Carnet : Traversée de l'Andalousie
- Tarifa – Pelayo
- Pelayo – Los Barrios
- Los Barrios – Castillo
- Castillo – Jimena de la Frontera
- Jimena de la Frontera – Ubrique
- Ubrique – Montejaque
- Montejaque – Ronda
- Cuevas del Becerro – Cortijo Nuevo
- Cortijo Nuevo – Ardales
- Ardales – Valle de Abdalajis
- Valle de Abdalajis – Antequera
- Antequera – Cuevas Bajas
- Cuevas Bajas – Lucena
- Lucena – Cabra
- Cabra – Baena
- Baena – Castro del Rio
- Castro del Rio – Santa Cruz
- Santa Cruz – Cordoue
- Cordoue – Cerro Muriano
- Cerro Muriano – Villaharta
- Villaharta – Puerto Calatraveno
- Puerto Calatraveno – Alcajaceros
- Alacajaceros – Hinojosa del Duque
- Hinojosa del Duque – Monterrubio
Le réveil est matinal en prévision de la longue étape qui nous guette. La salle du bar où nous prenons le petit déjeuner est animée et bruyante. C’est habituel dans ce pays où les nombreux cafés, véritable institution sociale et conviviale, sont très fréquentés et où les conversations des consommateurs tentent de surpasser le son des postes de télévision. Nous traversons une nouvelle fois le village et il nous faut marcher 2 kilomètres pour sortir de la zone urbanisée.
L’itinéraire emprunte ensuite, tantôt des chemins sablonneux faciles, tantôt des chemins en bordure de champs envahis par les herbes. Nous découvrons un paysage de plateau légèrement mamelonné sous un ciel d’une grande pureté qui laisse apparaître avec netteté quelques massifs montagneux lointains. Les champs, principalement de culture fourragère, se succèdent et offrent une palette de couleurs variées dans des formes géométriques diverses.
Les 10 premiers kilomètres sont parcourus rapidement et sans voir le temps passer. Je ne me lasse pas d’observer ces grands espaces et mon esprit vagabonde sur ces pistes faciles. Le rythme est rapide, mes douleurs au pied semblent stabilisées et, contrairement à ce que je craignais, cette étape de plus de 30 kilomètres devrait se passer sans trop de mal. À l’exception d’un cycliste et d’un paysan obligé de rappeler ses chiens qui nous poursuivent en montrant les crocs nous ne rencontrons personne durant ces heures de marche. Les zones cultivées laissent peu à peu la place à des zones de jachère où la nature reprend ses droits. Dans ces espaces, de nombreux portails subsistent bien que nous ne rencontrons pas trace de troupeaux. Après avoir traversé une voie ferrée bordée de bâtiments ruinés le paysage devient plus « montagnard » avec des espaces herbeux dégagés qui dominent les vallées alentour.
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Le rio Zujar déploie ses méandres au creux des vallons et son ruban verdoyant attire les oiseaux qui nous régalent de leurs chants.
Nous rejoignons la route alors qu’il reste encore plus de 8 kilomètres à parcourir. Heureusement, la petite route est peu fréquentée mais cette fin d’étape va nous paraître bien longue et monotone sur ces lignes droites qui nous incitent à forcer le pas au risque de réveiller les douleurs. Le passage de l’Andalousie à l’Estrémadure est matérialisée par un changement de revêtement et un panneau.
La joie d’avoir réussi à traverser l’Andalousie depuis Tarifa est estompée par la perspective des kilomètres douloureux qu’il nous reste à parcourir avant l’arrivée. Le bitume renvoie la chaleur du soleil qui nous fait face et j’essaye de faire le vide, de regarder juste devant moi et non pas au loin vers cet horizon qui ne s’approche jamais. Enfin, Monterrubio apparaît au pied d’une petite montagne.
Les abords, comme souvent, présentent peu d’attrait avec des hangars industriels et agricoles, mais, qu’importe, le but est proche et quelques centaines de mètres dans les rues du village nous mènent à l’hostal où nous bénéficions d’un tarif pèlerin plus économique que celui annoncé à la réservation.
Prochaine étape de notre traversée de l’Espagne : la traversée de l’Estrémadure. A découvrir bientôt sur I-Trekkings.