets les quantités totales de vitamines et de minéraux lorsqu’ils ont été ajoutés aux aliments, les quantités de protéines, glucides, sucres, lipides acides gras saturés, fibres alimentaires et sodium, ainsi que la valeur énergétique. Les quantités totales de vitamines, minéraux et micro-nutriments naturellement contenus dans l’aliment n’étant pas une obligation, on ne la trouve encore que sur très peu de produits. Difficile donc de quantifier pour préparer son alimentation en autonomie, et c’est dommage car cela pousse peut-être trop de personnes à utiliser des compléments alimentaires. On oublie qu’une alimentation équilibrée apporte normalement tous les éléments nécessaires au corps. Là encore dans le doute, on ne devrait pas hésiter à consulter un nutritionniste sur ce point, car s’ils sont parfois pris à tort, certaines pratiques intensives et certaines pathologies rendent ces compléments indispensables pour ne pas se retrouver en situation de carence.
Dépenses caloriques d’un randonneur sur une journée lors d’un trek ou une randonnée itinérante
Les dépenses caloriques varient énormément en fonction de l’âge, du poids, de la taille, du sexe, des habitudes alimentaires et de l’hygiène de vie du pratiquant, de son degré d’entraînement, mais aussi de la durée et de la difficulté du parcours, des conditions climatiques, de l’altitude ou encore du poids de son sac à dos par exemple. Enfin, « l’implication » du pratiquant dans l’activité influence également ses dépenses. La même personne aura des dépenses différentes pour un même parcours, en fonction du stress ressenti et qui sera évidemment différente dans le cadre d’un entraînement, d’une compétition selon le niveau, d’un challenge personnel (l’adrénaline pourra ainsi accroître les dépenses énergétiques et aller jusqu’à les doubler !)
Tous ces paramètres ne simplifient pas l’évaluation des dépenses personnelles de chacun. On peut donc donner une idée générale et approximative des dépenses énergétiques du marcheur pratiquant le trek ou la randonnée itinérante, mais pour les personnes qui pratiquent cette activité de façon régulière voire intensive, la consultation d’un médecin nutritionniste permet de s’assurer que l’on ne mets pas son corps en danger.
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Pour connaître ses dépenses énergétiques exactes, il existe différentes formules de calcul, nous ne rentrerons pas ici dans l’arithmétique… mais retiendrons qu’on obtient un résultat correspondant à peu près aux besoins de notre métabolisme de base en multipliant son poids par 25 pour une femme et par 30 pour un homme. Il faut ensuite ajouter les dépenses liées à l’activité pratiquée.
Ainsi on estime que la marche sur un terrain relativement plat et praticable dans le cadre de la randonnée ou du trek entraine une dépense énergétique de 150 à 500 kcal/heure selon les sujets et le poids du sac à dos. Là encore différents paramètres viennent pondérer ces dépenses énergétiques : une côte de 10% pourra doubler les dépenses énergétiques, et une descente de 20% les diminuera de 25%, le poids du sac à dos pourra encore les doubler voire les tripler. Côté température, entre 20 et 25°C, c’est la « neutralité thermique » et le corps ne « consomme » pas d’énergie pour lutter contre le chaud ou le froid. Plus on s’éloigne de cette fourchette, plus l’énergie consommée par le corps sera grande.
En conclusion, la fourchette d’estimation des dépenses énergétiques du randonneur est donc très large, mais il nous semble que l’on peut dire qu’il faut compter environ 2500-3500kcal/jour en randonnée modérée et 3500-5000kcal/jour en randonnée soutenue. Lorsque la randonnée ou le trek dépasse 10 jours d’efforts intensifs ou plus de 8h de marche par jour, les besoins peuvent grimper jusqu’à 5000-6000kcal/jour. Enfin, en zone polaire, il n’est pas rare que les besoins atteignent 7000-8000kcal/jour.
Apports énergétique nécessaires pour une randonnée et répartition des glucides, protéines et lipides
En règle générale, la répartition des apports conseillée est la suivante :
- Glucides : 55-60% (dont 1/5ème de glucides rapides au plus)
- Lipides : 30%
- Protéines : 15%
Pour les sports d’endurance comme la randonnée en montagne, il peut être nécessaire d’augmenter encore le pourcentage de glucides dans les apports.
Il faudra aussi penser à s’hydrater suffisamment, et le plus souvent possible (toutes les 15 minutes est un bon rythme). Ne pas attendre la sensation de soif pour boire permet d’éviter la sous-hydratation. Les « poches à eau » sont bien pratiques car elles permettent d’éviter les manipulations pour boire.
Les apports en fruits et légumes frais sont à privilégier… autant que faire se peut ! Les contraintes de poids et de conservation ne permettent pas toujours de compléter son alimentation par des produits frais, mais s’il y a des possibilités de ravitaillement sur le parcours, autant en profiter.
A noter : les pâtes ou le riz cuisson rapide sont très pratiques en randonnée mais il semble que la pré-cuisson de ces aliments entrainerait la modification de leurs caractéristiques nutritives. Ils se rapprocheraient en fait plus des sucres rapides que des sucres lents.
Enfin, on trouve sur internet de nombreux sites proposant des « calculettes » permettant d’évaluer ses besoins caloriques en fonction de plus ou moins de critères.
Les plats déshydratés se présentent le plus souvent en sachet ou bien dans des récipients au format d’un bol.
Les lyophilisés sont conditionnés dans des sachets étanches à l’air et à la lumière. Selon les fabricants, ils ont différentes formes, peuvent être équipés d’une fermeture « ziploc », d’une ligne de niveau d’eau à rajouter pour la réhydratation ou non.
