Pourtant ces lieux saints, revendiqués historiquement par différents peuples, sont bien réels et malheureusement toujours au cœur de l’actualité. Israéliens, Palestiniens se disputent ces territoires dans un conflit qui semble ne jamais trouver d’issu.
Tout ces faits ont suscité en moi l’envie de connaître ces territoires légendaires que je visitais pour la première fois en avril 2009. J’y suis depuis retourné plusieurs fois et chacune de mes visites m’apporte son lot de surprises, dont l’une a été de découvrir les sentiers de randonnée de l’Israël National Trail (tracé en vert sur la carte).
Je veux voir Jérusalem !
Lors de ma première visite, je rencontrais, au check point King Hussein bridge (Allenby pour les Israëliens) un jeune écossais au cheveux roux qui revenait de Syrie (et de ce fait allait rencontrer quelques soucis pour passer la frontière).
« A Jerusalem, me dit-il, je loge dans une guest house sur le mont des Oliviers, le propriétaire s’appelle Ibrahim, il est épatant, le prix est libre, tu manges, tu dors et tu laisses ce que tu veux ! » Ca tombait à pic ; j’étais parti pour « voir Jérusalem » mais n’avais aucun point de chute ; guidée par le désir de découvrir la ville sainte je n’avais pas planifié ces détails matériels. Arrivée à Jérusalem je déambulais sans but dans les ruelle de la vieille ville, puis un plan à la main décidais de me diriger vers le Mont des Oliviers, je passai un check point sans trop me posais la question du pourquoi de sa présence et me retrouvai sur une esplanade ou s’agglutinaient touristes et locaux, près d’un mur devant lequel la foule était plus dense. Le mur des lamentation ! Je contemplais un instant la scène, stupéfaite de me retrouver en ce lieu légendaire sans l’avoir chercher.
Je trouvais finalement le mont des oliviers et la guest house recherchée, tenue par Ibrahim abu el hawa (https://jerusalempeacemakers2008.jerusalempeacemakers.org/ibrahim/index.html). Ibrahim est un peacemaker , il se déplace dans le monde entier pour faire des conférence avec une seule parole en bouche : la paix dans son pays. pas évident car étant palestinien vivant à Jérusalem-est, il n’a pas de nationalité et ne peux donc pas obtenir de passeport. Il a réussi à acquérir un « document de voyage » qui lui permet de voyager sans trop de problème.
Dans sa guest house, la maison de la paix, il accueille des personnes de tous les horizons peu importe leur nationalité ou leur religion. Le prix est libre. Séjourner à la maison de la paix est un voyage en soi de part la diversité des occupants que l’on y rencontre : Benny Zable, un artiste australien, venu peindre une fresque sur le mur séparant Israël des territoires palestiniens ; Robert, un professeur allemand, en ras-le-bol de sa profession, venu à pied en 5 mois ; Peter Luttenberger, ancien cycliste professionnel, venu de son Autriche natale à vélo avec pour but d’atteindre Singapour, et tant d’autres, simple voyageurs, ou travaillant dans l’humanitaire, ou encore venus à Jérusalem en l’attente de la venue toute proche du Messie (mais si ! mais si !).
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