Premiers pas dans les Highlands

Avant de réellement démarrer la randonnée dans les Highlands, nous atterrissons à Inverness pour une bonne soirée pub.

Focus Rando :Premiers pas dans les Highlands

Stéphane et moi avons dormi chez Nicolas. Nous partons donc tout les trois pour l’aéroport de Mérignac depuis Bordeaux. Vincent et Thierry nous rejoignent là bas. Après une longue période de préparatif et d’attente nous voici enfin réunis pour le départ. Un premier vol nous emmènent à Luthon où nous faisons une escale de 2h30. La température est plutôt douce, et le soleil bien présent, ce qui ne manque pas de nous étonner. A l’enregistrement nos sacs sont hors gabarit et doivent être acheminés via un contrôle particulier. Le couteau que j’ai à l’intérieur de mon sac attire l’attention des douaniers. Ils sont 4 à graviter autour. L’un d’eux passe un appel téléphonique. Au final on le laisse passer, mais en me recommandant de ne pas me promener avec en ville, sans quoi je risque la prison: Je suis en possession d’une arme blanche. Bien compris monsieur!

Un second vol doit nous permettre de rejoindre le nord de l’Ecosse. En direction des Highlands, nous volons à une altitude moins élevée, et aucune barrière nuageuse nous empêche de suivre l’évolution et l’étendue du relief. Quelques collines et sommets écrasés par la perspective laissent refléter la neige. Un long virage à droite et le sol de terre brune laisse soudain apparaitre de larges canyons. Au lointain apparait une chaine de montagne telle une immense vague qui se forme; une vague sortie d’un imaginaire nourri d’événements dramatiques récents survenus au Japon. Nous atterrissons sur le sol de l’aéroport d’Inverness.

Sortis de l’avion nous constatons que la température est aussi clémente qu’à Londres, bien que plusieurs centaines de kilomètres nous en séparent. Nous avons préparé et abordé ce voyage en envisageant des conditions météorologiques défavorables, et nous sommes en arrivant confrontés à la douceur printanière. La neige était attendue la semaine passée, et aujourd’hui le soleil nous contraint à nous mettre en tee-shirt. La difficulté qui en découle est que les sacs sont chargés à bloc. Nous avons tout prévus avec l’hypothèse de porter sur nous les différentes épaisseurs de protection contre le froid, le vent et la pluie. Avec ces conditions, il n’est évidemment pas question de cela ; tout le matériel ne rentre pas dans les sacs! Comme un anticyclone est prévu pour demain et les jours à venir, il va falloir trouver une solution.

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En attendant nous gagnons l’hôtel, et prenons place dans le dortoir réservé, puis filons en ville. Des magasins de matériel outdoor encore ouverts nous permettent d’acheter les cartouches de gaz nécessaires pour la semaine. Nous sommes devant le matériel comme des enfants devant un étalage de bonbons. Le paradis des marcheurs s’offre à nous, avec des soldes et des offres promotionnelles comme il n’en existe pas chez nous sur ce genre de produits. Une petite balade en ville nous permet de découvrir un centre inanimé aux vitrines fermées (nous sommes samedi, en fin d’après midi). La lumière renvoi des couleurs chaudes. De nombreuses églises alimentent les discussions sur le rôle de l’état envers le patrimoine religieux. Nous grimpons en quelques enjambées devant les murs du château. La vue sur la ville est en partie occultée par des bâtiments modernes. A droite la mer, au nord des espaces vierges, boisés, qui demain seront notre terrain de marche. Inverness jusqu’à présent ne nous plonge pas dans une atmosphère de bout du monde, et ne nous offre pas la sensation d’une porte d’entrée vers une nature sauvage.

 

L’après midi se passe, et la température reste correcte. Nous cherchons longuement un pub traditionnel dans lequel boire une pinte et manger un bon plat chaud. Nous trouvons difficilement notre bonheur, nous installons autour d’une table, les discussions rythmées par les accords et les chants un musicien folk. La nuit tombe bien plus tard que ce que nous imaginions. Nous quittons le pub pour un autre, dans lequel Stéphane et Thierry enfilent les whisky. Je me contente de pintes de bière. Nous discutons un moment avec deux françaises robustes face à l’alcool, avant de décider raisonnablement de rentrer nous coucher.

Cette première journée donne le ton du voyage avec de nombreux fous rire. Un peu d’excitation de se retrouver ici ensemble nous laisse aller à oublier parfois notre entourage, ce qui en d’autres circonstances ne nous aurait pas paru convenable. Qu’importe! Légèrement alcoolisés nous gagnons donc notre dortoir dont le dernier lit non occupé est recouvert par les affaires de randonnée. C’est du moins le cas jusqu’à ce qu’un anglophone arrive et s’installe en dessous de mon lit. Mon voisin ne tarde pas à s’endormir mais également à nous empêcher de dormir par des ronflements puissants. Nous sommes pris d’un nouveau fou rire. La nuit débute difficilement d’autant que Stéphane, dans un sommeil profond, défie le nouvel arrivé …

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