Jour 5 – 26 juillet 2007 : Camp de Dreki – Bivouac à Flæõur
Journée : 8h55 – 17h15
Temps : 6h20 (3h+3h25)
Distance : 35 km
Dénivelé : +150m/-140m
Oups, nous avons loupé le réveil, faut dire que nous sommes un peu fatigués ce matin. C’est dur de sortir des duvets, même s’ils puent le souffre, souvenir de notre baignade d’hier. En plus, il fait bien froid, 4°C dans la tente. Heureusement des voisins qui dorment dans le
refuge nous offrent une tasse de thé.
La route se poursuit sur une longue piste bien droite, plate, raplapla, dans le sable noir, mou, en pleine zone désertique. Il n’y a rien, que
du sable qui s’étend devant nous à perte de vue. Je caille ce matin, le vent souffle, je n’arrive pas à me réchauffer. Alors je marche vite, très vite, au moins du 7 à 8 km/h avec le vent dans le dos, sans parler, sans me retourner, tête baissée… Puis je m’aperçois que du coup j’ai perdu Philippe, il est une bonne centaine de mètres derrière moi. Au bout de deux heures, je ne suis toujours pas réchauffé, contrairement aux jours précédents. Je sors ma polaire. Depuis le début je marchais avec mon t-shirt à manches longues et ma veste, mais ce n’est plus suffisant. Ca va tout de suite mieux… Nous faisons notre pause du matin comme deux miséreux, assis sur le sable l’un contre l’autre, au milieu de nulle part avec nos sacs à dos collés à nous pour nous protéger du vent, tout cela pour manger cinquante grammes de cacahuètes en moins de trois minutes.
Après un virage, l’un des rares de la journée, la piste continue, toujours en ligne droite, toujours plate, toujours avec le vent et avec
en prime un peu de pluie et de grêle. A midi, nous montons la tente pour nous protéger des intempéries et nous reposer un peu. Nous en profitons pour mettre notre dernier vêtement sous notre sur-pantalon, le collant. Maintenant, c’est officiel, il fait froid ! Nous sommes au coeur de l’Islande. La tente est bringuebalée dans tous les sens. Nous traînons, en espérant que la météo se calme pour ne pas à avoir à la replier sous ce vent. Ne se passant rien, nous mettons au point une opération commando avant de s’en extirper, chacun sort par sa porte puis :
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1. Retirer les sardines son coté.
2. Retirer la toile extérieure.
3. Philippe range la toile et Simon retire les arceaux.
4. Retirer les sacs à dos de la tente.
5. Simon range la toile intérieure et Philippe range les arceaux.
En quelques minutes, tout est bouclé. Il faut dire que nous avons opté pour un système de rangement des toiles assez rapide. Plutôt que
d’utiliser leurs housses de rangement, nous avons pris des filets plus grands. Cela nous permet de mettre les toiles sans avoir à les plier et les compresser, ce qui aurait était de toute façon mission impossible avec ce vent, mais directement en vrac. Et les filets ont le deuxième avantage d’aérer les toiles lorsque celles ci sont mouillées. Par contre le volume final est un peu plus important que si elles étaient correctement pliées dans leurs housses.
L’après-midi est bercée sur le même rythme que la matinée, encore cette ligne droite sableuse, interminable. Seule notre rencontre avec
deux randonneurs Allemands, après avoir cru à un mirage, vient troubler cette étape. Ils effectuent une traversée Ouest-Est, et ils sont
passés par le refuge que nous visons pour demain soir. Apparemment, nous y trouverons de l’eau, ouf, c’était notre dernière zone dite
"sèche", nous n’aurons plus de réserve à porter.
Ne trouvant pas d’endroit convenable pour le bivouac, nous continuons à marcher, la météo est meilleure et nous ne sommes pas
fatigués, il faut en profiter. Plus loin, à proximité de gros blocs rocheux, nous installons le bivouac. Les roches ne nous protégeront
pas du vent, mais juste à coté se trouve une dizaine de rondins de bois peint, que font t’ils là ? Aucune idée, mais ils me seront bien utiles pour amarrer solidement la tente au sol. Dans les régions venteuses, je prends toujours la peine de bien border la tente avec ce que je trouve : des pierres, du sable, du bois pour ne pas que le vent s’engouffre. En me voyant, Philippe appelle ça : "faire le maçon".
Jusqu’à maintenant, ma maçonnerie a tenu bon, espérons que cette fois-ci, il en sera de même, le vent est assez violent ce soir.
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net