Etape : Col de Côte Belle – Carrefour de Valsenestre – Col de la Muzelle – Refuge du lac de la Muzelle
Départ : 7h35
Arrivée : 13h20
Temps de marche : 6h05
Dénivelé positif : 1135 m
Dénivelé négatif : 1320 m
Dénivelé absolu : 2455 m
FRANCOIS
Il y a d'excellentes occasions de faire de bonnes affaires voire même de très bonnes affaires pendant cette période de soldes (8 janvier au 4 février 2025). Afin de ne pas céder aux tentations déraisonnables des soldes, voici quelques règles à suivre pour acheter responsable :
- Acheter des produits et des vêtements dont vous avez besoin
- Acheter des produits et des vêtements qui durent
- Préférer les marques qui s’engagent pour l’environnement
- Préférer les produits et les vêtements qui favorisent les circuits courts de production (made in France, made in Europe)
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La descente jusqu’au carrefour se poursuit sans encombre. Puis nous entamons la remontée vers le col de la Muzelle. Les deux tiers de l’ascension vers le col se passe tranquillement. En revanche le dernier tiers est très piègeux, très technique. Les passages délicats se multiplient. Le sol schisteux me ralentit dans mon ascension : il est friable et manque de stabilité. Je préfère assurer chacun de mes pas. La pente est tellement raide par endroit que je suis obligé de m’aider des mains pour grimper. Mes bâtons ne me facilitent pas la tâche. Simon semble plutôt à l’aise sur ce genre de terrain et prend de l’avance sur moi. Je préfère laisser passer une randonneuse qui nous suivait pour ne pas me précipiter et éviter de glisser, d’autant plus que sur ce tronçon de montagne, la chute serait fatale.
Après une ascension aussi lente que dangereuse, j’arrive enfin au col de la Muzelle où le spectacle qui s’offre sous nos yeux nous fait oublier instantanément les difficultés que nous avons rencontrées lors de l’ascension du col. Nous surplombons le lac de la Muzelle. D’innombrables névés sont présents de part et d’autre du sentier que nous emprunterons pour descendre jusqu’au refuge. J’en profite pour faire une photo de chacun des deux versants du col. Pour éviter de nous refroidir, nous mettons nos polaires avant de déjeuner. Au menu pain de mie aux 7 céréales et jambon de pays achetés au ravitaillement du camping près de Villar-Loubières. Après ce bref déjeuner, un peu d’exercice nous attend : les descentes dans les névés. Moins stable que le ski, chaussures de randonnée obligent, mais tellement plus amusant, nous descendons les névés en courant à moitié et en glissant le restant du temps. Simon s’amuse à nous prendre en vidéo sur ce terrain de jeu naturel. Nos sacs à dos ne nous facilitent pas la tâche, mais aucun de nous ne chutera (un exploit vu les conditions de la descente !).
Après une franche partie de rigolade, nous arrivons au lac de la Muzelle où le refuge nous attend. Nous prenons une rapide collation bien méritée avant d’aller profiter du soleil près du lac. Nous nous lavons bras et jambes dans l’eau glacée du lac (elle est à 10°C). Simon plus téméraire essaie de se motiver pour piquer une tête dans le lac à l’instar d’une randonneuse qui a réussi à faire quelques brasses. Mais il préférera finalement un bain de soleil à côté du lac, nettement plus agréable qu’une baignade dans une eau gelée.
Nous profitons du beau temps avant de remonter au refuge où nous allons observer le ravitaillement de ce dernier par hélicoptère : impressionnant ! Le pilote est un sacré virtuose, ces trois aller-retours se font en moins de 15 minutes. Nous attaquons quelques parties de Uno en attendant le dîner. L’heure arrive enfin, nous allons pouvoir nous restaurer. Au menu soupe de légumes, omelette et riz accommodé avec des courgettes et des poivrons. Nous dînons à satiété. Une fois le repas terminé, tout le refuge, exténué par une bonne journée de marche, se dirige naturellement vers le dortoir. Il est temps de dormir pour être en forme pour notre dernière journée.
SIMON
Gla-gla, c'est le premier son qui sortira de ma bouche, après une nuit un peu trop froide pour moi. La journée commence par le repli du bivouac avec une tente trempée. La marche commence par une longue descente dans les hautes herbes humides mais qui se fait facilement et rapidement, peut être dû au fait, que nous savons que de l'eau nous attend en contre bas. A peine arrivés dans la vallée, il nous faut déjà remonter au col suivant. La première partie du col de la Muzelle se fait tranquillement, hormis la quantité de moucherons qui nous tournent autour, dégagerions-nous une mauvaise odeur ? Et bien sur, au final, il en a un qui trouvera le moyen de venir s'écraser dans mon œil, ça me l'a cramé pendant une bonne demi-heure ! Puis nous attaquons la deuxième partie raide, glissante et coupante par son sol en forme de mille-feuilles positionnés à la verticale. La montée, qui sort de la balade traditionnelle me motive et me donne de l'énergie pour accélérer le pas.
Une fois au refuge, nous allons nous décrasser dans l'eau du lac, gla-gla, c'est froid ! Puis nous étendre au soleil, pour un repos bien mérité. En fin de journée, le calme de la montagne est fortement troublé par l'arrivée d'un hélicoptère, qui amène le ravitaillement au refuge. C'est l'heure de passer à table pour le souper, puis dodo dans le dortoir bien rempli.
(Refuge en demi-pension : 33 € + 7,50 € de panier repas)
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net