Le pèlerinage de Shikoku à vélo

Au Japon, le pèlerinage de Shikoku est aussi connu que le Compostelle en Europe. Reliant 88 temples bouddhistes sur 1 200 km, il exerce la même fascination.


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Focus Rando :Le pèlerinage de Shikoku à vélo
3 jours +1401 m/-1555 m 72,7 km 1
Vélo & VTT Boucle Chez l habitant et Hôtel
Japon Avion
Campagne, Forêt, Montagne, et Rivière et fleuve Mars, Avril, Mai, Juin, Juillet, Août, Septembre, Octobre, Novembre, et Décembre

Le pèlerinage de Shikoku, c’est le Compostelle japonais : tout aussi connu, tout aussi couru. A la fois épopée spirituelle et odyssée sportive, il consiste à relier 88 temples bouddhistes qui jalonnent en quelque 1 200 km le pourtour de la grande île de Shikoku dans le sud du Japon. J’y ai goûté une petite semaine durant. A vélo, j’ai en effet découvert les premiers tronçons. Juste assez pour me donner envie d’y retourner.

Une formidable aventure que le pèlerinage de Shikoku ! Sur tous les plans. Une véritable plongée dans un autre monde, avec de nouveaux horizons, de nouvelles perspectives. J’ai une chance folle : ce nouveau voyage au Japon est le second en quelques mois ! Après la découverte de l’île de Hokkaido à l’occasion du sommet mondial du voyage d’aventure organisé par Atta (Adventure travel trade association), je suis en effet de retour dans ce pays singulier. Ma bonne étoile, mon karma ? En tout cas, plus encore que la première fois, ce séjour me marque durablement. Mes aventures sur le pèlerinage de Shikoku ne durent qu’une semaine. Mais, indéniablement, pour moi il y a un avant et un après. Car, le pèlerinage de Shikoku présente certes des airs de famille avec le chemin de Saint-Jacques de Composte. Avec une dimension supplémentaire : celle d’un réel cheminement pas forcément religieux, en tout cas spirituel. Elle lui confère un attrait et un impact évidents.

Voici une vidéo qui peut vous donner une idée à quoi ressemble le pèlerinage de Shikoku au Japon.

Jour 1, du temple 1 au temple 6

+ 156 m / – 139 m 24,6 km

Mes aventures à vélo sur le pèlerinage de Shikoku débutent… en bateau. En quelques minutes à pied depuis l’hôtel, je rejoins un embarcadère en plein centre-ville de Tokushima. Là, j’embarque sur un gros canot, direction le large fleuve Yoshino qui va se jeter, non loin d’ici, dans l’océan Pacifique. Une manière sympa de voir la ville sous un autre angle. En fait, Tokushima est une petite Venise japonaise avec quantité de rivières et canaux : pas moins de 1 660 ponts dans une ville qui est somme toute pas très grande avec ses 250 000 habitants ! Cette mini-croisière est aussi une manière de rappeler les débuts du pèlerinage de Shikoku, au XVIIe s lorsqu’on arrivait à Shikoku par bateau. En tout cas, on s’épargne une grande partie de la banlieue.

Une fois juché sur mon vélo, un Vae qui m’attend bien sagement sur une berge, je fais mes premiers tours de roue à Shikoku. Sans stress, bien que roulant à gauche: la circulation sur ces petites routes n’est pas vraiment tumultueuse. De toute manière, les automobilistes japonais sont particulièrement sages et respectueux. Ici, le cycliste pas plus que le piéton ne craint pour sa vie… De plus, l’itinéraire est quasiment plat. Il laisse tout loisir d’observer la campagne environnante. En l’occurrence des rizières, délaissées en ce début décembre, la moisson est finie depuis quelques semaines déjà.

