Le jour suivant, nous parcourons le canyon sans quitter des yeux les pics qui lui donnent vie, le Buyuk Aydos (3 510 m) et le Kucuk Aydos (3 450 m). Nous laissons peu à peu derrière nous les bois et le cours d’eau qui s’écoule comme un oasis en longueur rafraîchissant le terrain sauvage et avec une tendance aride à la fin de l’été. Sur une plaine haute, nous jouissons de notre première rencontre avec les nomades et de leur hopitalité. Ils partagent avec nous l’ombre qu’offrent leurs vastes tentes, le fromage qu’eux-mêmes fabriquent, le pain et bien sûr, un bon thé, avec leurs regards et égards. Au fil des jours, nous constatons que cette hospitalité, simple et sincère, est une chose très naturelle chez eux.
Ce jour-là, nous atteignons par le terrain le plus facile que nous trouvons, le point le plus haut des crêtes qui entourent le canyon et leurs précipices. Nous commençons à profiter d’un horizon immmense qui nous attend et s’ouvre devant nous.
Tersakan
Notre itinéraire laisse le campement de Kapuzbasi pour monter par le canyon de Kizilbuzluk. Cette fois nous le suivons jusqu’au plateau de Tersakan (2 850 m). Sur le chemin, nous rencontrons plus de familles nomades, plus de fromage, sourires et thé! Avec les chèvres et les brebis qui les accompagnent l’été jusqu’à ces terres et pâturages d’altitude. Ici aussi il est possible de s’évader encore plus de la manière conventionnelle. Chaque pic qui s’élève, chaque relief prononcé invite à découvrir l’horizon qui se cache derrière. Nous montons donc sur plus d’un, accumulant plus de sensations et de souvenirs à partager autour du dîner chaud, avec les odeurs et les saveurs qui assaisonnent la nuit et un bon jour en bonne compagnie.
Kucuk Aydos (3 450 m)
Un nouveau lever du jour nous a surpris prêts à attaquer le Kucuk Ayudos (3 450 m). Les arbres restent derrière nous et certains versants de terrain rocailleux représentent l’unique difficulté technique qui nous sépare de la vue magnifique qui nous attend au plus haut. Les vastes plaines d’Anatolie se font interminables à l’horizon. Nous célébrons le moment et contemplons la vue avant de revenir à Tersakan en prenant un chemin circulaire qui rend le retour plus distrayant et nous offre de nouveaux versants de notre premier sommet en Turquie.
Si les vastes horizons et le contact avec la vie des nomades si différente de la nôtre rendent spéciaux nos premiers pas dans les monts Taurus, les jours suivants, nous découvrons le cœur le plus vertigineux de ces terres hautes. Notre traversée parcourt des crêtes dressées, des lacs resplendissants et une continuité spectaculaire de pics, parois et vide. Chaque jour est une aventure décontractante, une surprise, surtout lorsqu’on est charmé par l’horizon.
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Alagol (3 150 m)
Nous continuons en traversant le plateau de Yazigol, en suivant l’un des chemins principaux des nomades de la Méditerranée. Ce jour-là, nous montons en surmontant un interminable chemin rocailleux sur la face Sud du pic Alagol (3 150 m) et descendons par le versan Nord jusqu’au lac du même nom, où nous campons dans un cadre magnifique. À portée de main, s’élève un cirque de pics et de crêtes qui attisent de nouveau notre envie de… d’un peu plus. Nous visitons ceux qui sont les plus proches et accessibles jouissant ainsi de nouvelles vues panoramiques. Cela en vaut la peine et juste avant la tombée du jour, nous sommes de retour au pied du lac, à notre camp (2 800 m).
Geyik Tepesi (3 297 m)
Nous sommes enfin au cœur des monts Taurus et notre itinéraire nous amène cette fois à surmonter un autre terrain rocailleux prononcé où il faut prendre garde aux chutes de pierre sur nos propres pas ou ceux des compagnons. La récompense: le sommet du Geyik Tepesi (3 297 m), duquel nous pouvons observer toute l’extension de la Cordillère. Le vent nous accompagne avec une vue magnifique et les embrassades. Nous descendons sous un soleil intense vers le lac de Cinigol. Sur le chemin se présentent de nouvelles possibilités, plus de crêtes, plus de pics et nous n’hésitons pas à parcourir les arêtes qui se trouvent le plus à portée de main, évitant la vallée et savourant une continuité de petits sommets qui n’en finissent pas et cachent de nouveaux recoins pour nous seuls. Nous devons commencer à faire nos adieux aux hauteurs et continuer à descendre. Nous arrivons finalement au lac Cinigol (2 550 m) formé à l’intérieur d’un cratère volcanique, entouré de parois et d’un bleu profond qui invite à un repos bien mérité. Nous profitons au maximum de ce paysage avant de continuer vers le lac Karagol (2 450 m) où nous campons et prenons un bon bain. Face à nous, de nouveaux sommets se dessinent,… aurons-nous assez de temps pour en faire un en plus?
Nous continuons notre descente jusqu’à Maden, là où les anciens commerçants qui suivaient la Route de la Soie s’arrêtaient pour vendre leur marchandise. Subitement, nous sommes de retour dans la civilisation. Tous les pics que nous avions prévus de grimper selon notre programme, les anonymes que nous avons ajouté à la liste et ceux que nous n’avons pas fait restent derrière nous. La traversée a plus ou moins duré six jours. Il y a de nombreuses possibilités sur des pics voisins et c’est une bonne base pour arriver mieux adaptés au climat au pied du Mont Ararat.
Nous volons d’Adana à Van d’où nous nous déplaçons à Dogubeyazit, centre urbain situé au pied de l’Ararat.