L’oued Intaharen ainsi que l’oued Tibestiouenne où se trouvait le camp du soir, sont dominés par cette sorte de monument de grès. Certains participants y voyaient une effigie à la gloire de Kadhafi, mais ce genre de plaisanterie laissait de marbre notre accompagnateur libyen…
Voici deux photos de l’oued Tibestiouenne, prise au petit matin (je me suis toujours demandé s’il y avait un rapport avec le Tibesti, peut-être que ça signifie quelque chose en arabe). Nous entamions notre dernier jour de marche (peut-être aussi le plus beau).
Avec ces formations de grès j’avais enfin l’impression de retrouver le Sahara grandiose que j’avais découvert une première fois au Tibesti justement (Tchad), sur les contreforts de l’Émi Koussi.
J’ai depuis connu le Tassili n’Ajjer, je ne dirais pas que je suis blasé mais je pense quand même avoir bien fait de ne pas y aller en premier. Même si en réalité je n’avais pas vraiment le choix ! (puisque l’Algérie n’était pas visitable avant 2000).
Nous avons ensuite atteint cette grande dune qui à mon sens a constitué le clou de ce trek. Montant sur cette dernière le long de son arête sableuse, nous avons pu jouir d’un magnifique panorama sur les reliefs de la région.
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Je confesse avoir (à titre tout à fait exceptionnel) quelque peu truqué la photo précédente, mais j’ai préféré effacer une touriste qui jurait quelque peu avec le décor… Petite devinette : sauriez-vous dire à quel endroit sur la photo elle était située ?
Nous avons ensuite déjeuné non loin de là, à l’ombre d’une sorte de caverne au pied d’une falaise. L’endroit était très frais, mais il y avait un hic : des traces fraîches de scorpion. Et les scorpions de cette région appartiennent à la seule espèce au Sahara qui soit mortelle, on succombe au bout de quelques minutes si l’on n’a pas avec soi un sérum, conservé au réfrigérateur bien évidemment. Mais nos accompagnateurs n’avaient pas réussi à dénicher le scorpion à l’origine de ces traces.
À défaut de scorpion, nous devions tout de même tomber sur une vipère quelques minutes plus tard. Nos accompagnateurs l’ont détectée là aussi à sa trace, puis l’ont extirpée avec un bâton du buisson dans lequel elle était réfugiée. Ils l’ont ensuite occise, nous laissant tout de même le temps de prendre la photo. Il s’agissait en fait d’une toute jeune vipère, mais dont la morsure était déjà très dangereuse aux dires de notre guide. En réponse aux bonnes âmes écolos dont j’endends déjà l’indignation, on pourra faire remarquer que les nomades procèdent ainsi depuis la nuit des temps, et l’espèce ne s’est pas éteinte pour autant. Quant aux photos que j’ai pu en faire, elles ne sont pas géniales car mon seul appareil rescapé du sable était dépourvu de téléobjectif (j’aurais certes aussi pu m’approcher un peu plus…). Et je n’ai jamais pu déterminer à laquelle des deux espèces (vipère à cornes ou vipère des sables) ce spécimen appartenait.
Voici maintenant une photo du dernier camp du trek, absolument magnifique, dans l’oued Techouïnet. Cette fin de trek était vraiment digne du Tassili n’Ajjer, même si j’avais par contre trouvé les premiers jours un peu décevants.
Nous sommes le lendemain matin remontés dans les 4 × 4, après une visite touristique des peintures de Techouïnet, célèbres dans l’Akkakus mais que je n’ai pas trouvées si extraordinaires. L’impression que me laissent de manière générale les peintures rupestres sahariennes, c’est qu’il y a le Tassili n’Ajjer et le reste. Cette journée, assez venteuse, nous a fait passer par le puits d’Aminanar où se trouvent des reliefs assez intéressants. Je n’ai aucune idée à l’heure actuelle de la localisation de cet endroit.