Pendant 5 jours, je suis parti marcher sur l’itinéraire El Cinquè Llac, le cinquième lac en français, situé dans les Terres de Lleida en Catalogne.
El Cinquè Llac est un sentier situé dans les montagnes pré-pyrénennes au nord de Pobla de Segur, point de départ et d’arrivée de la boucle de 120 km pour plus de 5 200 m de dénivelé positif et négatif. Le chemin emprunte d’anciens sentiers de berger et traverse un territoire rural méconnu où le terroir et la culture locale sont très marqués. L’association Marques de Pastor qui gère le chemin « El Cinquè Llac » s’est engagé vers un tourisme responsable et durable en
- favorisant l’accès en train jusqu’à Pobla de Segur
- proposant des hébergements de caractère impliqués en matière de gestion de l’environnement et proposant une cuisine à base de produits locaux
- générant le moins de résidu. C’est pourquoi en début de randonnée, l’association remet à chaque randonneur ayant réservé « El Cinquè Llac » une gourde qu’il pourra garder ainsi qu’une boîte à pique-nique, des couverts et un baluchon
- Contribuant à la conservation des chemins et des paysages
Lola et Seb des Freelensers et Romain d’Aloha Studio m’ont accompagné dans cette aventure. En route pour la Plaine de Corts, la vallée Fosca et la vallée de Manyanet, à la recherche du Cinquième Lac, le lac de Montcortès.
Avant de lire le récit, regardez la vidéo réalisée sur place pendant ces 5 jours de marche.
Les 5 étapes de la randonnée El Cinquè Llac
- Jour 1 : La géante endormie
- Jour 2 : Le Sabbat de Serraspina
- Jour 3 : Le pont du diable
- Jour 4 : La maison enchantée
- Jour 5 : Le lac de Moncortès
J1 : La géante endormie / Pobla de Segur – Peramea
+ 1171 m / – 810 m 23 km Peracalç Casa ParramonNous arrivons la veille et dormons à la Casa Churchill dans le petit village de Claverol qui surplombe le lac de Pantà de Sant Antoni. Une belle entrée en matière. Accueil très sympa en français et quelle vue depuis la terrasse lorsque le ciel s’est embrasé !
Andreu nous remet nos bâtons de berger en noisetier. Nous sommes libres de l’utiliser ou pas. A chaque fin d’étape, l’hébergeur ajoute une marque. Mon petit challenge est de marcher avec ce bâton de berger pendant 5 jours et de laisser mes habituels bâtons de randonnée dans le sac de voyage qui sera transporté par les hébergeurs.
Nous quittons la petite ville de Pobla de Segur (530 m) située à moins de 30 km au sud-ouest de Sort, la capitale de l’eau vive de la région où j’avais fait du rafting sur la Noguera Pallaresa et du canyoning. Cette fois-ci, je viens en terres de Lleida pour randonner et pas dans le Parc Nacional d’Aigüestortes i Estany de Sant Maurici que j’ai déjà arpenté à trois reprises ni faire du VTT dans la campagne de la Segarra comme l’an passé. Vous l’avez compris, j’aime bien ce coin de Catalogne.
Direction le col de Montsor (1070 m) par un très joli sentier (balisage rouge sur la carte, le bleu étant réservé aux VTT et jaune sur le terrain s’il n’y a pas le logo d’El Cinquè Llac) qui serpente au milieu de plusieurs montagnes constituées de conglomérats. Face à nous « la géante endormie », cette montagne composée de roches calcaires et de marnes marines du crétacé, dont la forme rappelle une femme endormie n’aurait sans doute pas déplu à Gargantua.
Il fait lourd, il n’y a quasiment pas d’air. Des vautours fauves volent pourtant dans le ciel. Là haut, ils doivent avoir moins chaud. J’étais venu les photographier dans la réserve de chasse de Boumort toute proche à vol d’oiseau.
