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Oasis de Faya Largeau

Oasis de Faya Largeau - Tibesti : de l'ร‰mi-Koussi aux lacs d'Ounianga Kรฉbir

Focus Rando :Oasis de Faya Largeau

Nous passons ensuite à Kouba Olanga pour des formalités qui durent assez longtemps. Les autorités ne sont pas trop habituées à apercevoir des touristes et regardent de près nos autorisations. Il est naturellement plus que déconseillé de photographier un policier ou un militaire. Après cet arrêt, nous continuons jusqu'au déjeuner dans ce paysage de craie blanche qui évoque un peu le désert blanc d'Égypte et de Libye orientale :

Paysage de désert blanc aux environ de Kouba Olanga (9 février 1998)

Nous devons maintenant traverser un erg, l'erg du Djourab. Donc, dégonflage des pneus avant d'attaquer les dunes. Quelques ensablements sont au programme, alors tout le monde descend pour pousser. Cette descente de dune, notre guide l'a faite pour le plaisir, on pouvait passer ailleurs (mais il paraît qu'au Niger certains ergs ne se traversent que comme ça).

Descente d'une dune dans l'erg du Djourab (9 février 1998)

Voici une autre vue de l'erg du Djourab, plus représentative de la réalité :

Vue de l'erg du Djourab (9 février 1998)

Nous arrivons enfin (après quatre jours de piste quand même) à l'oasis de Faya Largeau, au sud du Tibesti. Je n'ai pas fait de photo des abords de l'oasis, jonchés de carcasses de chars datant de la guerre tchado-libyenne. Dans la ville, une caserne de militaires français (bien gardée) : nous sommes toujours là-bas depuis les années 80. Nous visitons les souks, parfaitement authentiques, alimentés par le commerce avec la Libye. Le lendemain, nous quittons la ville en plein vent de sable. Les appareils de photos souffrent beaucoup. Mes photos seront rayées pendant quelques jours, après quoi l'appareil sera complètement HS. Je finirai le voyage avec un appareil jetable. Pour partir au Sahara, c'est connu qu'il faut prendre l'appareil le plus rustique qui soit, encore faut-il le trouver et ensuite être capable de l'utiliser…

Nous pénétrons dans une région qui s'appelle le Borkou et qui constitue les contreforts du Tibesti. Cette région est habitée par les Toubous, un peuple farouche s'il en est, qui a peu été influencé par la colonisation. Je n'ai malheureusement pas fait le voyage dans la voiture du guide, j'aurais pu sans cela connaître davantage de choses sur le peuple Toubou. Dans cette région aussi, nous avons quitté la principale piste, celle qui sert pour les échanges entre le Tchad et la Libye. Nous roulons maintenant à 20 à l'heure sur de très mauvais chemins pierreux.

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