En fin de matinée, j’arrive à Riozen-ji, le temple n° 1. Tous les 88 temples ont évidemment des noms, mais les numéros sont tellement plus commodes ! D’autant, qu’ils donnent une idée de la progression. Quoi qu’il en soit, c’est un magnifique ensemble de bâtiments en bois dont les plus anciens datent du VIIe et VIIIe s, comme d’ailleurs la plupart des autres temples du pèlerinage de Shikoku. Je me sens assez gauche. Il me faut assimiler beaucoup de choses : la beauté des lieux, les objets sacrés dont ils sont garnis, mais aussi le comportement des autres pèlerins. Car moi aussi, à partir de maintenant, je me considère comme un pèlerin. J’observe leur manière de faire, les règles à respecter. Il en est de même dans les temples suivants, très proches les uns des autres. Et tous sont très beaux, impressionnants. C’est la fin de l’automne, les ginkgo biloba et érables du Japon qui les protègent tout en les mettant en valeur sont merveilleux dans leur parure dorée. Au temple n°3, adossé à la montagne et très beau, je sacrifie à un mythe qui veut que l’on vivra vieux, si l’on aperçoit son reflet dans l’eau d’un puits. Victoire, je le vois !

Le soir venu, le véritable choc m’attend au temple n°6, Anraku-ji. D’abord parce que je vais y passer la nuit. Une dizaine seulement des 88 temples hébergent des pèlerins. Ma « cellule » est en fait tout comme une petite chambre d’hôtel, spartiate, dans un bâtiment relativement récent. Seul un système de sonorisation, que l’on peut d’ailleurs couper, rappelle que je suis dans un monastère. Ici, comme dans tout habitat traditionnel, la vie se passe au ras du sol. La petite table basse est quasiment à même le plancher, à peine surélevée de quelques cm. Je découvre aussi le futon et la couette que l’on sort du placard pour les déplier sur le tatami. Puis vient le repas en commun, au réfectoire. Si le décor est, comme je m’y attendais, plutôt austère, les plats -une bonne demi-douzaine-, eux, sont franchement savoureux ! Je me régale.

Vient ensuite une cérémonie religieuse, empreinte à la fois de dignité et de recueillement. D’un certain faste aussi, car le décor est magnifique avec toutes ces anciennes statues. Tout m’impressionne.

Une tenue et un rituel

L’habit ne fait pas le moine, prétend le dicton. En tout cas, à Shikoku, il fait le pèlerin. Car le « henro » -le mot japonais qui désigne celui qui effectue le pèlerinage de Shikoku- revêt ce qui ressemble fort à un uniforme. A l’entrée du temple n°1, à une vingtaine de km de Tokushima, des mannequins présentent tenues et équipement devant une grande boutique. Le vrai pèlerin trouve là tout ce qui lui est nécessaire.

Et il lui faut pas mal de choses. Pour commencer, une tunique blanche : ce sera vraiment son signe distinctif. Blanc, comme la couleur du deuil, parce qu’il quitte son ancienne vie. Le pèlerin de Shikoku porte encore une étole autour du cou, un chapeau conique, tient un bâton muni d’une clochette. En bandoulière, une besace, blanche aussi de préférence. Dans celle-ci, le « nokyocho », un carnet, ou plutôt un livre qui va s’orner des tampons et calligraphies de chaque temple visité, comme la crédentiale pour le Compostelle. Autres attributs : un rosaire, des petites bougies blanches, des bâtonnets d’encens. Ceci dit, une précision d’importance : rien n’est obligatoire, chacun fait comme il l’entend.

A l’entrée de chaque temple, le rituel est immuable : le pèlerin s’incline profondément avant d’y pénétrer, pied droit en premier. Puis, à une fontaine, il se purifie les mains et la bouche. Ensuite seulement, il va se recueillir.

Jour 2, étape de liaison vers Kamikatsu

Ce deuxième jour, tout comme la météo le prévoyait, il pleut à verse. Le programme est chamboulé en conséquence : aujourd’hui, pas de vélo. Au menu, un transfert pour rejoindre une vallée retirée, à deux heures de route. Situé en montagne, entouré par des forêts de cèdres, Kamikatsu fait partie des « plus beaux villages du Japon ». Et il est surtout connu pour sa démarche « zéro déchet », engagée depuis une 20aine d’années. C’est une association locale baptisée « inow » -le mot japonais pour maison, le foyer- qui en est à l’origine. Comme le mauvais temps nous empêche de rouler, nous en profitons pour visiter le centre de tri, exemplaire et remarquable. Par exemple, le papier journal ou le carton, pour ne parler que de choses simples, ne vont absolument pas dans le même bac… Tous les habitants du village jouent le jeu.

