- Mar 17 : +826m; -659m
Il a plu une partie de la nuit, et le vent a soufflé en rafale. J’ai alterné les phases de sommeil et d’observation, vérifiant que ma tente ne prenait pas l’eau tandis que la toile extérieure claquait et venait en contact avec le tissu intérieur. Au levé, une trouée dans le ciel nous laisse le temps de plier et ranger les affaires.
J’ai mal mis le plastique placé sous la tente qui protège le sol contre la remontée d’humidité. Lorsque j’ai monté la tente, il dépassait du sol, si bien qu’il a fait rigole et l’eau de pluie a ruisselé entre le sol de tente et le plastique. Ce matin le dessous de mon matelas est trempé. Ce n’est pas le moment de tenter de le faire sécher.
Nous quittons le site et allons nous installer dans le porche d’entrée de l’église qui nous abrite autant de la pluie qui menace que du vent. J’en profite pour dérouler et étendre mon matelas le temps du petit déjeuner. Pendant que Vincent repart au site chercher sa cuillère qu’il a oublié, nous nous faisons engueuler par un passant. Notre présence semble déranger.
Il y a d'excellentes occasions de faire de bonnes affaires voire même de très bonnes affaires pendant cette période de soldes (8 janvier au 4 février 2025). Afin de ne pas céder aux tentations déraisonnables des soldes, voici quelques règles à suivre pour acheter responsable :
- Acheter des produits et des vêtements dont vous avez besoin
- Acheter des produits et des vêtements qui durent
- Préférer les marques qui s’engagent pour l’environnement
- Préférer les produits et les vêtements qui favorisent les circuits courts de production (made in France, made in Europe)
Voici quelques offres de nos partenaires :
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Nous partons tardivement. Nous manquons un raccourci qui coupait brutalement les lignes de niveau. Au lieu de cela nous longeons agréablement la rivière, avant de monter progressivement vers de nouvelles crêtes. Nous atteignons d’anciennes carrières de roches dans un paysage bucolique où l’histoire se mêle à la nature. Nous continuons de grimper, arpentant dans le longs de vallons verts plantés de gros rochers qui me rappellent le Burren irlandais. Encore de longues landes, puis un environnement où Vincent voit apparaitre les personnages du Seigneur des anneaux, fortement inspiré par ces contrés sauvages.
Une ancienne bergerie en ruines est un endroit idyllique où se reposer quelques minutes. Le temps ne sait sur quel pied danser. Alternance de pluie et d’éclaircies. De nouveau nous descendons vers une vallée puis remontons sur le versant opposé en suivant une voie romaine. Les kilomètres défilent lorsqu’enfin nous trouvons une route qui sonne pour nous comme le moment de pause. Sur les bords d’une rivière nous trouvons un piètre abri du vent pour allumer les réchaud et absorber l’énergie qui commence à faire défaut. La chaleur des plats fait du bien. La journée est loin d'être terminée. Nous quittons le Beacons Way car nous craignons qu’en le suivant nous ne puissions trouver de terrain de bivouac. Ce dernier suit des crêtes et l’expérience que nous avons maintenant de ce milieu ne nous donne pas beaucoup d’espoir. D’autre part nous préférons limiter le dénivelé ; la marche y est plus abritée et les jambes moins exposées. Nous décidons alors de suivre la route sur quelques kilomètres qui paraissent n’en jamais finir, puis obliquons sur un sentier qui présente comme objectif premier une cascade à atteindre. La distance parcourue semble interminable. C’est une petite victoire que de voir enfin se profiler la rivière et d’entendre le son continu de la petite chute d’eau qui s’écoule en amont. Je m’affale sur mon à dos posé au sol, et m’offre quelques minutes de repos, étendu dans l’herbe, avalant une barre chocolaté.
Mais il faut déjà remettre le sac sur le dos, et se remettre en marche. Nous retrouvons une route romaine qui nous amène jusqu’à un plateau après une montée progressive. A partir de là nous pouvons espérer trouver un endroit pour dormir. Concrètement aucune zone n’offre de possibilité. Je suis nos pas lents qui centimètre après centimètre nous déplacent sur la carte. La seule solution est de poursuivre encore. Nous quittons le large chemin auprès d’un bosquet, pour bifurquer à 90° vers la droite. Nous nous armons de courage pour aborder la dernière montée de la journée, et nous hisser au sommet d’un petit col. Une descente en une longue progression vers la route que nous apercevons sur notre gauche, nous y conduit enfin. Nous savions que nous y trouverions un parking. Mais ici encore, le bivouac semble compromis. Nous nous apprêtons à continuer de marcher, et grimper le col par la route, lorsque je repère sur la carte un symbole qui m’interpelle. Tentant de déplier la carte, pour lire la légende que le vent et les plis du papier me donnent du mal à trouver, je fais une découverte appréciée de tous : à coté du petit triangle rouge repéré est apposé l’inscription « auberge de jeunesse ». Nous décidons de nous y diriger, en contre bas d’un bois, accessible par un chemin boueux. L’auberge est ouverte. Nous prenons une chambre. La journée longue et éprouvante se termine par une douche et une bonne bière devant les plans dépliés de la région afin de dresser l’itinéraire du lendemain.
Enseignant en sciences physiques, je profite de mon temps libre pour m’envoler vers de nouvelles destinations…Amoureux de voyages, passionnés par les rencontres, mon sac à dos n’est jamais bien loin…