Départ : 7h30 – Arrivée : 15h00 | +1000/-1000m – 13km – 6h40
Je décolle du camp dès que le soleil arrive sur moi, la nuit a été fraîche, 8°C. Chaque matin est un peu plus frisquet que la veille.
Je poursuis la traversée en suivant le marquage blanc. Le sentier est assez sympa à suivre et les points de vue sont tellement nombreux que je pourrais m’arrêter tous les deux pas.
Après le passage d’un col à 2200 mètres d’altitude, je me retrouve sur un petit plateau dominé par un gros cairn surmonté d’un crâne d’animal. Il s’agit du col qui permet de franchir le Hajar sur l’axe Nord-Sud, du village de Thaqub au village de Qiyut. De là, je ne trouve plus aucun balisage, je passe près de trois quarts d’heure à tourner sur ce grand plateau pour trouver le moindre indice sur la suite du sentier. Mais sans résultat.
Puis je finis par en avoir marre de tourner en rond, je sais que de toute façon je dois aller plein Ouest, alors c’est le cap que je vais suivre. Je préfère faire des détours en cherchant mon propre chemin que des allers/retours sur les quatre coins de la crête pour trouver un marquage invisible.
Pendant la première heure, je vais apercevoir occasionnellement des marques blanches, mais ça sera tout. Et de temps en temps, jusqu’à la fin, des petits cairns. Ce qui veut dire que je ne serai au final jamais très loin du sentier à suivre.
Toute cette étape sur les hauteurs du Hajar est vraiment spectaculaire. Le panorama sur les deux versants est impressionnant et les wadis sont imposants.
Je fais gaffe du coup à ne pas me faire bloquer par l’un deux, c’est le plus délicat dans cette traversée.
Je vois un grand pylône rouge et blanc au loin. Je pense qu’il doit se trouver au col Sharaf Al Alamayn que je dois rejoindre et qui marque la fin de ma traversée. Je peux ainsi en fixant cet objectif mieux gérer mon itinéraire improvisé.
Il y a d'excellentes occasions de faire de bonnes affaires voire même de très bonnes affaires pendant cette période de soldes (8 janvier au 4 février 2025). Afin de ne pas céder aux tentations déraisonnables des soldes, voici quelques règles à suivre pour acheter responsable :
- Acheter des produits et des vêtements dont vous avez besoin
- Acheter des produits et des vêtements qui durent
- Préférer les marques qui s’engagent pour l’environnement
- Préférer les produits et les vêtements qui favorisent les circuits courts de production (made in France, made in Europe)
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Je vadrouille en cherchant mon propre chemin pendant près de cinq heures. Mais à mon arrivée, je me rends compte que je me suis fait piéger juste à la fin ! Je me retrouve sur un petit sommet qui surplombe le col, que j’aurai dû contourner.
La descente n’est pas évidente à trouver, c’est à-pic de tous les côtés et les wadis font barrages. J’aperçois comme une aire de camping en contrebas, le col Sharaf Al Alamayn étant un coin touristique, ce n’est pas improbable que ceux qui s’y rendre en 4×4 fassent une halte dans le coin. Il doit certainement avoir un chemin qui en part pour rejoindre ce petit sommet. Je tente ma chance sur ce versant.
Je trouve un petit éboulis permettant de m’échapper pour gagner un petit replat en contrebas. Puis de là, un petit sentier vers la route où je peux rejoindre quelques dizaines de mètres plus loin, le camp.
Il s’agit en fait d’un hôtel, le Birkat Al Sharaf (à ne pas confondre avec le col du même nom), et non d’un camping.
Comme partout au Sultanat d’Oman, les prix ne sont pas donnés pour les nuits d’hôtel, 30 Ro (60 €). Mais lorsque la réceptionniste me dit qu’il y a des douches dans la chambre, je craque… Après cinq jours de marche sous la chaleur et sans eau, je commence à être crado et à avoir un début d’irritation sous le bras. De plus mes vêtements ont grand besoin eux aussi d’être lavés.
Apparemment, lorsqu’elle m’a annoncé le prix, j’ai été tellement surpris, que j’ai dû faire une sale tête. Car elle m’a tout de suite fait un rabais, j’ai la chambre pour 20 Ro (40 €). Il faut dire que ce soir, nous ne sommes que deux clients. Alors que lorsqu’un groupe d’une agence débarque, l’hôtel affiche complet. J’ai de la chance !
N’ayant que peu mangé depuis le début, je profite du restaurant pour me faire un repas complet et copieux pour 5 Ro (10 €). Une soupe en entrée, suivi d’un bon poulet/frites et d’une salade de fruits. Je profite également du thé à volonté pour bien m’hydrater.
Il m’a fallu tout de même huit heures de marche au total pour effectuer la traversée depuis Ar Ruus, c’est une sacrée étape.
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net