L’effort de tri s’accompagne encore de boutiques solidaires et d’un café-espace de co-working. Le tout fonctionne de manière méthodique, à la japonaise donc, mais aussi conviviale dans un esprit très sympathique.

Après cela, visite chez un producteur de thé vert, une des richesses de la région. Daïchi Hyakuno, 38 ans, est passé maître dans cet art. Il ramasse les feuilles dans la montagne alentour, la plupart dans des plantations abandonnées, pour ensuite produire quelque 120 kilos de thé vert fermenté, essentiellement du bancha tea. C’est un thé du soir, pas très fort, qui se boit tiède -en dégustation tout au moins- pour en apprécier toute la subtilité. Une soixantaine de producteurs sont encore en activité, le plus souvent en famille, autour de Kamikatsu.

Jour 3, autour de Kamikatsu

+ 156607m / – 476 m 13,4 km

Le beau temps est de retour, on reprend donc les vélos. En ce début décembre, il fait certes un peu frais ici en début de matinée, mais le temps est bien meilleur qu’en Europe. Je roule la plupart du temps en short, ce qui est bien agréable. Au départ de notre chambre d’hôtes, dans la campagne au-dessus de Kamikatsu, c’est une belle virée dans la montagne qui nous attend. Pas de temple au menu de cette nouvelle journée sur le pèlerinage de Shikoku. Ceci dit, il faut savoir que les bouddhistes vénèrent la nature, pour laquelle ils manifestent le plus grand respect, tout autant qu’une déité !

La rando commence dans de grandes forêts de cèdres et de hauts bambous. De temps en temps, un érable du Japon dont les feuilles ont viré au rouge cramoisi ou à l’orange vient mettre une touche colorée dans cet océan vert. L’effet est spectaculaire. Dans une trouée boisée apparaissent les premières rizières en terrasses, à Kashihara. Elles comptent parmi les plus belles du Japon, font le bonheur des photographes avec cet arrière-plan de montagnes qui semblent se superposer les unes sur les autres. Pour les voir sous leur meilleur jour, il faut venir durant l’été lorsque le riz est encore vert et qu’elles sont en eau. Ou au début de l’automne, juste avant la moisson. Rien de tout cela en ce moment, mais le paysage ne perd rien de sa majesté. Un peu plus loin, nouvel arrêt pour admirer un antique système d’irrigation, adossé à une cabane : des godets de bois, qui montent l’eau d’un étage à l’autre des rizières. Ingénieux ! Enfin, si les rizières sont belles, il faut encore savoir que le riz produit ici est aussi très apprécié des connaisseurs.

La pause de midi se déroule autour d’une superbe construction en bois, surmontée d’un toit de chaume. Plantée au sommet d’une colline, à Yaeji, elle est vieille de plus d’un siècle et a fière allure. Elle sert de cadre à toutes sortes d’activités destinées à transmettre le patrimoine régional. Tout, depuis le savoir-faire ancestral jusqu’aux us et coutumes. Le village lui-même, dont on fait le tour un peu plus tard, est d’ailleurs très séduisant. Massées autour d’un très vieux temple, les maisons sont pour la plupart elles aussi très anciennes. Et dans l’un des vergers qui les surplombent, je suis réquisitionné avec un joli sourire pour participer à la récolte du yuko. C’est un fruit rare, issu du croisement d’un citron et d’un yusu, qui arrive à maturité maintenant. Je goûte tout en cueillant : c’est quand même très amer.

