Route jusqu’au Tso Kar

Depuis Leh, nous rejoignons le Tso Kar, un lac salé perché à 4600 mètres dans le Rupshu, en passant par la plus haute route du monde de la Nubra. C'est là que démarre notre trekking pour le Spiti.

Focus Rando :Route jusqu’au Tso Kar

À huit heures tapantes, nous sommes au local, où nous retrouvons tous les membres de notre équipe. Nous nous tassons à sept dans la jeep, dont le coffre et le toit sont chargés de nos sacs et du matériel nécessaire à presque deux semaines d’autonomie. Le véhicule emprunte la route de la veille, puis dépasse les monastères visités pour bientôt commencer à s’élever sur une route chaotique. Le paysage s’ouvre et la vallée s’étire. La route grimpe continuellement, en lacets, jusqu’à atteindre le col du Taglangla; deuxième col praticable en voiture du monde, à l’altitude de 5260 mètres.

La plus haute route du monde se situe dans la vallée de la Nubra, au nord de Leh, et se partage, selon les estimations, la première place du palmarès avec une route bolivienne. Le col franchit, il faut redescendre sur l’autre versant, sur une vallée qui continue encore de s’aérer. Le paysage devient beaucoup moins austère. Nous sommes sur la route de Manali, et nous croisons de nombreux bus et camions de marchandises. Sur ce secteur, nous observons ici aussi la présence de nombreux camps militaires, et croisons plusieurs convois. Cette présence abondante est hallucinante, et nous parait déplacée en comparaison des moyens dont dispose l’armée et du niveau de vie moyen des habitants de la région.

Il est vrai que la contribution à la mise en circulation des routes par exemple est un atout essentiel pour la libre circulation des biens commerciaux, quand on connaît les difficultés liées à l’altitude et au climat dur qui règne. Cependant l’omniprésence des équipements le long des routes semble disproportionnée, et par là même aberrante. Nous laissons la route pour couper par un semblant de piste dans l’immense vallée de terre et de sable. Les sommets sont plus érodés, plus accueillants que dans le nord. Nous atteignons les berges du Tso Kar, et le longeons un long moment avant d’atteindre notre camp, point de départ de la traversée.

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Les affaires étant déchargées, le taxi repart aussitôt pour Leh, environ cinq heures derrière nous .Les chevaux et les deux personnes qui en sont responsables sont déjà sur les lieux. Ils ont mis environ une semaine pour parvenir ici, depuis Manali, parcourant l’itinéraire à pied. Le bivouac est installé face au lac turquoise. La terre brune aux reflets rougeâtre est gardien des rives opposées. Un grand espace de pâture est notre terrain de liberté, dans lequel les bêtes font un véritable festin. Nous sommes bien seuls, entourés de notre équipe, dans cette immense plaine d’altitude, à 4500 mètres. Le décor est somptueux. Nous sirotons un thé aux épices puis donnons à nos estomacs quelque nourriture. Nous avons l’après-midi pour profiter de cet environnement, et l’appréhender.

Le soleil chauffe fort lorsque le vent faiblit. Aucun symptôme du mal des montagnes ne vient pour le moment perturber notre contemplation. A quelques pas de nous, des marmottes s’amusent. Elles se laissent approcher à une distance raisonnable de quelques mètres, puis disparaissent au fond du trou, avant de pointer à nouveau leur tête. Pendant de longs instants, je joue à surprendre leur tranquillité, prenant soin de ne pas trop les déranger. Sous la tente cuisine, nous discutons avec notre guide, assis sur des tapis, tandis que la viande mijote dans les gamelles. Il fait bon, réchauffés par la flamme réchaud à essence qui débite grandement. Nous mangeons autour de la table éclairée par deux bougies. La pâte fraîchement préparée pour confectionner les chappattis que nous mangeons avec délice, crépitent dans la poêle.

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