En route pour Rumi Cruz

Uchucchacua/Laguna Ishqui - Premier jour du trek de Rumi Cruz

Focus Rando :En route pour Rumi Cruz
  • Distance parcourue : 18 km
  • D+450m
  • D-750m

En route pour Rumi Cruz

La nuit fut mouvementée, il semblerait que les mineurs partent et arrivent d’Oyon en plein milieu de la nuit. Nous partons tôt le matin en taxi pour nous rendre au point de départ de notre trek. Rumi Cruz est située juste au sud de la cordillère Raura, nous remontons la vallée jusqu’à la mine d’Uchucchacua qui extrait de l’argent, du plomb et du zinc. Comme toute les grandes mines, c’est une véritable ville : centrale hydroélectrique, logements des mineurs, hôpital, école, usine de traitement des minerais et toujours ces immondes déchets liquides et solides rejetés par les mines qui défigurent ici tout le haut de la vallée d’Oyon.

Nous passons le col Uchucchacua et redescendons de l’autre coté de la vallée, heureusement les versants orientaux de Raura et de Rumi Cruz sont encore libres d’exploitations minières. Je reconnais les quelques maisons qui marquent le début de notre itinéraire et je demande au taxi de nous laisser là, il a l’air de nous trouver un peu dingues, surtout quand je lui explique qu’on va marcher d’ici jusqu’au village de Rapaz. Cette fois ci nous y sommes, au milieu de nul part sur une piste entre Oyon et Cerro de Pasco, nous traversons entre les maisons et les enclos de lamas et franchisons la clôture pour débuter la traversée de la pampa de Michivilca : une grande zone humide qui s’étend sur environ 4 kilomètres.

Nous avons de la chance, les faibles précipitations de la saison des pluies de cette année à laissé la zone relativement sèche, le paysage est d’ailleurs très « jaune » et ressemble beaucoup plus à un paysage de Septembre que de Juin (entre Janvier et Juin les paysages sont normalement très verts).
Nous croisons des éleveurs, des ouvriers avec une pelle mécanique et une bonne dizaine de clôtures, cette partie de la vallée semble finalement bien peuplée, le fait qu’une bonne piste passe à quelques kilomètres joue sûrement !

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Arrivés au bout de notre première vallée, nous apercevons les lacs Raracocha au loin et nous partons à l’opposé pressés d’atteindre notre premier lac. Il est turquoise et très beau, ça s’annonce bien. On tombe en face d’un troupeau de vaches menées par un énorme taureau qui compte bien contourner le lac par le même coté que nous, étant donné que son cou et sa tête pèsent probablement plus lourd que nous trois réunis. On décide de monter un peu plus haut sur le talus, pour les laisser passer au bord du lac et ne pas les croiser de front. Comme toujours en montagne, notre prochain lac est invisible et on pense l’atteindre à chaque nouvelle bosse, c’est finalement après plusieurs petites montées que nous atteindrons le lac Pomacocha qui est enchâssé dans une sorte de cirque rocheux.

Après le pique-nique et de nombreuses photos, nous continuons notre montée vers un petit plateau qui surplombe la vallée vers laquelle nous nous rendons. La fameuse laguna Ishqui, celle qui a attiré mon attention sur cette région se dévoile enfin, elle est magnifique avec sa couleur bleue foncé et son contour turquoise… mais elle est encore loin, nous devrons descendre au fond de la vallée en hors sentier et traverser tout un pan de vallée avec rochers, épines et quelques passages où nous devrons escalader des petites barres rocheuses. Nous arrivons enfin en bordure de la laguna Ishqui en fin d’après-midi. Après un montage de camp rapide, je pars faire quelques photos aux alentours avant le coucher du soleil.

 

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