- Jeu 14 aout : (+727m ; -316m)
Nous nous levons à 7h30 avec un temps très clair. Le petit déjeuner avalé, nous quittons la zone de bivouac vers 8h. La journée commence par une longue montée qui nous mènera jusqu’au lac du Mont-Colomb, après avoir traversé un pierrier. La montée finale au pas du Mont-Colomb est raide, et nous nous octroyons une longue pause, une fois arrivés au sommet de cette longue brèche.
Les forces retrouvées, nous redescendons sur l’autre versant, en zigzagant dans un sentier d’éboulis abrupt. Peu avant de rejoindre le barrage de La Barme, une marmotte traverse à quelques mètres de nous. Le lac apparait enfin et nous nous y arretons afin de récupérer de la descente dans le large clapier que Cécile ne semble pas avoir apprécié.
C’est l’heure de manger, et nous avalons nos denrées habituelles avant d’entamer une petite sieste, où de consommer quelques pages des « neiges du Kilimandjaro » d’Ernest Hémingway. Le refuge de Nice se dresse au dessus du lac, perché sur un mamelon entouré de sommets flirtant avec les 3000m (entre 2500m et 3000m).
Une averse nous fait rejoindre le refuge à la hate, vers 14h. Aujourd’hui l’orage n’est pas aussi ponctuel que les jours précédents ; il tourne, gronde au loin, et les averses se succèdent tout l’après-midi. Jeux de cartes, lectures de récits locaux sur la Madone de Fenestre ou encore la vallée des merveilles, relatent vécus et ambiances de cette région, en égrenant les heures obscurcies par de gros nuages gris.
Le mauvais temps qui persiste vient à bout de notre élan, et à 19 heures, nous prenons la décision de dormir au refuge. Nous préparons donc le repas sur une table de la salle commune, puis montons à l’étage nous étendre sur nos matelas. Malgré quelques ronflements, c’est une bonne nuit qui se dessine.
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