Kyle Farmhouse – Glenmalure

• Distance : 24 kms
• Dénivelé positif : + 850 m
• Dénivelé négatif : – 940 m
• Temps de marche : 5h30

Il fait un temps magnifique ce matin après la pluie de la nuit et les couleurs sont éclatantes malgré la présence de gros nuages. On repart donc pour une longue étape avec un dénivelé découpé en 3 bosses de 100, 200 et 300 mètres de dénivelé pour faire simple mais le résultat sera différent. On commencera par quelques petites routes tranquilles entrecoupées de chemins mais après 5 kms cela sera fini avec maintenant une grosse majorité de chemins jusque Dublin. On fait la première pause puis l’itinéraire s’élève dans la forêt, nous serons doublé par un vététiste et lorsque nous redescendrons ce sera plusieurs trekkeurs, lourdement chargés car équipés pour le camping, que nous croiserons. Je discute d’ailleurs un moment avec un couple qui m’indique que cela a l’avantage de pouvoir s’arrêter où l’on veut; je pense alors au boulot que j’ai eu pour trouver et réserver les hébergements.

On fait une deuxième pause sur le pont de Ballyteige puis le chemin descend à droite dans un magnifique sous-bois très clair où le soleil vient éclairer les mousses au sol puis nous repartirons vers les hauteurs par un chemin en forte pente encombré de branchages car il vient d’être élargi. Nous croisons de temps à autre de sommaires abris en bois car nous sommes loin de tout et rencontrons un homme en train de préparer des grillades pour ses petits-enfants afin de les initier au trek. L’odeur de la viande rôtie emplie nos narines mais nous grimperons encore ce dernier raidillon avant de faire la pause dans une clairière au soleil durant laquelle de nombreux randonneurs et randonneuses passeront en nous enviant à leur tour.

On repart pour finir l’étape mais cette fois nous traversons d’immenses zones fraîchement déboisées et rencontrerons une déviation du parcours à cause de travaux forestiers. N’ayant pas lu ou pas compris les panneaux, Henri et Jean-Marie, qui ouvrent la marche, sont restés sur l’itinéraire normal et nous prenons donc le risque de passer quand même. Nous débouchons alors dans un vaste étendue, transformée en champ de bataille mais aucun bruit de machine et nous continuons: c’est samedi et les travaux sont certainement suspendus pour le week-end mais rien ne l’indique. On retrouve la fin de déviation un peu plus loin et nous pouvons donc maintenant faire une pause avant d’attaquer la dernière descente.

On aura cependant un passage très boueux et faudra passer sur les pierres et les branches pour éviter d’être attiré par les profondeurs de tourbe. Encore quelques lacets de pistes forestières et nous débouchons sur la route juste après une borne qui indique que nous sommes au milieu de l’itinéraire.

Accueil chaleureux par Maura dans sa ferme auberge qui est plus calme que le pub et les parkings saturés en face. Nous prendrons le repas au pub où l’on nous a réservé une table dans un salon puis Christiane et moi resterons boire une bière en attendant la music live prévue vers 22h30, tout en discutant avec nos voisines de table qui feront également l’étape à pied demain. Un premier couple puis une femme seule avec une guitare chanterons des chansons de leur composition et nous profiterons d’une pause avant minuit pour s’échapper et rejoindre le reste de notre troupe, endormi depuis longtemps.

Stephane59

J’ai parcouru la France à vélo puis, Fondateur et Président du Randonneur Club des Monts de Flandre, depuis plus de 20 ans, j’organise avant tout des randonnées dans les Flandres chaque semaine et dans la région Nord-Pas de Calais ou la Belgique une fois par mois.
J’organise ensuite plusieurs fois par an des week-ends et séjours plus longs pour les membres de l’association et nous avons déjà parcouru plusieurs destinations de trek: Haut-Atlas au Maroc, Highlands en Ecosse et dernièrement le Tour des Annapurnas au Népal mais également des découvertes par le biais de la randonnée. (Ardennes, Bruxelles, Amsterdam, Luxembourg, Tour du Mont-Blanc, Tour des Ecrins, Stevenson, …etc.)
A titre personnel, j’ai également gravi les sommets équatoriens, (Chimborazo et Cotopaxi) effectué quelques randonnées en Nouvelle-Zélande (Tongariro Crossing) et découvert Les Canaries ou Madère avec le sac sur le dos.
Bien sur, c’est toujours avec un appareil photo autour du cou (et surtout devant l’oeil) que je parcours les chemins.
Avec ma compagne, nous avons un gîte au Mont des Cats et depuis ma cessation d’activité en 2012, nous passons plus de temps en voyage.
Je suis également bénévole à la FFRandonnée dans le cadre du Programme Numérique.
Mon plaisir, c’est de parcourir la nature et surtout d’en faire profiter les autres.