Carnet : Randonnée en Pays Cathare
- Quéribus, le dernier bastion cathare
- Peyrepertuse, le vaisseau en plein ciel
- Puilaurens, la citadelle du Fenouillèdes
- Puivert, le château des troubadours
- Montségur, le refuge cathare
- Informations pratiques
Quel excellent gigot d’agneau nous avons pu manger hier soir. J’en salive encore ce matin lorsque nous partons à travers la forêt des trois fontaines. Merci à toi Patty pour ton accueil. Nous traversons le hameau de Taffine et arrivons au village de Joucou. On y voit les ruines d’une église abbatiale de style pré-carolingien qui date de 768. Encore un sacré plongeon dans le temps!
Après Joucou, nous longeons la rivière Rébenty qu’apprécie tout particulièrement la truite Fario. Le long du cours d’eau, on peut aussi y voir des orchidées. A l’approche du village de Belvis, les rouleaux de paille s’éparpillent dans les champs. Et dire qu’ailleurs en France les agriculteurs n’arrivent plus à en fournir pour leurs bêtes en cet été 2011. Ici le paysage est exceptionnellement vert pour la saison. Une bizzarerie météorologique une fois de plus.
Déjeuner campagnard dans un champ fraîchement coupé. L’après-midi, nous descendons sur le plateau de Puivert. En chemin, nous croisons un orvet que Manu n’hésite pas à prendre dans ses mains. Rien à craindre, il n’a de serpent que l’allure. C’est en réalité un lézard sans pattes.
Des champs de tournesol tapissent le plateau en jaune tandis qu’un planeur s’élance de l’aérodrome et survole le château de Puivert. Où nous sommes s’étendait autrefois le lac de Puivert. Celui-ci est aujourd’hui bien plus petit depuis 1289, date de sa mystérieuse disparition. Il semblerait selon les textes anciens que sa cure d’amaigrissement soit le résultat de l’inondation de la ville de Mirepoix à 30 km de là par une violente crue ; ce qui entraîna la rupture du barrage naturel qui retenait les eaux du lac de Puivert. Une explication se trouve au musée du Quercob. Celui-ci est lié au château de Puivert. On y trouve notamment une très belle collection d’instruments médiévaux réalisés par des luthiers contemporains selon les sculptures qui ornent la salle des musiciens du château de Puivert.
Classé Monument Historique depuis 1907, Puivert est un château à part dans les forteresses que nous découvrons cette semaine. Sa situation en fait un bien maigre château de défense. D’ailleurs, il fut pris en 1210 par l’armée de Thomas Pons de Bruyère, lieutenant de Simon de Montfort après seulement trois séjours de siège. Non, l’intérêt du château est ailleurs.
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Construit à partir de 1170, le château actuel daterait du XIVème siècle. Thomas V de Bruyères, baron de Chalabre, et sa femme, Isabelle de Melun, font reconstruire le nouveau château, à l’est du Castèl vièlh dont les vestiges sont toujours visibles mais interdits à la visite. Depuis sa vente en 1996 à un privé, il a servi à de nombreux tournages de films (La Neuvième Porte, Le Peuple migrateur, La Passion Béatrice…) grâce à son donjon très bien conservé.
La pièce maîtresse du château se situe au quatrième étage du donjon. La salle des musiciens est ainsi appelée car huit sculptures en très bon état de musiciens avec leurs instruments sont représentées sur les culs de lampe de la pièce. Cette salle servait donc à recevoir et à festoyer. Troubadours y été conviés pour animer les réceptions comme ce fut le cas lorsque Aliénor d’Aquitaine s’y arrêta quelques jours.
C’est ici que Peire d’Auvergne rédigea sa satire littéraire dans laquelle il critique les treize trouvères présents : Peire Roger, Guiraud de Bornelh, Bernard de Ventadour, Guilhem de Ribes, Rimbaut d’Orange, Cossezen…
Sous les sculptures, on peut y voir de pâles copies des instruments d’époque : la cornemuse, la flûte, le tambourin, le rebec, le luth, la guiterne, l’orgue portatif, le psaltérion et la vièle. Rien à voir cependant avec la qualité des instruments du musée de Quercob. Contrairement aux autres châteaux, il y a deux tickets d’entrée pour le musée et le château. Dommage qu’ils n’arrivent à s’entendre et à collaborer plus efficacement. Ils ont entre leur main un patrimoine exceptionnel qui pourrait davantage être mis en valeur.