Etape : Phakding – Bengkar – Monjo – Jorsale – Namche Bazar
Départ : 7h35
Arrivée : 13h05
Temps de marche : 5h30
Dénivelé positif : 995 m
Dénivelé négatif : 35 m
Dénivelé absolu : 1030 m
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Ce matin, je prends un petit déjeuner avant d’attaquer la journée, en espérant qu’elle sera meilleure que celle d’hier. La première heure se passe assez bien, mais cela ne dure par, je marche d’un pas lent, et je fais beaucoup de petites pauses. Un peu comme les porteurs Sherpas, je marche à leur vitesse, ils s’arrêtent comme moi fréquemment, mais eux, c’est pour se reposer des lourdes charges qu’ils transportent. Je me dis que dans ces conditions, je n’arriverai jamais au Camp de Base de l’Everest… C’est peine perdue… Je vais continuer jusqu’à Namche et je verrai pour la suite. Au niveau du pont de Bengkar, là où je fais une énième pause, je revois la fille de l’aéroport… Hannah (accompagnée d’un guide/porteur), elle est Anglaise, étudiante en langues étrangères et parle très bien le français. Ca fait du bien de parler un peu français, je me sens un peu moins seul et ça me fait penser à autre chose qu’à mon bide.
Avant mon départ de France, on m’a souvent dit que le sentier qui mène au Camp de Base était une vraie autoroute. Je ne trouve pas, certes il y a du monde entre les trekkeurs, les guides, les porteurs, les caravanes de yacks… Mais la majorité des personnes sont des Sherpas (ethnie vivant sur l’Everest), il n’y a pas une si grande quantité de randonneurs que ça.
Une fois à Namche (soulagé d’être arrivé), je cherche le lodge où Hannah m’a dit qu’elle logeait. Le problème est que j’ai oublié le nom et qu’ici, il y a énormément de lodges. Je fais le tour de quelques-unes d’entre elles en demandant : "Have you seen a young girl, twenty years, with piercing ?" (en montrant mon menton), sans résultat, je patiente donc dans la rue principale de Namche, en me disant qu’elle finira bien par passer.
Namche est la capitale de la région de l’Everest, alimentée en électricité, on y trouve de tout, boutiques de sport, pâtisseries, supérettes, laveries, restaurants, bars, bureaux de change, poste… Ici, on a accès à internet, au téléphone par satellite, à la télévision, les douches sont chaudes. Beaucoup de randonneurs montent jusqu’ici et ne vont pas plus haut, ils font juste quelques balades aux alentours.
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net