Le chemin descend un peu à travers une forêt de chênes verts jusqu’à la ferme de Peracalç. Une bonne grimpette sous un cagnard nous permet de rejoindre le village éponyme où nous trouvons de l’eau à la fontaine près de la chapelle. Beaucoup de maisons sont en ruine. Il faut dire que le hameau est réellement isolé.
Alors que nous pique-niquons au cœur du village, la pluie nous oblige à raccourcir le déjeuner. Au sommet de la Serrat de Magdalena, l’orage nous cueille avec une violence que nous n’attendions pas. En moins de 3 minutes, nous sommes trempés, excepté sur le torse grâce à nos vestes Lafuma. Les chaussures par contre ressemblent à des éponges gorgées d’eau.
Nous rejoignons le village médiéval de Peramea en slalomant à travers les gouttes après plus de 6 heures de marche.
Je sors me balader dans le village une fois le ciel bleu revenu pour découvrir les ruelles pavées et faire quelques photos de ce village médiéval et dont Jaume Montaner nous contera en français quelques histoires liées à sa famille.
J2 : Le Sabbat de Serraspina / Peramea – Beranui
+ 907 m / – 797 m 16 km Casa MacianetCette seconde journée est l’étape la plus courte des cinq jours de marche sur « El Cinquè Llac ». Il pleut au réveil et il semble avoir plu toute la nuit. Le sentier serpente, souvent sous le couvert forestier, jusqu’au village de Balestui puis Sellui.
Nous traversons des zones pastorales et montons sur la pleine de Serraspina. C’est ici qu’avait lieu au Moyen-Âge les sabbats de sorcières et sorciers. L’endroit est bucolique. Nous croisons quelques vaches brunes et veaux. Elles semblent apeurées par notre arrivée. On décide d’entamer notre pique-nique ici tellement c’est beau. Nous nous installons. Quelques vaches se rapprochent bruyamment suivies par de nombreuses autres. Elles s’agitent, beuglent. Elles ne sont pas ravies de notre présence, sans doute à cause des veaux. Le pique-nique idyllique imaginé n’est plus. Nous quittons la pleine de Serraspina. La quarantaine de vaches et le taureau nous ont mis dehors. Je me demande quand même si tout ça n’a rien à voir avec le Diable… Je déconne bien entendu !
On finira par manger à hauteur de la Collada del Clot d’Andol (1537 m). Le temps se couvre à nouveau. Nous finissons les derniers hectomètres pour rejoindre la Casa Macianet dans le petit village de Beranui. Superbe maison d’hôtes et encore une excellente cuisine.
J3 : Le pont du diable / Beranui – Les Esglésies
+ 1196 m / – 1153 m 26 km Estavill Casa BattleLa journée démarre par une descente en pente douce jusqu’au village de la Plana de Mont-Ros puis une fois traversée la rivière El Flamisell, il grimpe assez fortement jusqu’au Castell-Estaó sous le couvert des chênes et des buis. En chemin, nous croisons l’entrée d’une ancienne mine d’uranium. Je ne pensais pas trouver ça ici. Au Kirghizistan, j’en avais croisé de nombreuses lors d’un trek de 4 jours au départ du lac Song Köl. Castell-Estaó surplombe le Vall Fosca. Nous croisons par hasard une française et son chien installé à Beranui depuis les années 80. Nous discutons de l’isolement des villages. « Aujourd’hui, nous sommes désenclavés. Même Amazon vient nous livrer. Le téléphone n’est arrivé que dans les années 90. »
Le chemin poursuit en balcon par les villages d’Antist puis d’Estavill où nous décidons de pique-niquer derrière le cimetière. On en profite pour nous ravitailler en eau car les gourdes sont déjà presque vides.
Nous rejoignons le pont du Diable. D’après la légende, il s’agit d’une œuvre diabolique qui fut construite en une seule nuit. Pour des raisons de sécurité, on lui a ajouté des barreaux. Mais pourquoi rouge ? La couleur du Diable peut-être…
Le sentier grimpe ensuite sur la Serra de la Bastida jusqu’aux ruines de la Bastida de Bellera. Qu’est-ce qu’il fait chaud ! Pas un arbre pour se mettre à couvert et la montée n’est pas terminée puisqu’elle se poursuit jusqu’au col de Fades (1267 m).
