La nuit à l’intérieur du refuge a été la moins bonne depuis le départ. La lumière du vélux dans les yeux et les ronflements intempestifs ont saccadé la nuit. Depuis l’étage le vent parait souffler plus fort qu’il ne souffle en réalité. Les Ecossais sont déjà partis. Nous prenons davantage de temps. Petit déjeuner, lavage de dents, toilette en plein air, remplissage des gourdes constituent nos activités matinales. Pas de tentes à plier aujourd’hui.
Vincent par devant. Nous le suivons à quelques minutes. Nous foulons le sentier sur une belle montée progressive jusqu’à une sorte de plateau ondulé qui continue de s’élever très légèrement. Stéphane et Nicolas poursuivent sur ce sentier. Nous les laissons partir devant et les quittons temporairement pour attaquer une rude ascension vers un sommet dont nous n’avons pas identifié de nom. Nous laissons nos sacs sur une dalle et faisons une référence altimétrique afin de pouvoir les localiser au retour. La face grimpe abrupte dans des pierriers. Plus on avance et plus il faut mettre les mains pour franchir les éboulis. Un lièvre surgit devant nous, s’immobilisant à quelques mètres seulement. Nous faisons 470 mètres de dénivelle en un temps record pour atteindre un mamelon herbeux. Nous faisons une mini sieste, allongés contre des rochers, ingurgitant des fruits secs. On repart pour la partie finale qui mène au sommet et offre un panorama sur 360°. Un névé nous permet de toucher la neige. Versant sud ouest, on visualise la vallée longée la vieille sans distinguer pour autant Shenavall, caché derrière la montagne. Versant nord est, on suit du regard la vallée vers laquelle on se dirigera ensuite. Un canyon et un lac au pied d’un à pic vertigineux donnent un caractère de haute altitude. C’est le week-end de pâques et des randonneurs profitent de ce temps clément pour venir faire des sommets réputés des Highlands. La descente de presque 600 mètres est effectuée rapidement. Nous retrouvons les sacs sans trop de difficulté.
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Nous retrouvons également le sentier en coupant à flan de montagne. Nous le suivons encore une bonne distance avant de rejoindre une piste de 4*4 qui plonge dans une vallée étroite. C’est là que nous croisons un couple d’Ecossais qui nous informe que Nicolas et Stéphane ont rejoint la route principale et cherché une aire de bivouac encore trois kilomètres plus loin. Nous avions convenu de stopper avant et du coup la nouvelle met Vincent dans un état d’énervement chronique. Info ou intox? Nous nous arrêtons déjeuner près d’un petit pont, exposés au vent qui s’engouffre dans le goulot de la vallée étriquée. C’est en repartant que nous croisons un petit groupe de 4 randonneurs en tenue plus estivale que la notre. “C’est l’hiver là haut?” nous demande l’une d’elle en plaisantant. C’est juste après que nous apercevons Stephane et Nicolas qui ont planté leur tente dans un bois en lisière de la piste…l’occasion d’épiloguer longuement sur la petite blague…
Nous retrouvons ici une zone pastorale avec des moutons; nous avons quitté le “wilderness”. Le campement installé, nous faisons une balade en remontant la rivière le long des dalles inclinées comme des déversoirs glissant en tant de pluie. C’est un paysage bucolique de forets riantes qui redonne la vie aux paysages inertes des jours passés. Stephane met la pointe d’une semelle sur la fine couche de mousse glissante qui recouvre les dalles à fleur d’eau. Erreur fatale…sploutch! Chaussettes, chaussures et pantalon de rechange sont trempés. L’eau semble bien polluée, entre autre par les rejets des moutons. De la mousse s’accumule dans les zones stagnantes. Micro pur et ébullition sont des traitements de chocs dont on saura faire usage. En revanche le bois mort est en profusion et nous en faisons une belle collecte pour allumer un feu qui nous tiendra éveillé longtemps dans la soirée. Nous bavardons longuement autour de la flamme entretenue, profitant de cette dernière soirée de bivouac.
Enseignant en sciences physiques, je profite de mon temps libre pour m’envoler vers de nouvelles destinations…Amoureux de voyages, passionnés par les rencontres, mon sac à dos n’est jamais bien loin…