Jour 2 – 28/11/09 : De la lagune Torres au camp rio Blanco
Départ : 10h10 – Arrivée : 16h45 | +1260/-1040m – 13,5km – 4h15
Le réveil se fait sous le vent et la pluie, bienvenue en Patagonie ! Nous mettons du temps à nous motiver pour sortir des duvets. La météo s’annonce moins belle qu’hier, mais elle est étrange. C’est assez difficile à décrire, le ciel est à la fois un peu bleu et à la fois un peu moche, du coup je n'arrive pas à me décider de combien de couche de vêtements je dois m’habiller ce matin. Va-t-il faire beau, ou bien allons nous prendre un déluge sur la tête ?
Nous traversons une nouvelle fois une forêt, qui nous protège des courants d’air. Mais à l’approche des lagos Hija et Madre, le vent glacial souffle avec violence sur ces lacs, créant des courants à la surface de l'eau qui ne donnent aucune envie de s’y baigner. Les rafales d’environ 70 à 80 km/h nous poussent violemment, à nous en faire perdre l’équilibre. Je suis emmitouflé dans ma polaire et ma veste pour me protéger. Heureusement le sentier s'emmitoufle lui aussi à nouveau dans une forêt !
Arrivés au camp Poincenot pour l’heure du déjeuner, nous nous y arrêtons pour casser la croûte. Une petite pause sur un terrain dégagé face au Fitz Roy. Que demander de plus ? Quant à la sieste du midi, allongé sur un tronc mort, elle est difficile. Le vent me faisant constamment tomber de mon arbre…
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Nous poursuivons jusqu’au camp rio Blanco qui se trouve non loin de là. Il est normalement réservé aux grimpeurs, mais il sera trop tard lorsque nous nous en rendons compte. Un groupe de gripeurs patientent là depuis prés d’une semaine qu’une fenêtre météo s’ouvre pour tenter l’ascension du Fitz Roy. La météo est tellement capricieuse ici, que rien que le fait de « tenter l’ascension » est déjà un exploit. Le Fitz Roy est une montagne qui ne se laisse qu’occasionnellement déshabiller du regard.
Une fois le bivouac installé, nous grimpons jusqu’au lago Sucia à 1171 mètres d’altitude. Il est le point culminant de ce trek. C’est ici, que se trouve le point de vue panoramique du Cerro Fitz Roy, culminant à 3405 mètres. Le Fitz Roy est la montagne spectaculaire du Parc de Glaciers. Une aiguille tout en granite, réputée comme l’un des sommets les plus difficiles, dû à sa composition de granite très compact et des mauvaises conditions météo qui y règnent. Il tient son nom du mot « mapuche » qui signifie « la montagne qui fume » à cause des nuages qui le recouvrent la plupart du temps.
Nous apercevons dans le brouillard, le lago de los Tres qui est recouvert par la neige, il est complètement gelé. Même si nous ne pouvons pas apercevoir le Fitz Roy, qui est complètement englouti dans le brouillard, le panorama est de toute beauté, d’un blanc éblouissant. La pluie, puis la grêle font leur entrée, la météo devient violente et nous fouette le visage. Nous ne restons guère plus longtemps. Nous sommes d’ailleurs les seuls à y être montés à cette heure avancée de la journée. Nous dévalons la descente à petites foulées jusqu’au camp.
De retour au camp, un peu fatigués et humides surtout, nous nous refroidissons très vite. Sans réussir à nous réchauffer, nous restons inertes. Je propose donc à Ricou d'aller nous glisser dans nos duvets, ils sont notre dernier rempart contre le froid… Il suffira d'une demi-heure pour nous remettre sur pied pour finir la soirée sans claquer des dents.
Voici quelques annรฉes, je me suis รฉchappรฉ d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je dรฉborde d’รฉnergie que je dรฉpense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomรจtres pour dรฉcouvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux prรฉfรฉrรฉs รฉtant les montagnes et les zones dรฉsertiques, lร oรน poussent les cairns. Mais je suis ouvert ร toute la planรจte.
Je n’ai ni l’รขme d’un รฉcrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir ร faire partager mes aventures par l’intermรฉdiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’รฉvasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net