- D+ : 800m
- D- : 920m
- Temps : 5h30
Se garer au col de la Madeleine est assez facile car un grand parking existe. Attention toute fois, certains jours de beau temps il y a affluence, surtout en période touristique.
Du col nous marchons un peu sur la route qui redescend vers Longchamp puis une fois arrivée au télésiège, au niveau du premier lacet de la route, nous prenons le sentier qui part et où un panneau indique « Tour de la Lauzière – Col Montjoie (2253m) ».
Dès le début le décor est superbe : Les glaciers de la Vanoise et ceux de Belledonne s’offrent à nous, contrastant avec les pâturages dans lesquels nous évoluons.
Glaciers de Belledonne
Après le passage du col de Montjoie, nous basculons complètement sur le versant mauriennais où les pentes abruptes de la Lauzière accueillent de nombreux pierriers alternant avec des bandes de végétations. Je ne me lasse pas de ces paysages de moyenne montagne.
Peu après nous laissons sur notre droite le sentier qui monte au col de Sarvatan (2439m), dommage car même si la montée est impressionnante, elle me tentait bien ! Nous poursuivons donc à flanc de coteau, passons le col de la Coutire (2047m) et changeons de combe. Nous passons devant l’abri de la Pierre du Chasseur, incrusté sous un énorme rocher. Nous attendant maintenant le seul passage délicat de la journée : le « Passage des Hirondelles ». L’usage des mains et une vigilance quant au risque d’être déséquilibré avec les gros sacs sont nécessaires. Mais cela passe sans encombres.
L’abri pour la nuit et maintenant en vue. Une dernière descente un peu délicate nous attend encore. Une fois arrivé, un groupe de 6 était déjà présent et très rapidement un couple arrive. Le refuge est au complet. Le refuge, rénové en 2010 par la commune d’Argentine, et superbe ! C’est vraiment rare de trouver aussi bien. Non sans peine nous arrivons à trouver un emplacement pour la tente. Une fois le bivouac prêt, le plus important nous attend : la préparation de la fondue savoyarde pour le 1er soir ! Tout un rituel ! La soirée est agréable et passe bien vite. La nuit on se rend compte de la qualité des travaux réalisé sur l’abri : une isolation parfaite ! Seul manque peut être une isolation phonique pour les ronflements !!
Refuge de l'Arbesserie, rénové en 2010.
- Garanti sans spam
- Non cession de votre adresse email à des tiers
- Désinscription en 1 clic