88 temples sur 1 200 km dans les pas de Kobo Daishi

Le pèlerinage de Shikoku représente la bagatelle de 1 200 km : il s’agit en effet de relier 88 temples, dans les pas de Kôbô Daishi. Ce moine est le fondateur au VIIIe et IXe s d’une des principales branches bouddhistes, l’école Shingon. Numérotés de 1 à 88, les temples ont pour la plupart été fondés à son époque. Ce sont donc très souvent des monuments historiques, disséminés dans les campagnes ou au sommet de montagnes. Le pèlerinage de Shikoku lui-même bénéficie depuis 2015 du label Japan Heritage, qui rassemble le patrimoine matériel et immatériel du pays.

Le pèlerinage de Shikoku forme une boucle, le plus souvent le long des côtes mais pas seulement puisqu’il fait aussi pas mal d’incursions dans les terres. A la différence de Compostelle, il n’y a donc pas un but géographique à atteindre. Fidèle à la philosophie bouddhiste, la raison d’être de ce pèlerinage est de l’effectuer, tout simplement. Il n’y a pas de sens obligatoire, chacun fait comme bon lui semble. De la même manière, le pèlerinage de Shikoku peut se faire tout d’une traite ou par tronçon. A pied, à vélo ou en voiture. Évidemment, les puristes choisiront la marche à pied, pour rester fidèle à l’esprit de Kobo Daishi. Dans ce cas, le pèlerinage de Shikoku représente une bonne quarantaine de jours.

Autre différence notable avec Compostelle, les pèlerins sont très respectés à Shikoku. Fréquemment, les habitants leur font des offrandes, les nourrissent.

Jour 4, de Kamikatsu au temple Tayriu-ji

+ 638 m / – 940 m 34,7 km

Un final en apothéose : cette dernière journée de mon pèlerinage de Shikoku à vélo est franchement grandiose. Tout y est : des paysages extraordinaires, les temples parmi les plus spectaculaires du pèlerinage, tout cela sous un beau soleil. Encore que le début du parcours m’agace un peu : le guide, sans doute stressé par la longue journée qui nous attend, nous fait emprunter la voie rapide plutôt que les petites routes qui traversent les villages. Ceci dit, comme partout au Japon, la circulation y est limitée à 60 km/h quand ce n’est pas moins.

Une vétille, vite oubliée par la beauté du premier temple visité aujourd’hui. Il nous attend près de Katsuura, au sommet d’une montagne. Et d’une longue montée de presque 4 km, plutôt rude… La petite route tranquille serpente dans la forêt, entre les bambous, les cyprès et les cèdres, et je prends mon temps. De la même manière, je savoure le plaisir de déambuler dans le temple Kakurin-ji, le n°20. Très ancien, orné de nombreuses statues en bois représentant des grues du Japon, il est franchement superbe. Sans doute grâce à sa situation isolée, il n’a jamais eu à subir de malheur. Tout juste s’il a été agrandi, dans un passé récent.

Après la redescente, nous bifurquons pour suivre la vallée de la Naka, une rivière qui se fraie son chemin tantôt entre d’étroites gorges, tantôt avec un lit très large. La route qui la longe est à l’avenant : parfois sinueuse, étriquée, puis elle se fait rectiligne, rapide. Sans raison d’ailleurs, car il n’y a quasiment aucune circulation. Voilà qui me laisse tout loisir d’admirer les splendides panoramas, quelques vieilles maisons aussi, de m’arrêter n’importe où sans me soucier du reste. Mon chemin continue ainsi, de bien belle manière, jusqu’au téléphérique qui mène au temple 21.

Tayriu-ji est l’un des endroits les plus vénérés du pèlerinage de Shikoku. C’est là en effet que Kobo Daishi a vécu l’un des principaux évènements de son existence. L’un des plus hauts aussi, des plus difficiles à atteindre. Sans le téléphérique, y grimper représente plus de 3 heures de marche éreintante. Franchement, je l’aurais fait volontiers, mais l’emploi du temps est trop serré. Là-haut, je déambule d’un temple à l’autre. Car, en fait Tayriu-ji est un vaste ensemble de temples et pagodes qui trônent sereinement, dominant la vallée, dans un somptueux décor de montagnes.

