La nuit dernière, aux alentours d’une heure trente, l’Airbus d’Aigle Azur se posait sur le tarmac de l’aéroport de Djanet. Il m’a fallu trois heures pour passer les contrôles douaniers. Avec les années rien ne change, c’est toujours aussi long. Mais, à chaque fois, je reviens à Djanet avec grand plaisir. Le spectacle de la nature qui entoure la ville vaut bien ses petits tracas administratifs. Même si on préfèrerait que tout aille plus vite. Petite nouveauté pour cause de crise épidémiologique de la grippe A, l’aéroport s’est doté d’un thermomètre électronique sophistiqué pour prendre la température des voyageurs. Mieux vaut ne pas avoir de fièvre…
Après une courte nuit dans le campement de l’agence Timbeur, c’est l’heure du départ. Le 4×4 est chargé. Brahim, avec Kader et Bachir (cuisinier), nous conduit sur le lieu de notre premier bivouac où nous attendent le reste de l‘équipe.
Chauffeur-guide targui de l’agence Timbeur à Djanet, Abdelkader dit Kader, a toujours le sourire et la blague au bout de la langue. Il n’hésite pas à partager ses connaissances sur la vie des Touareg et garde toujours un œil attentif sur les touristes qu’il accompagne. Je vous présenterai les autres membres de l’équipe au fil du récit.
Nous, c’est le groupe. Un petit groupe de deux personnes. Seul Takayuki, un japonais, m’accompagne. L’agence Déserts a maintenu le voyage malgré le désistement tardif d’autres voyageurs. Merci…
Originaire d’Osaka, Takayuki , qu’on nomme Taka par commodité, est un jeune retraité qui pratique la langue de Molière avec une aisance surprenante. Il a la retenue que je m’imaginais des Japonais mais en même temps, il possède une petite dose de malice qui transparait dans son sourire espiègle. Photographe amateur, j’ai apprécié les nombreux échanges que nous avons eues sur les techniques photographiques. Un parfait compagnon de voyage.
Les paysages arides défilent à grande vitesse : au sud-ouest, le longiligne erg Admer, au nord-est, les contreforts du Tassili N’Ajjer.
Assis à l’arrière du 4×4, la poussière mêlée au sable envahit les narines. Je respire la sècheresse, la happe et me laisse envahir par le désert. Souvenirs de Sahara. Toujours un plaisir.
L’amphithéâtre du désert attire le regard. Là, un piton rocheux esthétique, ici une dune effilée, plus loin un oued jonché d’acacias et de tamaris.
Nous ramassons du bois d’arasou dans un oued (lit de rivière en arabe) et déjeunons à l’ombre d’un tamaris.
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Nous laissons l’oued d’Essendilène et passons les falaises de Tin Taradjeli pour poursuivre notre chemin sur cette route parsemée de nids de poule. Elle conduit sur le plateau de Dider jusqu’à Illizi. A un peu plus de 200 km de Djanet, nous rejoignons le bivouac dans l’oued d’Askou, porte d’entrée du tassili Tadjélahine où nous attendent Mohamed et Amoud.
Mohamed est notre jeune chamelier de 25 ans. Discret et calme, il est venu accompagner de quatre chameaux aux caractères plus trempés que lui. Une discrétion qui ne l’empêche pas d’avoir un sourire digne d’une publicité pour une marque de dentifrice. Le midi, c’est souvent lui qui préparer le thé.
Je pars à la découverte de l’oued. Il est vert et fleuri. Kader m’apprendra plus tard qu’il a plus il y a deux semaines. Au fond de l’eharar (oued en tamacheq, la langue des Touareg), une guelta (poche d’eau naturelle en arabe) attire les chameaux en pâturage et des oiseaux. Pour moi, c’est une belle occasion de faire ma toilette. J’emprunte une bassine qui ne sert pas à la cuisine, la remplit d’eau et m’éloigne de l’aguelmam (guelta en tamacheq) pour ne pas le polluer.
Le soleil se couche derrière l’adrar (montagne en tamacheq). Les étoiles envahissent le ciel. Bientôt je m’endormirai mais pour l’heure, j’admire ce spectacle et imagine les prochains jours sur le tassili de Tadjélahine. Les peintures seront-elles aussi belles que le dit Henri Lhote ?
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.