J’avoue avoir eu un gros passage à vide jusqu’à Xerallo et son ancienne mine de ciment fermée depuis avril 1973. On ne fait que la contourner. Si j’avais eu plus de temps, j’aurais exploré ce spot urbex plus en profondeur. Ce n’est pas un hasard si on surnomme Xerallo, la ville fantôme des Pyrénées.
Gros coup de bambou ensuite car le chemin remonte puis alterne courte montée et descente jusque les Esglésies où nous nous installons à la terrasse pour boire une bière.
La Casa Battle n’a pas le charme des précédents hébergements mais c’est tout à fait convenable.
J4 : La maison enchantée / Les Esglésies – Senterada
+ 968 m / – 1311 m 28 km Naens Casa LeonardoCe matin, on prend le petit-déjeuner à 6h30 car l’étape s’annonce longue et les prévisions météos chaudes.
Nous quittons l’hébergement en direction du haut du village des Esglésies. Il fait frais, c’est agréable même si l’on sait que cela ne va pas durer. Les prévisions météos prévoient 40°C à l’ombre. Partir en juillet n’était sans doute pas la meilleure idée.
Nous cheminons vers le village de Sentis sur une terre rouge qui me rappelle certaines portions du Haut-Atlas au Maroc. C’est à ce moment là que le soleil fait son apparition. C’est magique. Sentis est réputé pour ses produits traditionnels comme le Xolís (saucisson) ou la Secallona (saucisse).
Sur le chemin de Corroncui, nous perdons un instant la trace puis revenons sur nos pas pour la retrouver. Le sentier est en balcon est laisse place à un paysage montagneux splendide. On en profite pour faire quelques images avant de reprendre le sentier. La carte indique un certain nombre de sources mais elles sont toutes taries en cette saison. Nous poursuivons donc notre chemin.
Au Pla d’Amunt, nous voyons des chevaux au loin et comme deux jours plus tôt les juments protègent leur progéniture et nous tiennent à distance. Il nous faut contourner le sentier car les chevaux sont dessus bien entendus.
Nous grimpons sous une chaleur accablante la Serra de Comillini (1510 m) et redescendons jusqu’au dolmen de la maison enchantée (1395 m). Il daterait d’environ 3000 ans avant J.C et semblerait être une tombe. Mais d’après la légende, c’est une sorcière (encore une) qui exténuée rendit l’âme et cassa la grosse pierre qu’elle transportait pour former la maison enchantée.
Nous pique-niquons à l’abri du soleil à une centaine de mètres du dolmen.
Le balisage est un peu plus compliqué dans la portion qui descend à travers la forêt mais en le suivant scrupuleusement, nous ne nous perdons pas. Nous rejoignons Cadolla (960 m). On se rafraichit au passage de la rivière mais nous ne remplissons pas les gourdes car le débit est assez faible et l’eau finalement peu engageante. Nous aurions dû prendre des pastilles ou un filtre. Après la rivière, on se perd avec les nombreux balisages jaunes sans nous en rendre compte au début. Nous avons perdu beaucoup d’énergie et grimper une centaine de mètres pour rien. Plus personne n’a d’eau et on commence à être fatigué. Le chemin zigzague en lacets jusqu’à Naens (935 m). Une fontaine près du lavoir nous permet de remplir nos gourdes. Nous nous hydratons à l’ombre. On revit !
Il reste trois kilomètres pour rejoindre Senterada (730 m) et la Casa Leonardo. Nous arrivons épuisés mais l’accueil chaleureux de Mireia nous a vite fait oublier notre fatigue. Une bonne bière, ça requinque ! La Casa Leoardo est un établissement incroyable. Il y a des objets anciens de partout et Mireia milite activement pour sa région et le tourisme durable. Une vraie personnalité, pleine de charme.