Pèlerinage de Shikoku à vélo (Japon)

C’est ici que se termine mon périple à vélo. Mais pas le pèlerinage, puisque je verrai encore un autre très beau temple, Dainichi-ji, le n°13. Et y vivrai une belle expérience, en cette fin d’après-midi, lors d’une cérémonie présidée par un jeune moine. De manière simple, il se livre, détaille quelques pans de sa foi. Quelques clés du bouddhisme aussi, « plutôt philosophie que religion ». Je creuserai la question. Ce premier tronçon du pèlerinage de Shikoku est aussi appelé « Chemin de l’éveil. » Il porte bien son nom.

Informations pratiques

Le site de l’office de tourisme de la préfecture (l’équivalent du département français) de Shikoku présente les grands principes du pèlerinage, ce qu’il faut savoir.

D’autres sites facilitent la préparation et l’accomplissement du pèlerinage, avec des cartes, une échelle des distances et temps de trajet avec localisation gps.

Activités

L’agence Kochi Amigo, basée dans la ville de Kochi comme son nom l’indique, est spécialisée dans le tourisme d’aventure que ce soit à pied ou à vélo. Elle organise ainsi des circuits à vélo tout compris (avec transfert de bagages et véhicule d’accompagnement), à la demande sur tel ou tel tronçon du pèlerinage. Ou ailleurs. Composée de guides multilingues, Kochi Amigo s’occupe de tout, fournit les vélos (à assistance électrique et d’une grande autonomie). Pour l’avoir testée, c’est une organisation sans faille assurée par une équipe sérieuse et sympathique. Je recommande chaudement !

A Tokushima, petite croisière fluviale avec Hyotan-jima Cruise : on part du centre-ville pour rejoindre le fleuve Yoshino, observer les pêcheurs. Dépaysant et sympa.

Des guides et des ouvrages

L’escale à Tokyo est quasi obligatoire, tandis que Kyoto est facilement accessible depuis l’île de Shikoku : autant en profiter pour visiter ces deux villes, parmi les plus belles du Japon. C’est ce que j’ai fait. Voici une sélection de guides qui m’ont beaucoup facilité la vie :

Japon, chez Lonely Planet, l’incontournable du voyageur au pays du Soleil Levant que l’on peut acheter par chapitres en numérique. Il existe aussi plusieurs autres ouvrages dont un consacré plus spécifiquement à « Tokyo, Kyoto et alentours ».

Bonnes adresses

A Tokushima, l’hôtel Sunroute (3*) se trouve juste en face de la gare centrale, et de la gare routière. Confortable, avec des chambres spacieuses, pratique et efficace. Il est doté d’un onsen (bain traditionnel d’eau thermale).

A Tokushima encore, cette fois tout à côté de l’aéroport, l’hôtel Route Inn est lui aussi un grand hôtel très moderne. Il offre aussi un onsen.

Dormir dans un temple, en l’occurrence le n° 6 Anraku-ji, est une expérience unique. Ici, elle peut s’accompagner de méditation guidée et d’autres exercices comme par exemple de la calligraphie traditionnelle. Les chambres offrent soit des futons, à la japonaise, ou des lits et sont de confort variable mais pas avec salle de bain. De toute manière, le temple a son onsen.

Près de Kamikatsu, l’hôtel Tsukigatani Onsen est un grand établissement en bordure de forêt, plutôt luxueux, qui dispose de superbes installations d’onsen, des bains d’eau thermale. La cuisine n’est pas mal non plus !

A Kamikatsu, une agréable chambre d’hôtes tenues par un couple dynamique : un lieu typique et calme,avec une cuisine faite de produits du (grand) potager, pour la plupart bio. A découvrir.

A Kamikatsu, le café-restaurant Polestar est un endroit particulièrement sympa où l’on sert une délicieuse cuisine faite maison. Il est tenu par un jeune couple, qui est très impliqué dans l’association Inow qui met en valeur le patrimoine local.

A Kamikatsu, déguster un thé vert fermenté directement chez l’un des meilleurs producteurs de la région, Daîchi Hyakuno.

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