Etape : Refuge des Souffles – Col de la Vaurze – Désert en Valjouffrey – Col de Côte Belle
Départ : 7h25
Arrivée : 15h15
Temps de marche : 6h45
Dénivelé positif : 1550 m
Dénivelé négatif : 1235 m
Dénivelé absolu : 2785 m
FRANCOIS
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Arrivé à la moitié du col, l’eau commence à manquer. Heureusement, un guide qui passe en sens inverse nous indique un point d’eau : le seul auquel nous aurons accès jusqu’à Valsenestre (l’étape du lendemain). Nous buvons directement au petit filet d’eau qui coule du flanc de la montagne, mouillons casquettes et foulards.
Finalement, nous arrivons plus tôt que prévu en haut du col. Nous en profitons pour nous mettre à l’aise. Nous enfilons nos polaire et Gore-Tex car en haut du col, un vent frais souffle constamment. Nous mettons à profit le temps qu’il nous reste avant le dîner pour améliorer notre technique de jeu au Uno et prendre quelques photos du site. Vers 18h, nous décidons de monter la tente. Nous ne sommes pas les seuls à camper sur le col. Un autre randonneur nous imite.
SIMON
Nous quittons le refuge sur la pointe des pieds pour ne par réveiller les âmes charitables de François. Le chemin suit le flanc de la montagne, offrant un beau panorama, nous faisant traverser plusieurs cascades et finit par nous amener en haut de notre premier col du jour. Sans encombre en un peu plus de 2h. Puis une longue descente de plus 1200 mètres de dénivelé nous attend, mais elle redonnera le sourire à nos estomacs. Une fois arrivés en bas, dans le village qui suit, nous apercevons un gîte, où nous faisons un festin pour le déjeuner. Nous mangeons comme des goinfres, François plus que moi, sauf pour le véritable fromage blanc au lait de vache (et pas un fromage blanc pasteurisé de supermarché).
Avant d’attaquer notre prochain col, encore une fois quand le soleil est en sa meilleure forme, nous remplissons les gourdes au maximum (3,5 litres au total). La chaleur pompe toute mon énergie et j’ai beaucoup de mal à marcher d’un bon rythme, contrairement à François qui est loin devant moi. Je finis par le rattraper devant une flaque alimentée par un tout petit filet d’eau où il a stoppé. Apparemment c’est le seul point d’eau avant le bas de la descente de l’autre coté du col. Mais nous comptons bivouaquer en haut du col, c’est le dernier point d’eau de la journée. Le ruisseau étant trop petit pour pouvoir remplir les gourdes, qui sont déjà à moitié vides.
Avec notre bon rythme de marche de la journée (hormis le début d’après midi pour moi), nous arrivons de bonheur en haut du col, où nous trouvons un bel emplacement pour bivouaquer. Nous en profitons pour nous détendre un peu et en me baladant dans les alentours, j’aperçois mon premier chamois de l’année à une dizaine de mètres de moi. Puis le sommeil et la fatigue se font sentir, nous en sommes à 40h de marche en 5 jours. Nous nous apprêtons à passer une nuit plutôt froide.
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net