Cela fait deux jours que nous sommes arrivés sur Lombok en Indonésie, plus précisément à la station balnéaire de Senggigi. Bordée d’une belle plage de sable ourlée de cocotiers, Senggigi est un bon spot pour organiser son voyage sur l’île de Lombok.
Sur la route principale qui traverse la ville, les échoppes des agences de voyage sont nombreuses. Deux attractions phares cohabitent sur l’île : les plages paradisiaques des trois îles Gili au nord et le trekking au volcan Rinjani. Le Rinjani qui culmine à 3726 mètres est le deuxième volcan le plus élevé d’Indonésie après le Kerinci sur Sumatra. Où que l’on soit sur Lombok, on le voit, on l’admire. L’envie d’aller voir là haut s’impose.
“Hello my friend. Please come. Rinjani Trekking is for you” m’interpelle un rabatteur. Avant d’entrer dans une agence, petit détour par un restaurant face à la plage pour y déguster un poisson frais grillé succulent. Les décisions sont toujours meilleurs le ventre plein !
Nous poussons les portes de l’agence Rinjani Trekking Club conseillée par mes amis de Scuba Froggy avec qui je plonge sur les Gili islands. “Easy trekking” me disent-ils. Ouais… ils me prennent pour un bleu. Je vois bien qu’en deux jours, il faut faire près de 2700 mètres de dénivelé pour atteindre le sommet du volcan. “Not technical trekking” me dit l’un deux pour tenter de me convaincre. Ce qu’il ne sait pas, c’est que j’étais déjà convaincu avant d’entrer dans l’agence.
La question est : En combien de jours, souhaitons-nous faire le trek. En trois jours, c’est hard, en quatre, c’est déjà plus facile et en cinq c’est carrément plus tranquille. Johanne a le genou en vrac depuis une dizaine de jours. On joue la prudence en réservant la formule de quatre jours. 1 500 000 Rp par personne (125 € environ) après négociation comprenant l’ensemble de la logistique : transport aller et retour, guide, porteurs, tente, pension complète, matelas et même un sac de couchage.
J’oubliais. Il est interdit de partir sur les pentes du Rinjani en solo. Il est obligatoire d’avoir guide et porteurs. D’une, ça fait marcher l’économie locale, de deux, le chemin est jalonné d’accidents macabres.
Demain, nous partons dans l’enfer du Rinjani. Pour l’heure, nous dégustons une Bintang sur la plage tout en observant le remous des vagues.
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.