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Le Trek de l’Ausangate

Durant 5 jours, nous réalisons le trek de l'Ausangate, un itinéraire de haute montagne très réputé au Pérou.

Focus Rando :Le Trek de l’Ausangate

Nous prenons quelques jours de repos sur Cuzco afin de reprendre des forces (Pour dire la vérité nous avons fait un peu mal aux Pizzerias de la ville…). On prépare la suite de l’aventure : le trek de l’Ausangate. Nous parvenons à trouver une carte pas vraiment précise mais ça devrait faire l’affaire, le trek est quand même assez couru.

Nous prenons 5 jours de vivre, aux grands regrets de nos dos, puis direction Tinki, point de départ du trek (environ 5h de bus depuis Cuzco). Nous constatons rapidement que la fréquentation est beaucoup plus importante que tout ce que nous avons vu jusqu’à maintenant. Une multitude de muletiers proposent leurs services à Tinki et une sorte de bureau est chargé de recenser tous les trekkeurs en partance.

Des paysages à couper le souffle

Ce matin, c’est à mon tour d’être malade. J’ai de la fièvre et je me sens vaseux. Les premiers kilomètres sont difficiles, je suis obligé de m’arrêter régulièrement mais heureusement la première étape vers Upis est courte. Après une sieste d’une petite heure, ça va déjà beaucoup mieux. Du moins, suffisamment pour explorer les alentours.

Upis est réputé pour ses sources chaudes au bivouac. Malheureusement, les installations ne sont pas (ou plus ou pas encore…) en état. Au Pérou, on ne sait jamais ce qui est fini, pas fini, mais ce qui est certain c’est que ce n’est pas ce soir que nous allons user nos savons. Ce premier bivouac a le mérite d’annoncer la couleur des jours à venir : des glaciers, de l’eau et des sommets à couper le souffle !!

Le lendemain matin le ciel est dégagé. Nous nous nourrissons pleinement du massif de l’Ausangate (à défaut d’un vrai petit déjeuné…). Pas vraiment de balisage mais au départ du bivouac le sentier est bien tracé. La saison de trek n’est pas encore lancée, nous sommes donc seuls dans cette immensité de puna, de roche et de glace. Vue la taille des zones de bivouac, on imagine aisément qu’en pleine saison la fréquentation du trek doit être dix fois supérieures !
Vers dix heures, le ciel se couvre. Bien que la pluie n’entre pas dans la danse, ça ternie quand même notre matinée. Le sentier a quelque peu disparu et avec notre carte approximative nous surestimons un peu notre progression. Nous pensions passer notre premier col à 5000 m d’altitude autour de midi, mais nous en sommes bien loin…

En arrivant à la deuxième zone de bivouac où nous ne pensions pas nous arrêter, nous prenons conscience du chemin qu’il reste à parcourir. Nous nous résignons à installer le camp. Le site est splendide mais nous restons un peu sur notre faim avec cette journée trop courte. Nous profitons donc pour faire le tour du lac et se reposer au pied du glacier. Afin d’égailler un peu l’après-midi Rudi décide de plier un de ces bâtons.

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Au début du trek de l’Ausangate, nous pensions rallonger l’itinéraire en essayant de rejoindre le « Lago Sibinacocha » en passant par le col du Condor. Sur le papier, c’était réalisable mais sur le terrain cela s’avère un peu plus compliqué. L’imprécision de la carte nous a fait sous-estimer certaines portions. Notre variante nécessiterait au moins 3 jours de vivre supplémentaires, ce que nos sacs sont loin de contenir. C’est le moral en berne que nous choisissons le tour classique. Direction donc « Jampa » la zone de bivouac officielle de cette 3e journée. Rudi décide de mettre l’ambiance et saute tout habillé avec son sac dans la rivière !! Nous sommes à 4600 m d’altitude et il lui prend l’envie subite de se rafraichir. Avec les Highlands, c’est la deuxième 2 fois qu’il passe à l’eau… On dit toujours jamais deux sans trois… Vivement la prochaine expédition !!!

Nous arrivons à « Jampa » en début d’après midi. Encore une petite journée. A nos yeux, les étapes sont mal dimensionnées. Difficile de doubler une étape avec un soleil qui disparaît complètement à 18h, mais ça reste trop court pour une journée. Nous prenons notre mal en patience en observant des viscaches qui sont l’équivalent de nos marmottes en moins patauds.

Les problèmes de santé de Rudi réaparraissent

Durant la nuit Rudi va rencontrer à nouveau une gêne cardiaque. Rien de comparable avec les soucis de la cordillère Pariacaca mais suffisamment pour raviver nos inquiétudes avant la cordillère Royale qui nous attend. L’atmosphère est chargée au départ du 4e jour. Nous attaquons notre 2e col au delà de 5000 m d’altitude et les soucis de santé de Rudi remettent grandement en question la suite de l’aventure.

Le passage du col de Campa 5000 m et la vue inouïe sur le Nevado Puca Punta nous redonnent le moral. J’y repasserais d’ailleurs une deuxième fois, vingt minutes après avoir amorcer notre descente (Surtout parce que j’ai décidé d’oublier la carte sur un rocher…).
Nous mangeons au bord du « Lago Azucocha », qui on le suppose aisément, tire son nom de ses eaux bleu azur. Nous parlons de la suite des événement et de nos ressentis respectifs suite aux différents problèmes de Rudi et à cette première partie du voyage. Il nous faut à nouveau modifier notre projet. C’est difficile à accepter mais ici encore plus qu’ailleurs, c’est la montagne qui décide. Nous faisons un trait sur la cordillère Royale, la partie la plus engagée de notre projet : pas de ravitaillement pendant 10 jours, peu ou pas d’échappatoire et rien ne nous assure qu’en cas de soucis de santé nous aurons autant de chance que la première fois. C’est le cœur plus léger que nous rejoignons notre dernier bivouac sur le trek de l’Ausangate.

La dernière journée du trek n’est pas intéressante : une longue piste nous ramène jusqu’à Tinki où nous sautons dans un bus pour rejoindre Cuzco.

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