statistiques Matomo

Refuge du Pré de la Chaumette – Col de la Valette – Col de Gouiran – Col de Vallonpierre – Refuge de Vallonpierre – Cabane de Surette – Refuge du Clot

Refuge du Pré de la Chaumette - Col de la Valette - Col de Gouiran - Col de Vallonpierre - Refuge de Vallonpierre - Cabane de Surette - Refuge du Clot.

Focus Rando :Refuge du Pré de la Chaumette – Col de la Valette – Col de Gouiran – Col de Vallonpierre – Refuge de Vallonpierre – Cabane de Surette – Refuge du Clot

3eme jour : lundi 26 juillet

Etape : Refuge du Pré de la Chaumette – Col de la Valette – Col de Gouiran – Col de Vallonpierre – Refuge de Vallonpierre – Cabane de Surette – Refuge du Clot

Départ : 7h20
Arrivée : 17h00
Temps de marche : 9h40

Dénivelé positif : 1222 m
Dénivelé négatif : 1615 m
Dénivelé absolu : 2188 m

FRANCOIS

Nous partons tôt du Pré de la Chaumette. Avant de quitter le refuge, nous nous réapprovisionnons en eau. La température est assez basse : nous portons nos polaires et nos Gore-Tex. Nous prenons une photo du refuge avant de l’abandonner derrière nous et nous consacrer à l’ascension du col de la Vallette. D’autres randonneurs sont partis avant nous, mais nous les rattrapons au fur et à mesure que nous progressons vers le col. Après quelques heures de marche, nous arrivons enfin en haut. Nous nous alimentons un peu et soufflons avant de reprendre notre route. Deux gamins nous signalent alors que deux autres cols nous attendent pour accéder au refuge de Vallonpierre. Contrairement à ce qui avait été prévu, nous n’avons pas à gravir qu’un seul col, mais trois ! (les cols de la Valette, de Gouiran et celui de Vallonpierre). La journée est loin d’être finie pour nous.

COMMENT SOUTENIR I-TREKKINGS ?

Comment soutenir I-Trekkings ? En partageant cet article, par exemple, ou en effectuant vos achats chez nos partenaires (Merci de ne pas cliquer pour cliquer. N'achetez que si vous avez un besoin et pensez à accepter les cookies de nos partenaires dès l'arrivée sur leur site). Il y a bien d'autres façons de soutenir I-Trekkings. Pour en savoir plus, c'est par ici.

Le top de nos partenaires pour vous équiper :

  • Alltricks : Plus de 8 000 bons plans en cours. Profitez de 15% de réduction sur une sélection de nouveautés running avec le code ALLTRICKSRUN15 (offre valable jusqu'au 31 mars)
  • CimAlp : -15% sur les vestes Hardshell jusqu'au 10 mars
  • Ekosport : Déstockage jusqu'à -70% jusqu'au 16 mars. -10% supplémentaire avec le code EKO10
  • I-Run : Race Days – Une sélection de produits jusqu'à -40%.
  • Les petits Baroudeurs : La Boutique Outdoor pour équiper vos enfants et petits enfants (-5% sur votre 1ère commande).
  • Lyophilise & Co : -10% sur les pacs randonnée jusqu'au 10 mars
  • Snowleader, The Reblochon Company : Jusqu'à -60% sur l'univers Snow. !

Le top de nos partenaires pour partir en rando et en trekking :

  • Allibert Trekking (Agence de voyage basée dans les Alpes, spécialiste rando, trekking et voyages d'aventure)
  • La Balaguère (randonnées dans les Pyrénées et à travers le monde)
  • Randonades (Randonnées dans les Pyrénées et rien que les Pyrénées)
  • Travelbase (Agence de voyage pour des aventures à vivre en groupe ou en solo, et avec l'esprit Travelbase)

L’autre versant du col de la Vallette n’est constitué que de pentes schisteuses et instables. Nous commençons notre descente avec une précaution infinie pour éviter de glisser. La descente n’en finie plus et les genoux commencent à souffrir. Nous arrivons finalement en bas où nous observons quelques marmottes. Nous faisons d’ailleurs une "pause marmotte" où nous en photographions une qui se prélasse au soleil. Simon s’en approche si près qu’il peut quasiment la caresser. Inouïe ! Après ce moment de détente (mais qui fait quand même partie de l’aventure), nous reprenons notre route vers le sommet du col de Gouiran. Nous l’atteignons assez rapidement et sans trop de souci. Pour l’atteindre, nous avons du serpenter entre un troupeau de brebis qui paissait là.

L’ultime épreuve de cette matinée se dresse devant nous : le col de Vallonpierre. Minuscule et si haut que nous avons peine à voir le chemin qui y mène. Le chemin que nous prenons serpente entre de nombreuses ravines. Les pentes sont en majeures parties composées de schiste, ce qui ne rend pas la progression facile. Le détour est si long que j’en viens à me demander si nous n’avons pas déjà passer le col de Vallonpierre et que nous redescendons dans la vallée suivante (une question peu pertinente qui amusera beaucoup Simon, … et moi aussi, quand j’y repense).

