- D+ : 668 m
- D- : 807 m
- Distance : 7,27 km
- Temps de marche : 5h00
9h00 pétante, nous longeons la laguna Negra par l'est. Le sentier surplombant le lac est, à certains passages, assez vertigineux. Une main-courante a été disposée sur deux parois glissantes et raides. Avec nos sacs lourds, on est plutôt content de trouver cet équipement et de passer par beau temps. Régulièrement je me retourne vers le refuge Manfredo Segre pour profiter de la magnifique vue sur le lac et le cerro Negro (1970 m).
De l'autre côté du lac, le sentier se met à grimper dans la rocaille jusqu'à un col situé entre le cerro Negro et le cerro Bailey Willis (1927 m). Avant d'entamer l'ascension vers le col, on profite de la source pour remplir les gourdes. Quelques minutes d'arrêt et on repart. En arrière plan, le panorama sur la laguna Negra et le refuge de plus en plus petit est époustouflant.
Au col, les moins fatigués ou les plus motivés montent à un petit sommet sur le chemin du Cerro Bailey Willis. 15 petites minutes plus tard, on en prend plein les mirettes. A l'ouest, le Tronador (3491 m), plus à l'ouest, l’Orsono au Chili, et au nord le cône du Lanin. Les efforts sont récompensés par cette extraordinaire vue.
La journée n'est pas finie. On entame la descente dans la vallée de Cahata d'abord dans la caillasse puis en forêt. A la rivière, nous pique-niquons. La panse remplie, il nous faut continuer dans une forêt dense où l'on doit slalomer entre les bambous. On se rend vite compte qu'au delà du col, l'itinéraire est beaucoup moins emprunté et réservé seulement aux randonneurs qui font la traversée. Certains passages sont très raides. Heureusement qu'une bonne partie de la montée est sous le couvert forestier. Par le lit de la rivière, on rejoint la laguna Cab qui porte le nom du Club Andino Bariloche.
Après avoir montė la tente, détente sur le bord de la lagune. Le soleil vient déposer ses rayons brûlants sur nos peaux encore blanches. Les taons s'en donnent aussi à cœur joie, surtout sur moi. Je dois bien en tuer une dizaine par jour. Fini les refuges et les dîners à table. Le bivouac rustique a pris le pas. Tous les autres soirs, ça sera un plat à base de riz cuit dans les popotes.
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