Etape : Le Sarret – Vallouise – Entre les Aigles – Cabane de Jas Lacroix – Col de l'Aup Martin – Pas de la Cavale – Refuge du Pré de la Chaumette
Départ : 7h50
Arrivée : 18h25
Temps de marche : 9h30
Dénivelé positif : 1595 m
Dénivelé négatif : 1039 m
Dénivelé absolu : 2834 m
FRANCOIS
J'ai récupéré un peu durant la nuit. Le camping est glacial (entre 5 et 10°C). Le réveil est difficile. Après un petit déjeuner rapide, nous replions la tente et réorganisons nos sacs à dos (surtout le mien). La deuxième journée s'annonce aussi chargée que la première, mais nous découvrirons avec douleur que nous étions loin de savoir où nous nous engagions.
Jusqu'à la cabane de Jas Lacroix, nous suivons la route. Le mercure commence à grimper au fur et à mesure que les heures passent. Bien que le paysage de la vallée soit agréable, la marche sur la départementale n'est pas des plus motivante. Nous finissons par arriver à Jas Lacroix où de nombreux touristes ont préférés se rendre en voiture pour entamer leur excursion de la journée. Remontés comme des pendules, chauds comme la braise (le soleil aidant) nous poursuivons notre périple en direction du col de l'Aup Martin. Jusqu'ici je n'avais pas encore idée de ce que représentait ce nom, mais je le saurai bientôt, quelques heures plus tard, à mes dépends.
Arrivés à mi-parcours entre Jas Lacroix et le col de l'Aup Martin, je me retrouve à sec, sans eau. Vue la température caniculaire, je commence à m'inquiéter. Quelques centaines de mètres plus loin nous trouvons une petite cascade où nous pouvons faire le plein. Je fais connaissance, non sans une certaine appréhension, avec l'eau de source qui cascade sur les flancs des montagnes. A plus de 2000 m, filtrée par les roches, Simon m'affirme que cette eau est potable. Assoiffé, je ne résiste pas à boire cette eau fraîche et abondante. J'en profite pour remplir ma bouteille de Vittel d'1,5 litres.
Il y a d'excellentes occasions de faire de bonnes affaires voire même de très bonnes affaires pendant cette période de soldes (8 janvier au 4 février 2025). Afin de ne pas céder aux tentations déraisonnables des soldes, voici quelques règles à suivre pour acheter responsable :
- Acheter des produits et des vêtements dont vous avez besoin
- Acheter des produits et des vêtements qui durent
- Préférer les marques qui s’engagent pour l’environnement
- Préférer les produits et les vêtements qui favorisent les circuits courts de production (made in France, made in Europe)
Voici quelques offres de nos partenaires :
- Jusqu'à -60% sur plus de 25 000 articles chez Snowleader
- Jusqu'à -70% sur plus de 500 000 articles chez Ekosport
- Jusqu'à 40% de réduction sur plus de 35 000 articles chez Décathlon
- Plus de 28 000 produits en soldes chez Alltricks
- Jusqu'à 70% de réduction chez I-Run
- Jusqu'à -80% sur plus de 33 000 produits chez Hardloop
- Soldes chez Lyophilise.fr
- Jusqu'à-80% chez Alpiniste.fr
- Jusqu'à -60% chez Endurance Store
Dans la montée qui suit, Simon traîne les pieds. La longue marche d'hier l'a affecté. Apparemment il n'a plus le contrôle de ses jambes qui refusent d'avancer. Nous multiplions les pauses avant d'arriver sur le mortel col de l'Aup Martin. Identiques aux terres du Mordor décrites par Tolkien dans le Seigneur des Anneaux, se dresse devant nous le col de l'Aup Martin. Constitué intégralement de schiste noir et friable, notre progression devient dangereuse. La roche est instable, et se détache par plaque. De nombreuses ravines sont à franchir, moins évidentes les unes que les autres. Le sol est boueux par endroit et suinte l'eau. L'accroche de nos chaussures, pourtant adaptées à ce type de terrain, est moins franche.
S
Nous arrivons enfin en haut où un vent glacial nous attend. Entre deux photos, nous remettons nos polaires et nous nous préparons psychologiquement à la descente qui mène au Pré de la Chaumette (en passant par le Pas de la Cavale). L'heure tourne. Le temps joue contre nous. Nous devons arriver au refuge du pré de la Chaumette avant que le dîner ne soit servi sous peine de devoir entamer nos très précieuses provisions.
La descente n'en fini pas. La pente est très raide. L'inclinaison est telle et la descente si longue que je finis par ressentir de profondes douleurs dans mon genou droit. Je m'aide de mes bâtons pour avancer : ils me servent de béquilles. Simon, toujours plus allègre dans les descentes que moi, me laisse dans les dernières centaines de mètres qui nous séparent du refuge pour annoncer notre arrivée. Nous arrivons juste à temps. Après cette journée de marche qui restera dans les annales (9h30 de marche pures et dures), un bon dîner nous attend, chaud et copieux. Je fais honneur à la table, affamé !
Au petit matin, je constate qu'après avoir passé une journée épuisante, j'ai passé une nuit blanche pour tout repos. Après tout, ce n'était pas ma première nuit blanche, mais je ne connaissais pas encore les aléas que nous allions rencontrer le lendemain.
SIMON
Départ vers 8h ce matin, on voit que c'est encore les premiers jours, le départ se fait tarder. A la sortie de Vallouise, une fois le ravitaillement effectué, nous loupons le petit chemin qui devait nous éviter une partie de la départementale. Du coup, on se tape 2h de départementale (en faux plat montant) sous un cagnard d'enfer que François supporte plutôt bien vu son allure contrairement à moi qui fonds comme neige au soleil.
N
Au souper (très apprécié), François commence un peu son petit délire qui dura toute la semaine, c'est dû à la fatigue et à l'épuisement quotidien. Pendant la nuit, il découvre, les joies du refuge… les ronfleurs ! Il s'égosillera à le faire taire, pendant ce temps, je serai mort de rire.
(Refuge en demi-pension : 30 € + 7 € de panier repas)
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net