Vendredi 30 septembre : refuge des Bouillouses
Réveil de bonne heure pour un départ à 7h00. Le jour ne s’est pas encore levé. J’ai peu dormi à cause de mes émotions d’hier qui m’ont fait tourner dans le lit toute la nuit. En plus j’ai eu mal à la cheville alors qu’hier je n’avais rien sentit de toute la descente. Ce matin ça va, elle a dégonflé avec la pommade que j’ai mise et une fois en mouvement, je ne sens plus rien. La montée au refuge des Bésines se fait bien. Elle suit le GR 10 et c’est du bonheur que de ne pas avoir à réfléchir à son itinéraire et se laisser guider. La pente est assez faible, on ne sent pas le dénivelé. Par contre sous le col Coma d’Anyell c’est plus difficile, raide et en rochers. Le temps est au beau mais le vent souffle assez fort. Descendue au lac de Lanos, j’ai une décision à prendre. Le Carlit est devant moi, très tentant. Pour y monter il faut : rallonger une étape donnée pour 9 heures, rajouter 300 m de dénivelé, monter un éboulis raide avec ma cheville qui me fait encore un peu mal, tout ça en espérant ne pas prendre trop de vent. Il est 11h30, je suis bien en avance sur l’horaire. Tant pis, j’y vais, si je ne peux monter, je bivouaquerai en bas sur la vaste étendue herbeuse qui entoure le pic.
Une fois le lac contourné, ce qui prend déjà un temps certain, je demande mon chemin à 4 jeunes randonneurs. Il est bon de pouvoir parler français avec les gens que l’on rencontre après 10 jours passés en pays hispanophone. En fait, monter au sommet est plus simple qu’écrit dans le topo. Il suffit de suivre un itinéraire balisé en blanc et cairné. Sous la sommet, on voit la montée dans le pierrier : impressionnante. Mais celle-ci se fait bien à condition d’y aller doucement. Je retrouve au sommet deux autres personnes montées depuis les Bouillouses. La vue est superbe et le vent moins violent qu’en bas. Il faut mettre un peu les mains à la descente, j’imagine que l’été avec tout le monde qui vient gravir ce sommet, il doit être difficile de s’y croiser. La descente aux Bouillouses est très longue, fatigante. Une fois les 700 m de dénivelé descendus, il faut encore cheminer sur un vaste plateau, très venté.
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Finalement j’arrive au refuge pour 18h00, à peine plus tard que si j’avais poursuivit par le GR ! Je suis tout de même bien fatiguée et la douche est chaude ! (c’est assez rare dans les refuges pour être noté) C’est une bénédiction. Le repas est très bon et copieux avec en prime une bonne ambiance avec deux groupes de randonneurs qui sont là pour le week-end.
Bilan :
- 1700 m de dénivelé
- 1 sommet = Carlit (2921 m)