statistiques Matomo

Eurovélo 17 – ViaRhôna de Bellegarde à Lyon en bikepacking

Deux jours et plus de 200 km sur la ViaRhôna de Bellegarde à Lyon en vélo bikepacking. En route vers le Sud ! Récit et trace GPS.


Télécharger la "Trace GPS de la ViaRhôna de Bellegarde à Lyon" (209 téléchargements)
Focus Rando :Eurovélo 17 – ViaRhôna de Bellegarde à Lyon en bikepacking
2 jours +1190 m/-1350 m 246 km 2
Vélo & VTT Ligne Bivouac
Campagne, Forêt, et Rivière et fleuve Mai, Juin, Juillet, Août, et Septembre

J'avais déjà roulé une partie de la ViaRhôna sur l’Eurovélo 17 d’Annecy à la source du Rhône. Cette fois-ci, avec ma compagne Janine, nous décidons de la poursuivre dans l'autre sens, en allant vers le Sud. Nous n'avons que deux jours pour cette étape, nous décidons donc d'aller jusqu'à Bellegarde en voiture, puis de rejoindre la ViaRhôna à proximité en vélo, et nous pourrons revenir facilement à Bellegarde depuis Lyon par le train. Voici notre aventure !

Sommaire : Eurovélo 17 - ViaRhôna de Bellegarde à Lyon en bikepacking

J1. De Bellegarde à l'Étang de Pisse-Vieille

 + 640 m / – 740 m 114 km

Récupérer la ViaRhôna depuis Bellegarde, c'est 8 km de montée en pente douce, mais sur une départementale bien fréquentée. Il y a peu de morceaux de petites routes pour l'éviter. Une fois en haut, le plus dur de l'itinéraire a été fait, le reste ça déroule et c'est davantage sécurisé.

Une fois la ViaRhôna récupérée, l'itinéraire poursuit en descente jusqu'à la rivière des Usses, juste avant d'arrivée au Rhône à Seyssel et son joli vieux pont suspendu.

Passé le vieux pont de Seyssel et le centre historique, nous poursuivons en bord de Rhône où nous pouvons observer des ouettes d'Égypte et bien évidemment d'innombrables canards colvert, avant d'arriver au pont de Seyssel, haubanais celui-ci.

Ensuite, la piste cyclable se poursuit sur une digue pendant de longs kilomètres plats et paisibles. Nous faisons notre halte déjeuner dans le charmant village de Chanaz, que je connais bien pour m'y être arrêter en moto, vélo, et même paddle lors de ma descente du Rhône de Bellegarde à Aix-les-bains. Ici, c'est toujours un plaisir d'observer l'activité du canal de Savière.

Peu après Chanaz, la ViaRhôna quitte le Rhône pour longer un autre cours d'eau : la dérivation de Belley. Puis à un élargissement de cette dérivation, au lac de Lit au Roi, l'itinéraire enjambe le Rhône pour se retrouver dans le département de l'Ain. J'ai trouvé cet endroit particulièrement beau !

La ViaRhôna se poursuit ensuite pour passer sur une passerelle suspendue au-dessus du Rhône, de type pont himalayen, entre Virignin dans le département de l'Ain et La Balme dans le département de la Savoie. Longue de 170 mètres pour 2,20 mètres de largeur, la passerelle offre une vue imprenable sur le Rhône, en zone Natura 2000.

À Cordon, nous faisons une pause café au restaurant La Voile Blanche. Ce restaurant est un havre de paix avec vue sur la dérivation de Brégnier-Cordon, et nous nous disons que nous aimerions bien y revenir.

S'ensuit une succession de changements de rives, on traverse donc le Rhône à de multiples reprises sur des ponts divers et variés, dont le très beau pont suspendu de Groslée. Les paysages de moyenne montagne du Bugey en rive droite contrastent avec les paysages agricoles de la rive gauche.

En fin de journée, nous quittons le fil du Rhône pour nous diriger un moment vers l'intérieur des terres. La ViaRhôna permet ce détour afin de passer dans la très jolie ville médiévale de Morestel. Construite sur un promontoire, la cité permet d'admirer les vues alentours.

Enfin, alors que nous n'avions pas prévu de réchaud et nourriture pour le soir afin de manger au restaurant, il s'avère finalement assez compliqué de trouver un endroit ouvert. Nous sommes fin avril et la plupart des établissements n'ouvrent que le midi. Nous sommes fatigués de notre journée, et devant notre désarroi, le très sympathique gérant du restaurant Le 1960 nous propose de réouvrir ses cuisines pour nous offrir une entrecôte frites accompagnées d'une bière maison aromatisée au Rhum ! Nous garderons un excellent souvenir de cette soirée.

Moins d'un kilomètre plus tard, nous trouvons un superbe emplacement de bivouac au bord de l'étang de Pisse-Vieille, et après 114 km, un bon repas et des bières, nous nous endormons en un rien de temps.

J2. De l'Étang de Pisse-Vieille à Lyon

 + 550 m / – 610 m 132 km

Au petit matin, l'ambiance est superbe avec une brume qui se dissipe au-dessus de l'eau de l'étang de Pisse-Vieille. Cette humidité aura bien trempé notre tente MSR Freelite 2, mais à l'intérieur nous sommes bien au sec.

De nombreux étangs se succèdent, tous aux ambiances de brume qui se dissipe peu à peu. Entre la température fraiche du matin et l'humidité, nous supportons un moment nos doudounes.

Arrivés sur l'île de Sault-Brénaz, l'itinéraire fait un détour sur l'île, couper tout droit est aussi possible car le détour n'est pas grandiose. Juste après, au village éponyme, nous nous arrêtons pour un café croissant revigorant au soleil perçant.

Peu après, nous passons devant le château de Vertrieu. Ce château moderne du XVIIème siècle surplombe le Rhône en face de nous sur l'autre rive.

À Hières-sur-Amby, joli petit village, les premiers mètres de dénivelé depuis ceux de notre départ s'annoncent.

Nous évoluons maintenant davantage dans les terres, souvent agricoles, car nous quittons un moment la ViaRhôna pour faire un détour par la ville médiévale de Crémieu, où Janine se rend compte qu'elle a perdu une sacoche ! Et celle contenant ses effets les plus importants : clefs, porte-feuille, etc. Probablement s'est-elle décrochée dans le seul passage en gravel que nous avons eu. Nous revenons en arrière sur 18 kilomètres avant de la retrouver ! D'où une rallonge de 36 kilomètres sur notre parcours déjà bien long.

Nous mettons maintenant les bouchées doubles afin de ne pas prendre un train trop tard. Arrivés dans l'agglomération Lyonnaise, nous ne visitons donc pas la ville, mais nous connaissons déjà, et puis nous pourrons le faire lors de notre continuation de la ViaRhôna vers le sud. Affaire à suivre…

Guillaume Condat
Photo-reporter outdoor, c'est dans les Alpes autour d'Annecy que je passe mon hiver en splitboard ; l'été mon côté globe-trotter m'amène à pratiquer la plongée sous-marine à travers le monde. Aux inter-saisons, trekking, VTT, bikepacking, paddle, alpinisme et via ferrata viennent compléter ma passion pour les grands espaces !

Laisser un commentaire

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Share via
Copy link
×