Stéphane et Nicolas ont légèrement pris l’eau dans la tente à cause des mousses imbibées comme des éponges. Le soleil est au rendez-vous ce qui permet de faire sécher toutes les affaires. Nous prenons le temps de profiter du début de journée autour du bivouac. Nous partons vers 10h30.
Il faut longer le lac en poursuivant l’itinéraire escarpé de la vieille. On monte, descend, contourne les zones marécageuses. Nous faisons une petite pause sur une belle plage entourée d’une grande plaine herbeuse. L’eau est calme, pure, transparente, et les montagnes s’y reflètent. A partir de là nous retrouvons un petit sentier empierré assez bien visible. Nous continuons à longer les rives en prenant un peu de hauteur., et faisons une nouvelle pause à l’abri du vent sous un gros pan de rochers. Des crêtes, quatre cerfs nous observent comme des visiteurs indélicats qui ont pris possession de leur couche. Le dernier tronçon du lac offre des vues magnifiques pour enfin déboucher à l’extrémité des 8 kilomètres de rive.
S’en suit une large vallée glaciaire dans laquelle s’engouffre un vent froid qui nous refroidit instantanément. Nous longeons la vallée, suivons le cours d’une rivière, et grimpons à un petit col. Nous installons le matériel pour le repas à l’abri du vent derrière un gros rocher. Nous sommes désormais bien organisés et la préparation est assez rapide. Nous reprenons la marche et la remontée progressive de cette vallée superbe. Arrivés au col la vue se dégage et s’ouvre sur l’autre versant. Le paysage qui se présente est extraordinaire. Nous pressons le pas pour nous hisser sur le sommet qui coiffe notre périmètre de marche. Un panorama subjuguant s’offre à nos yeux ébahis. Nous sommes sans voix devant le spectacle naturel qui nous est présenté, si inhabituel, si aérien et si grandiose. En contrebas, on peut voir le refuge vers lequel nous allons. A perte de vue une multitude de lacs dont le magnifique Loch Finn. Nous sommes véritablement en extase et figeons ce moment par une séance de photos, à 500 mètres d’altitude. S’il est vrai que les dénivelés ne sont pas impressionnants, dans ce cadre unique et typique de l’Ecosse du nord, les conditions et les sensations sont celles d’altitudes bien plus élevées, même en ayant la chance d’avoir un temps exceptionnel.
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Il nous reste à descendre vers la digue qui sépare le Loch Finn d’un autre lac plus modeste en dimension, 300 mètres plus bas. Plutôt que de suivre le sentier qui longe le versant, remonte légèrement avant de plonger, nous préférons la solution directe qui consiste à casser les lignes de niveau de front. La méthode est un peu radicale mais très efficace. Arrivés à la digue nous remontons un peu, laissant au passage un terrain de bivouac fabuleux mais loin d’une rivière, jusqu’à parvenir au refuge de Carnmore annoncé comme rustique. Un rapide coup d’œil à l’intérieur confirme l’annonce: un sol de terre battue et encombré, un plafond détérioré, et un ensemble salle et vétuste. Il s’agit d’une ancienne maison de chasseurs probablement reconvertie. En cas de difficulté due aux conditions météorologiques, l’abri aurait été indiscutablement un formidable lieu de repli, mais ce soir nous installerons notre campement dehors.
Nous trouvons une zone abritée du vent, avec une vue intéressante appréciable. La température est favorable. Nous en profitons pour faire une toilette approfondie. Nous nous retrouvons à 4, nus comme des vers, installés sur des pierres plates en guise de cabinets de toilette improvisés, à nous asperger de l’eau de la rivière. L’eau est froide et vivifiante, mais pouvoir se laver ainsi en plein air, et revêtir ensuite des affaires propres, est un petit luxe que nous savourons avec énormément d’appétence. Les quelques randonneurs et randonneuses que nous croisons sont très sympathiques et s’arrêtent toujours volontiers pour faire la causette. A l’âpreté et la dureté de la région s’oppose la chaleur et la bienveillance de ses habitants. Nous sommes tous installés autour des tentes, assis sur le sol. Stéphane découvre une petite tique accrochée sur lui. On se rend rapidement compte que le coin en est infesté. Les minuscules insectes suceurs nous prennent d’assaut. A peine visibles, elles s’accrochent sur les jambes et remontent le long du corps. Thierry en est plein. Je laisse tomber l’inspection, et ferrai un bilan plus tard, avant de me coucher. Pendant que nous grimpons sur le petit sommet qui domine le bivouac pour observer le loch, et que le soleil commence à faire rougeoyer des reflets sur l’horizon, trois cerfs paissent en dessous du campement. Ils ne semblent pas bien inquiets par la maison de chasseurs blanche bâtie à coté! A 22 heures nous sommes dans la tente, prêts à dormir après une séance détiquetage…
Enseignant en sciences physiques, je profite de mon temps libre pour m’envoler vers de nouvelles destinations…Amoureux de voyages, passionnés par les rencontres, mon sac à dos n’est jamais bien loin…