J5 : Le lac de Moncortès, le cinquième lac / Senterada – Pobla de Segur par la Serra de Gelat
+ 1035 m / – 1237 m 28 km lac de Montcortès – Peracalç Can FasèrsiaLa dernière étape entre Senterada et Pobla de Segur s’annonce elle aussi assez longue et chaude. Elle permet de découvrir El Cinquè Llac, le lac de Montcortès.
Je quitte la Casa Leonardo à regret. Ce lieu a une atmosphère incroyable. A la sortie du village, on monte en lacets par une chênaie jusqu’au village de Mentui (760 m). Le chemin se poursuit jusqu’au lac de Montcortès, El Cinquè Llac.
Pourquoi avoir intitulé la randonnée El Cinquè Llac ? C’est assez simple. Lorsque les randonneurs rejoignent Pobla de Segur en train via Barcelone et Lleida, ils passent par quatre lacs majeurs de la région : Sant Llorenç de Montgai, Camarasa, Terradets et Sant Antoni. Montcortès est le cinquième lac majeur de la région. Situé à 1050 m d’altitude, il est d’origine karstique alors que la majorité des lacs sont d’origine glaciaire dans les Pyrénées. En cela, il est unique.
La portion suivante nous fait grimper jusqu’à la Serra de Magdalena, là même où nous avions essuyé l’orage le premier jour. Aujourd’hui, il fait un soleil merveilleux et la vue sur la plaine qui conduit à Peramea fait plaisir à voir. Nous retournons à Peracalç pour nous ravitailler en eau. C’est un peu en dehors de l’itinéraire. Comme nous n’aimons pas revenir sur nos pas, on poursuit hors sentier à travers de petites pistes, d’anciens chemins ou à travers d’anciens champs pour récupérer le chemin d’El Cinquè Llac sous la Serrat de Magdalena mais côté ouest.
Nous prenons alors la direction de la Serra de Gelat afin de ne pas reprendre l’itinéraire du premier jour. Cette portion du chemin est assez wild. Pas grand monde ne semble passer par ici. Nous devons être vigilent avec le balisage. On croise un troupeau de vaches bien plus calme qu’il y a quelques jours.
La Serra de Gelat est une crête assez large le plus souvent qui offre des panoramas splendides sur le lac de Sant Antoni et Pobla de Segur. A ne pas emprunter par mauvais temps ou si vous avez le vertige car deux trois passages, dont un en escalier, ont un peu de gaz. C’est à la Roca de Foradada (la roche trouée) que nous terminons nos plans de la vidéo. Si vous ne l’avez pas encore regardé, elle est en début d’article.
Il nous reste un peu plus d’1 heure de marche pour arriver à l’auberge Can Fasèrsia dans le centre de Pobla de Segur. A l’arrivée, nous délectons une boisson sucrée. Andreu de Casa Churcill passe nous voir pour déposer la dernière marque et apposer le crochet des bergers qui sert aux bergers à attraper les brebis par une de leurs pattes arrière. Pour nous, il est plutôt le signe d’avoir bouclé El Cinquè Llac. Pour moi, qui ai marché 5 jours avec le bâton de berger, sa saveur est encore plus particulière. Ce bâton de berger a maintenant son histoire et il symbolisera pour moi toujours bien plus qu’un bâton de berger. Il sera le catalyseur pour me souvenir de tous ces bons moments passés sur cette randonnée, il sera mon 5ème lac.
Ce que j’ai aimé sur le sentier « El Cinquè Llac »
- La variété des paysages
- Les hébergements de caractère
- L’engagement responsable de l’association qui gère le sentier
- Le prêt d’une boite à pique-nique, de couverts et d’un baluchon pour toute la semaine et le don d’une gourde pour limiter l’usage du plastique
- La remise d’un bâton de berger marqué par les hébergeurs. Il donne beaucoup de sens à la randonnée.
Informations pratiques
Comment s’y rendre ?
Vous pouvez rejoindre Barcelone par le train via Renfe, ce que j’ai fait au départ de Lyon. Le trajet se déroule très bien et c’est plus écologique que l’avion.