En général, les plats appertisés adaptés à la randonnée/trek… sont conditionnés sous sachet (plastique ou plastique et aluminium) également étanches à l’air et à la lumière, offrant un gain de volume, de poids et de déchet évident si on les compare à des boites de conserve.
Enfin, on trouve aujourd’hui des repas auto-chauffant sous 2 formes. Conditionnés comme des boites de conserve avec un système de chauffe à base de magnésium intégré à la boite. Ils sont pratiques c’est certain, mais leur volume et poids de départ ainsi que le volume et poids final des déchets sont plutôt rédhibitoires, à moins de partir pour une ou deux journées. Les repas auto-chauffants nouvelle génération que nous proposons dans notre offre, sont eux composés d’un repas appertisé, d’un simple sac de chauffe qui contient une petite membrane composée de chaux et d’aluminium, et d’un sachet d’eau de 45ml (pour un gain de poids supplémentaire on peut se passer de se sachet et prendre n’importe quelle eau, même de l’eau de mer). Le tout est regroupé dans un sachet plastique étanche zippé.
Le grand avantage de ces derniers est le gain de poids et de volume au départ et en termes de déchets. Un repas auto-chauffant de ce type pèse 410g au départ dont 300g de nourriture. Une fois le repas consommé, il reste à peu près 110g de déchets pour un volume d’à peine quelques centimètres cubes. Les auto-chauffants en boite eux pèsent environ 600g au départ dont 250 à 300g de nourriture, une fois consommé il reste environ 300g de déchet et pratiquement le même volume que celui de départ.
Préparation d’un plat
Les plats déshydratés doivent être réhydratés à l’eau bouillante. Selon le format de présentation, on réhydrate le plat dans son contenant ou non en versant l’eau dessus. Le temps de réhydratation est généralement plus long que pour les lyophilisés, et il faut parfois faire bouillir toute la préparation quelques minutes.
Les plats lyophilisés sont conçus pour être réhydratés à l’eau chaude ou froide (pour certains plats/desserts). Les sachets sont conçus pour pouvoir manger directement dedans, on verse donc l’eau à l’intérieur. Selon les recettes et les fabricants, la durée de réhydratation tourne autour de 8-10 mn le plus souvent (mais on trouve des plats lyophilisés qui se réhydratent en 5mn et d’autres en 20mn). Une fois le temps de réhydratation écoulé, c’est prêt, vous pouvez manger votre repas !
A noter qu’en condition extrême, il est possible de réhydrater un plat lyophilisé à l’eau froide. Certains fabricants mentionnent cette possibilité sur les sachets et donnent le temps de réhydratation nécessaire (en général c’est le double ou le triple du temps de réhydratation habituel de la recette). N’ayant pas de retour d’expérience de réhydratation de produits à froid en zones polaires, nous ne pouvons pas dire si cela peut éventuellement fonctionner dans ces conditions. Toutefois, si vous deviez vous retrouver dans cette situation, nous vous conseillons de privilégier la consommation de plats à base de pommes de terre ou de légumes, voire de pâtes. Car les plats à base de riz eux se réhydratent beaucoup moins bien à l’eau froide, même en patientant très longtemps.
Les appertisés ne requièrent aucune réhydratation, et doivent eux être réchauffés au bain marie (on plongera alors le sachet repas dans l’eau bouillante une petite dizaine de minutes) ou directement dans une marmite (on ouvre le sachet et on en vide le contenu dedans, comme on le ferait pour une conserve à la maison). Ils peuvent également être consommés froid puisqu’ils sont déjà cuits.
Le système de chauffe des auto-chauffants en boites de conserve est déclenché en appuyant fortement sur une zone définie. On doit ensuite attendre 10-12 minutes, puis on peut ouvrir la conserve et consommer son repas. Pour les auto-chauffants en sachet, on doit déchirer le haut du sachet de chauffe (contenant la membrane), y glisser le sachet repas non ouvert, verser les 45ml d’eau. On rabat ensuite le haut du sachet de chauffe et on attend aussi 10-12 mn. Il est normal de voir de la vapeur d’eau s’échapper du sachet à ce moment là car ce système atteint 80°. Une fois le temps de chauffe écoulé, on sort le sachet repas, on l’ouvre et on peut consommer le repas tout chaud. Si on est dans le froid, on peut profiter de la chaleur du système de chauffe qui va encore durer une heure, en le mettant dans une poche de veste par exemple (attention cependant à ne pas se brûler, car ce n’est évidemment pas étudié pour cela au départ et que la membrane reste vraimenttrès chaude même après 30mn).
Budget nécessaire
L’offre en lyophilisés s’est considérablement étoffée depuis la création, en février 2010, de la boutique en ligne www.lyophilise.fr. Plein de nouvelles marques et quelques 400 recettes différentes ! Les prix aussi sont variés ; on trouve des plats principaux simple portion entre 5€ et 10€.
Le budget final est donc aussi très varié en fonction des menus et des produits choisis.
A titre d’exemple, voici différentes estimations de budgets pour un avitaillement « à la carte »
- 2 repas principaux / jour (un lyophilisé et un appertisé) : compter entre 10€ et 19.50€, soit une moyenne de 14.75€
- 2 repas principaux + 1 petit déjeuner (lyophilisés) : compter entre 13.50€ et 26€, moyenne 19.50€
- 2 repas principaux + 2 desserts + 1 petit déjeuner (lyophilisés) : compter entre et 20€ et 35€ (moyenne 25€)
- 2 repas principaux + 2 desserts + 1 petit déjeuner (lyophilisés) + 1 collation : compter entre et 21.50€ et 39€ (moyenne 29.50€)