Etape : (Briançon) Le Monêtier les Bains – Pas de l’Ane – Col de Grangettes – Lac de l’Eychauda – Chalet de Chambran – Le Sarret
Départ : 9h55
Arrivée : 18h30
Temps de marche : 8h00
Dénivelé positif : 1198 m
Dénivelé négatif : 1454 m
Dénivelé absolu : 2652 m
FRANCOIS
Nous arrivons en gare de Briançon vers 9h00. Il fait beau. Après être descendus du train, nous nous mettons en quête du car qui nous mènera jusqu’à Monétier les Bains. Après quelques minutes d’attente, le car finit par arriver (un car de la compagnie Rignon qui ne semble desservir que la région de Serre-Chevalier). Par précaution je demande au chauffeur s’il passe par Monétier. Il me répond par l’affirmative. Nous prenons place à l’intérieur après avoir acquitter le prix de nos billets.
Une demi-heure plus tard nous arrivons à Monétier les Bains. La recherche d’un boulanger s’effectue rapidement. Un petit-déjeuner est le bienvenu. Nous dévorons sans préambule nos deux pains au chocolat tout en cherchant les marques du GR54. Le topo-guide et la boussole de Simon sont utiles pour nous orienter dans le village. A la dernière intersection nous demandons à un fermier la direction à prendre pour trouver le GR.
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Simon souhaite passer par le lac de l’Eychauda. Nous traversons un petit névé pour accéder à un "sentier" hors GR, pour rejoindre le col du Pas de l’Ane. A la descente qui nous attend, le chemin est très glissant et très pentu. Sans l’aide des bâtons je doute que nous soyons arrivés sain et sauf en bas. Puis nous grimpons vers le col de Grangettes, les deux-tiers de l’ascension se déroulent sans encombre (je découvre alors, avec étonnement, que les montées ne me posent aucun problème physique). En revanche, le dernier tiers est très technique et je préfère laisser passer Simon devant pour qu’il m’indique comment franchir les obstacles. La pente est raide et les pierres sous nos pieds ne demandent qu’à descendre quelques centaines de mètres plus bas. Au moindre faux pas, c’est la chute … vers Briançon, comme me le fait remarquer Simon. Nous terminons l’ascension du col pratiquement en alpinisme. Pas évident avec un sac à dos de 10 kg qui tire vers l’arrière.
Derrière le dernier rocher de ce col interminable (plus de 2500 m), se cache le lac de l’Eychauda. Un panorama unique et d’une rare beauté qui nous fait oublier en quelques secondes la longue et pénible montée, les risques de chutes mortelles, la fatigue et tout ce que nous avons pu endurer pour venir jusqu’ici. La vue est tout simplement magnifique. Un feu d’artifice de beautés naturelles explose sous nos yeux. Nous en profitons pour faire quelques photos de ce site extraordinaire que nous devrons laisser derrière nous quelques dizaines de minutes plus tard pour redescendre dans la vallée vers Vallouise.
Arrivé près de Sarret, nous cherchons un refuge où passer la nuit. Le refuge de la Julianne est indiqué sur les panneaux de randonnées que nous rencontrons. Nous décidons d’y aller. Après un périple digne d’un exode, nous arrivons enfin à le trouver. Mais par manque de chance, il est réservé pour un mariage. Impossible de dormir ici, ni même d’y dîner. Nous redescendons exténués vers le village de Sarret à la recherche d’un autre refuge, mais sans succès (ils sont tous complets). Nous échouons finalement au camping municipal où nous plantons notre tente et achetons un peu de ravitaillement. Le dîner s’est fait attendre après cette journée de 8h30 et est accueilli avec une joie non dissimulée.
Je suis fatigué, mes pieds sont meurtris. Mon corps me confirme que la première journée était vraiment bien chargée. Pas si facile que ça le GR54. Simon commence lui aussi à le penser. Je finis par m’endormir sous la tente posée sur ce camping glacial, le lac de l’Eychauda toujours en tête.
SIMON
L’arrivée au lac est vraiment splendide, à nous faire oublier les premières difficultés de la semaine. Le beau temps n’est pas au rendez-vous, et il nous fait renoncer au bivouac. De toute façon, il est encore tôt, nous décidons de continuer la route… Nous continuerons comme ça, en repoussant à chaque fois d’une étape à l’autre l’emplacement du bivouac, jusqu’au Sarret. Après 8h de marche, beaucoup trop pour une première journée, nous nous écroulons de fatigue au camping.
(Camping : 4,80 € / par personne)
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net