5 jours – 125 km – +2.400/-600m
Depuis la frontière Bolivienne, nous prenons le bus sur 50 kilomètres vers San Pedro de Atacama, 2000 mètres plus bas. En changeant de pays, nous retrouvons la modernité, d’un niveau de vie bien plus élevé, et également un nouveau climat. La ville est la porte d’entrée du désert le plus aride au monde, il ne pleut quasiment jamais. Après le froid de l’Altiplano, c’est une chaleur étouffante qui nous accable. Afin de s’y habituer, nous prenons quelques jours et en profitons pour découvrir la Pukará de Quitor, une forteresse construite par la culture Atacameñas vers le Ier siècle, qui connut par la suite une forte influence Tiahuanaco, puis Inca.
Nous reprenons la marche et partons plein Sud à travers le désert d’Atacama. D’une superficie de 105 mille kilomètres carrés, il est découpé en zones sableuses, terreuses, rocheuses ou encore saleuses. Nous commençons par rejoindre la lagune Cejar. Une petite étendue d’eau très peu profonde, où l’on flotte comme un ballon, dû à sa forte teneur en sel. Dans cette région ultra- touristique, des points de contrôle se dressent à chaque coin du désert au milieu de nulle-part, afin de faire payer le moindre panorama. Ici, il nous faut sortir le porte-monnaie pour mettre les pieds dans l’eau…
Nous délaissons la piste pour nous enfoncer encore plus dans le désert, en direction de l’« Ojo del Salar ». L’œil est un grand puits naturel de 10 mètres de diamètre à l’eau d’un bleu foncé étonnant. Malheureusement, celle-ci est salée, nous ne pouvons nous ravitailler. Avec un soleil de plomb, nos réserves s’assèchent malgré un rationnement drastique. Nous commençons à souffrir de la soif. Nous luttons durant trois heures pour parcourir les sept kilomètres suivants sur un terrain ressemblant à un marécage sec. A chaque pas nous nous enfonçons le pied dans un mélange de terre et de sel, qui nous scotche au sol. Nous sommes exténués, mais obligés de continuer. C’est au bout d’une journée de dix heures de marche, épuisés, que nous gagnons un terrain plus stable où planter la tente.
Il y a d'excellentes occasions de faire de bonnes affaires voire même de très bonnes affaires pendant cette période de soldes (8 janvier au 4 février 2025). Afin de ne pas céder aux tentations déraisonnables des soldes, voici quelques règles à suivre pour acheter responsable :
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- Acheter des produits et des vêtements qui durent
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Puis, durant deux jours, nous longeons le salar par la route. Nous n’avons malheureusement pas d’autres choix pour rejoindre les oasis de Toconao et Socaire. Sur ce trajet, le volcan Láscar, qui domine ce passage, laisse échapper des petites fumées matinales. Un message qu’il délivre chaque jour afin de rappeler qu’il est toujours actif. Sa dernière éruption ne date que de 2007.
S’il y a 6 mois, nous avions passé la ligne de l’Equateur, aujourd’hui c’est celle du Tropique du Capricorne que nous franchissons. Un passage symbolique sur le 23ème parallèle. Sur cette ligne invisible, nous retrouvons, par hasard, des traces du Qhapaq Ñan. Il semble venir droit du Licancabur, comme nous…
Du village de Socaire, nous repartons vers les 4000 mètres d’altitude à destination des lagunes Miscanti et Miñiques, isolées aux pieds de leurs volcans. Un petit sentier, serpentant entre les canyons, nous y en emmène. Avec de la hauteur, le panorama sur le désert d’Atacama est bien plus remarquable.
Une fois là-haut, nous passons un énième péage « point de vue ». Cette réserve, à la réglementation très stricte, interdit d’approcher le bord de la lagune à moins de 200 mètres et nous contraint à rester sur la seule voie de circulation, une piste pour les minibus et 4×4. Le bivouac est bien évidemment défendu. Emprisonnés par ce manque de liberté, nous faisons demi-tour vers San Pedro de Atacama en stop, sans même prendre le temps d’aller voir la seconde lagune.
Cette fois-ci, le contraste aura été malheureusement trop fort entre les pays, le Chili nous laisse du coup, un goût amer…
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net