Lola et Sébastien ont pris l’avion depuis Nantes, bien moins long que le train, avec Vueling (vol direct).
Pobla de Segur est à deux heures en voiture de Barcelone. Vous pouvez donc louer une voiture. Mais vous pouvez aussi rejoindre Pobla de Segur en train via Lleida. Le trajet depuis Barcelone est compris dans le forfait de Pirineu Emocio (voir ci-dessous).
Comment réserver votre randonnée « El Cinquè Llac » ?
L’association Marques de Pastor ne commercialise pas le sentier. Pour cela, elle s’est associée avec l’agence pirineuemocio.com basée à Pobla de Segur qui propose une offre packagée comprenant :
- Un billet aller-retour en train (Lleida – Pobla de Segur – Lleida)
- 6 nuits en chambres d’hôtes de charme
- Les repas : petits-déjeuners – pique-niques et dîners
- Le transport des bagages
- Une assurance
- Un roadbook détaillé et une carte de randonnée au 1:25 000
- Une gourde et un bâton de berger
Quand randonner sur El Cinquè Llac ?
Le printemps et l’automne sont les deux meilleurs moments pour randonner sur El Cinquè Llac et ainsi ne pas supporter les fortes chaleurs de l’été. Au printemps, les montagnes se parent de fleurs alors qu’à l’automne, les couleurs prennent des teintes rouille propres à cette saison. A vous de choisir maintenant…
Cartographie
El Cinquè Llac : carte au 1/25000 éditée par les éditions Alpina
Plus d’infos sur la région et El Cinquè Llac
- El Cinquè Llac : le site officiel de la randonnée
- Tourisme de la Catalogne : portail touristique de la Catalogne
- Patronat de Turisme de Terres de Lleida: portail touristique de Terres de Lleida.
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.
L’article est top ! Ça nous donne presque envie d’y retourner hors saison :p
Avec le recul, la région est vraiment incroyable. Une bien belle aventure qu’on a été ravis de partager avec Romain et toi. Merci encore de nous avoir embarqués !
On a souffert de la chaleur c’est sûr mais c’était vraiment chouette. Quand vous voulez pour refaire une rando 🙂
Excellent ! Cela donne bigrement envie d’aller y marcher et d’expérimenter cette approche durable qui a l’air exemplaire !
Je t’avoue Henri que cette approche durable ne m’a pas laissé insensible 🙂
Je ne connaissais pas cette partie de la Catalogne, ça donne envie d’y planifier un petit passage 🙂
C’est un secteur méconnu que j’avais d’abord découvert par l’ornithologie.
L’Espagne est un pays magnifique, mais je ne connais pas ce coin.
Ça semble magnifique, je vais être obligé d’y aller … Zut :/
Maintenant, tu as toutes les infos Quentin et la trace GPS pour t’y rendre 🙂
Salut Greg !
Tu sais s’il est possible de camper sur l’itinéraire ?
++
Il me semble que le bivouac est interdit et pour être tout à fait franc, je trouverais cela dommage compte tenu du projet responsable qui est en place qui inclus les hébergements, les producteurs, les éleveurs… Dormir dans les “casas rurales” permet de faire vivre l’économie locale.
En pleine montagne, je veux bien mais en milieu rural, je trouve toujours cela dommage.
Bon bah voilà, la Catalogne me verra sûrement l’année prochaine ?
Un très chouette coin à découvrir au printemps ou à l’automne…
Superbe article 🙂 Les paysages, l’approche durabe, la faible fréquentation touristique… ca a l’air d’un véritable eldorado du randonneur !
Pour moi, c’était un vrai eldorado. Pas mal de randonneurs s’aglutinent sur certains sentiers surfréquentés alors qu’il y a de petites pépites comme “El Cinquè Llac” avec peu de marcheurs et une approche durable. ça te plairait je pense.
jolie destination pleine de bon sens, de belles choses à découvrir pas bien loin de chez nous ! ça donne envie encore une fois 🙂 bravo pour les photos, elles savent transmettre votre plaisir d’avoir vécu cette expérience !