Carnet : Montagnes de Fagaras
- Ascension du Negoiu
- Cabane Podragu
- Ascension du Moldoveanu
- Informations pratiques
- D+ : 1050 m
- D- : 2285 m
- Temps de marche : 8h30
Nous quittons la cabane Podragu alors que le soleil se pose délicatement sur ses murs et remontons au col Podragului. D’ici, nous reprenons la crête vers l’est. Le temps est au beau fixe et permet de profiter au maximum des paysages qui nous entourent. Les panoramas sur les plaines du nord et du sud entrebâillées de vallées verdoyantes sont autant de magnifiques perspectives.
Progressivement, le sentier monte jusqu’au col Orzanelei. A partir d’ici, la pente est plus raide pour atteindre le sommet du Vistea Mare (2527 m). Belle vue une fois de plus sur le nord du massif. Nous déposons les sacs près d’un rocher et prenons la crête quelque peu vertigineuse qui grimpe au Moldoveanu, la plus haute montagne de Roumanie (2544 m). Au sud, la barre nuageuse crée des couleurs feutrées des plus esthétiques que l’on prend plaisir à admirer. Mais, il ne faut pas trop tarder car une longue descente nous attend.
De retour au Vistea Mare, nous continuons par les crêtes de l’est qui jouent au yoyo avec l’altitude. Dans les pelouses alpines qui bordent le chemin, nous pique-niquons face au soleil. C’est un peu cliché mais c’est parfait pour déguster les restes de nourriture logés au fond du sac à dos.
La progression sur la crête se poursuit jusqu’à la fenêtre Mica a Sambatei où nous prenons la descente, bien raide, en direction du nord. Les mollets chauffent sur les premiers lacets escarpés et instables. Nous rejoignons une rivière qui vient à point nommé pour se rafraichir et se désaltérer. Les lieux sont sans doute fréquentés par des troupeaux mais la soif prend le dessus. Plus bas, nous croiserons un berger, son fils et leur troupeau, ce qui conforte ma première idée. Les heures suivantes me diront si j’ai eu tord de boire l’eau de la rivière.
Nous arrivons à la cabane Valea Sambetei située à 1400 m d’altitude avec une envie dévorante de consommer une bière ou un coca. Nous entrons dans la cabane. C’est sombre et sale. On appelle, personne ne répond. On va voir en cuisine. Un gars en sort, une bouteille de rhum à la main.
– « Coca ? Beer ? Pivo ? »
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– « Noooooo »
Il lève sa bouteille à hauteur du visage et dit :
– « rhum »
Bon le coca ou la bière seront pour plus tard ! Une adresse à déconseiller sauf cas extrême.
La fin de la randonnée se déroule à grands pas vers la vallée de Sambata jusqu’à ce que Manu et Francis nous accueillent avec des bières bien fraîches. Une occasion unique de porter un toast à une traversée des Carpates prestigieuse. Un trek qui vaut largement les grandes randonnées des Alpes et qui mérite plus de reconnaissance. Approuvé par I-Trekkings et à conseiller les yeux fermés !
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