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Látravík – Hesteyri

2ème jour de notre trek dans l'Hornstrandir entre Látravík et Hesteyri. Nous changeons notre itinéraire compte-tenu de la présence de névés imposants.

Focus Rando :Látravík – Hesteyri
  • D+ : 430 m
  • D- : 445 m
  • Distance : 16,2 km
  • Temps de marche : 7h00

7h30. On se réveille difficilement. Il fait toujours aussi froid dans la cabane. Dehors, le ciel est gris mais les nuages sont nettement moins menaçants et le vent a baissé d’un ton. Comme il ne pleut plus, on en profite pour faire sécher les chaussures, les semelles et les chaussettes qui sont encore bien humides. Le vent a des pouvoirs redoutables pour faire sécher le linge.

Cabane de Stakkadalur

Retour à Hesteyri

Pendant ce temps là, nous prenons notre petit-déjeuner. Johanne n’est pas très enclin à faire l’itinéraire de base et moi je n’ai pas envie de l’emmener dans cette galère. Nous décidons donc rapidement de ne pas nous y engager. Trop de neige et de glace sur les cols. Sans raquettes et sans crampons, ce n’est vraiment pas safe. Que faire ? Nous décidons de retourner à Hesteyri pour y prendre le bateau qui passe le lendemain avec l’idée de nous rendre ensuite dans le Veiðileysufjörður pour rejoindre à pied les falaises d’Hornbjarg. Hors de question pour autant de rentrer par le même chemin, d’autant que la météo s’améliore rapidement et que c’est un grand ciel bleu qui nous domine.

Látravík

9h30. Nous prenons la direction de la plage de Látravík. Derrière elle, le sable balayé par le vent recouvre une épaisse couche de neige glacé. Je n’ai jamais vu ça ailleurs auparavant. Nous nous dirigeons vers le Mannfjall (272 m) qui domine l’océan Atlantique. Nous le contournons par un gros pierrier qui s’échoue dans la mer. Nous croisons nos premières empreintes de renard arctique. Nous ne verrons hélas pas l’animal de la journée.

Où passer le gué ?

Nous longeons la rivière Miðvíknaos Il est prévu selon la carte et le GPS de la couper à la sortie du lac Miðvík. Mais, le niveau d’eau est particulièrement élevé. Johanne voulait passer à l’embouchure mais avec le matériel photo et vidéo, je préfère ne pas tenter le coup. Nous longeons donc le cours d’eau pendant un bon moment et finissons par le couper à trois reprises sur des portions courtes et peu profondes. L'eau est glaciale ! Une fois sortie de ce passage, nous nous arrêtons pour manger nos plats lyophilisés. Avec ce beau temps, nous avons le temps de nous arrêter une heure pour reprendre de l’énergie.

Un petit gué à traversée

Tous les chemins mènent à Hesteyri

La pente se fait de plus en plus raide. Nous apercevons quelques cairns qui balisent grossièrement l’itinéraire (il n’y en avait pas depuis le matin). Nous passons à l’est du Litlafell (467 m). Les névés sont de plus en plus présents. Le vent s’est levé. Il est glaciale. Le ciel reste au beau fixe. Nous devons nous détourner de la trace GPS car elle traverse des congères.

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  • Acheter des produits et des vêtements qui durent
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Dans la descente, Johanne commence à fatiguer. Manque de chance, je fais une erreur de balisage et nous voilà dans le mauvais vallon. En quelques minutes, notre itinéraire s’est vu rallongé de quelques kilomètres. Nous retrouvons le sentier côtier. Il est détrempé à cause de la fonte des neiges. Hesteyri est en vue. Il nous faut cependant un certains temps pour rejoindre la ville fantôme car c’est un vrai marécage que nous devons passer.

Panorama sur la baie de Látravík

Nous arrivons fatigué. Nous plantons la tente dans l’espace bivouac. Un couple d’australien a déjà installé leur camp. L’aire comprend deux tables de pique-nique, un point d’eau et un toilette.

Pendant que Johanne prépare le repas, je vais sur la plage observer les oiseaux : sternes arctiques, eiders à duvet, harle huppée, phalarope à bec étroit, pluviers dorés, goélands et mêmes cygnes chanteurs en seulement quelques minutes. L'avifaune est riche dans le fjord alors que nous n'avons rien vu dans l'intérieur des terres. 

Baie d'Hesteyri

Le bivouac à Hesteyri

Nous dinons face à la mer et nous couchons au son des sternes arctiques et du clapotis des vagues qui déferle sur le sable.

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