Carnet : Traversée des Alpes de Lyngen
- De Russelv au lac Pepparvatnet
- Du lac Pepparvatnet à la rivière Botnelva
- De la rivière Botnelva au lac Lakselvatnet
- Du lac Lakselvatnet à la gorge Strupen
- De la gorge Strupen au refuge Fastdalsytta
- Du refuge Fastdalsytta au refuge Sjollihytta
- Du refuge Sjollihytta au glacier Sydbreen
- Du glacier Sydbreen au lac Andervatnet
- Du lac Andervatnet à la rivière Ellenelva
- De rivière Ellenelva à la rivière Storelva
- De la rivière Storelva à Nordjosbotn
- Départ : 15h05 – Arrivée : 20h35 | +550/-315m – 15km – 6h00
Nous sommes bloqués sous la tente ce matin, il pleut des cordes ! Nous nous occupons avec le seul jeu que nous ayons, le jeu des cochons, une sorte de jeu de dés.
A 14 heures nous pouvons enfin pointer le nez dehors. Mais nous sommes plongés dans un gros brouillard, nous ne voyons rien du tout. Dans ces conditions, nous ne pouvons suivre l’itinéraire par la vallée Ellendalen…
Il nous faut passer de l’autre côté de la rivière Ellenelva pour continuer notre chemin vers le Sud. Le courant étant beaucoup trop important pour un passage à gué, nous devons la remonter afin de prendre une succession de deux ponts et de quelques marécages pour la traverser. Au bout d’une heure de marche, nous nous retrouvons face à notre bivouac, mais sur l’autre rive de la Ellenelva.
Il fait froid, gris et humide. Nous marchons sur du bitume. Ce n’est pas vraiment une bonne journée, il n’y a rien d’enthousiasmant là-dedans. J’aurais aimé pouvoir passer par les montagnes plutôt que cette route.
Quand d’un coup, nous apercevons une harde de rennes, de plus d’une centaine de têtes derrière une maison. Nous pouvons ainsi nous en approcher discrètement. Ils sont juste là, devant nous, à portée de main. Un spectacle qui fait oublier la morosité de la journée. Nous reprenons du coup la route grise gaiement, il nous en faut peu…
Arrivés au niveau du village Heimdal, une piste, puis un sentier nous fait entrer dans une zone d’élevage de rennes. A partir de là nous en croisons de partout ! Il en sort de tous les côtés ! Je les sens même avant de les voir, ce qui permet de les approcher discrètement. Ils sont faciles à reconnaitre, ils ont la même odeur que notre saucisson. Par contre, Célia avec sa veste orange vif a tendance à les faire fuir.
La météo est toujours grise, mais avec une lumière qui offre de très belles couleurs sur la vallée Piggtindsvatnet où nous installons notre bivouac.
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