Nous finissons par atteindre le sommet du col de Vallonpierre où nous nous restaurons. Le panier repas que nous avons pris au refuge du Pré de la Chaumette est honnête. Nous ne l’avons pas volé vue les dénivelés que nous venons de passer. La pause déjeuner est agréable. Je profite de ce court moment de répit pour prendre quelques photos.
Du col, le refuge de Vallonpierre et le petit lac qui le borde ne sont pas encore visibles. Nous ne les découvrirons que dans notre descente quelques instants plus tard. Jusqu’à la fin de la journée, nous n’avons que des dénivelés négatifs à prendre : les genoux vont être mis à rude épreuve !

Pour ma part, je bataille pas mal dans les descentes et la mécanique est très sollicitée. Après une courte pause au refuge de Vallonpierre, où quelques randonneurs prennent un bain de soleil, nous poursuivons notre route en direction du refuge Xavier Blanc du Clot à 1397 mètres. Là encore nous arrivons in extremis pour prévenir le gardien du refuge que nous prendrons deux dîners. Heureusement pour nous, il reste encore de la place dans les dortoirs. Nous pourrons dormir au chaud cette nuit et, espérons-le, sans être gêner par un maudit ronfleur.

Pour le dîner nous nous installons à une table de randonneurs allemands fort sympathiques. L’un d’eux parle français. Nous apprenons qu’ils font le GR54 à l’envers. Nous en profitons pour leur demander ce que nous allons trouver lors de nos prochaines étapes. En vue de ces informations, nous décidons d’un commun accord de revoir fondamentalement les étapes suivantes. La journée de demain sera réduite à sa plus simple expression. 5h30 de marche prévue avant d’atteindre le refuge des Souffles où nous pourrons bivouaquer et nous reposer.

SIMON

Après un bon petit-déjeuner, nous attaquons l'ascension du premier col de la journée, qui se fait sans problème. Le petit matin étant le meilleur moment pour faire de la grimpette. Au bout de 2h30 de marche, nous arrivons en haut du col, et c'est là que je me rends compte que pour rejoindre le col suivant qui se trouve à la même altitude (2600 m), il faut redescendre un petit vallon puis le remonter (je m'étais plutôt imaginé un passage sur des crêtes ou un flanc de montagne, mais pas un vallon). Nous continuons donc le chemin, avec une allure moins soutenue, dans une descente très glissante. François s'inquiète et pense que nous pourrions mourir au moins 20 fois dans cette descente, je le rassure en lui disant qu'une seule fois suffirait. Puis une fois en bas, le paysage change, il devient verdoyant. C'est là que nous nous poserons un bon moment, pour faire de

l'observation de marmottes qui grouillent dans le secteur. J'arriverais à m'en approcher jusqu'à moins de 50 cm de l'une d'elle (qu'elles sont grosses, vue de prêt). Puis nous attaquons notre deuxième ascension où nous nous rendons compte, une fois en haut, que pour rejoindre le troisième col, il faut redescendre une nouvelle fois dans un petit vallon. Rebelote, nous remettons ça. La descente est identique à la montée (hormis l'inclinaison) et tous les deux sont identiques au vallon précédent. Le paysage de ces deux vallons est très ressemblant et les terrains schisteux similaires en montée et en descente, en font perdre l'orientation de François. A tel point, que pendant la dernière ascension, il me demande si l'on est en train de monter ou de descendre… Après quelques secondes de réflexion (car ce genre de question est assez étonnante), j'éclate de rire. Et François ne tarde pas à se rendre compte qu'il est reparti dans un nouveau délire et il éclate de rire à son tour. Ou peut être que tout cela est dû à une petite asphyxie causée par l'odeur de mes chaussettes accrochées sur le dessus de mon sac et qui sentent terriblement d'après François.

Une longue descente interminable, qui durera toute l'après-midi nous amènera au refuge du Clot. De nombreux randonneurs s'y trouvent, et je peux faire découvrir à François, l'ambiance forte sympathique qui règne dans les refuges. Les Allemands avec qui nous soupons, nous donnerons une info capitale pour notre étape de demain. Le refuge des Souffles, qui est notre prochaine étape, n'est pas gardé ! Ce qui veut dire que nous devons prévoir le ravitaillement pour le lendemain soir, et pour le surlendemain, le petit-déjeuner et le déjeuner. Et comme au surlendemain nous prévoyons de bivouaquer en haut d'un col, c'est 5 repas (plus les petits-déjeuners) que nous devons prévoir. Malheureusement nous comptons mal (peut être la fatigue et nous notons 4 repas à prévoir ! J'avais prévu pour la journée de demain une grosse étape en passant par une variante. Mais vu notre état de fatigue, nous optons plutôt pour suivre le chemin du GR, ce qui ramène la journée à 5h30 de marche.
(Refuge : 30,70 €)

Simon Dubuis
Voici quelques années, je me suis échappé d'une vie qu'il faut souvent suivre au pas... Aujourd'hui je déborde d'énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète. Je n'ai ni l'âme d'un écrivain, ni d'un photographe, mais j'ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l'intermédiaire de mes sites afin d'offrir un peu d'évasion.Simon DubuisCarnets [...]

Laisser un commentaire

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Share via
Copy link
×