Tour de la Côte de Granit Rose (Tro Breizh, GR®34 et GR®34A)

Tour de la Côte de Granit Rose en Bretagne par le Tro Breizh, le GR®34 et le GR®34A en 6 jours de randonnée de gare à gare. Récit et trace GPS.


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Focus Rando :Tour de la Côte de Granit Rose (Tro Breizh, GR®34 et GR®34A)
6 jours +1192 m/-1309 m 106 km 2
Randonnée Demi-boucle Chambre d hôtes et Hôtel
France Train
Campagne, Forêt, et Littoral Avril, Mai, Juin, Septembre, et Octobre

6 jours de randonnée sur le GR®34 et le GR®34A pour faire le tour de la Côte de Granit Rose dans les Côtes-d’Armor au nord de la Bretagne. Récit et trace GPS de ce périple fantastique entre campagne et littoral.

Comme chaque année, me voilà de retour en Bretagne pour randonner. Cette fois-ci, je reviens sur des terres que j’ai déjà explorées en partie par le passé : la Côte de Granit Rose. Je vous invite à lire mon récit de l’époque sur mes 6 jours de randonnée sur le GR®34 de l’embouchure du Trieux à Lannion par la côte de Granit Rose.

Cette portion du GR34 est si belle que j’ai souhaité y revenir, mais en y apportant une petite touche différente. Je souhaitais y venir en train et y ajouter une portion dans les terres pour explorer la campagne trégoraise.

J’ai donc dessiné un itinéraire de 6 jours au départ de la gare de Plouaret qui rejoint la côte de Granit Rose par Lannion et le Leguer. Excepté une étape un peu longue, j’ai voulu des journées de marche pas trop longue pour laisser le temps à l’exploration et à la photographie. Ce coin de Bretagne est tellement beau qu’il serait dommage de le faire au pas de course.

« Prendre une pause, briser volontairement le rythme, c’est se donner le temps de vivre » Robert Brisebois, écrivain

J1 : Plouaret – Kéranré

+ 198 m / – 288 m 14,1 km Gîte du Moulin de Keranraix

J’arrive en gare de Plouaret-Trégor en début d’après-midi.Je rejoins le sentier du Tro Breizh derrière le stade de foot. Il est à seulement 400 m de la gare. Ce sentier fait comme le GR®34 le tour de la Bretagne à pied mais cette fois par des chemins de l’intérieur de la région.

A peine partie, déjà arrêtée. Une averse me conduit à faire un stop au Cafébulle. Le temps de boire un thé et l’averse était passé. C’est aussi une adresse pour y grignoter un morceau. Ouvert du mercredi au dimanche de 11h à 20h (15h le vendredi).

Le sentier suit un ruisseau et part vers le nord. Sur le bord du chemin, je fais un arrêt au hêtre de Kervinihy. 25 m de haut, 20 m d’envergure, c’est sûr, il n’est pas tout jeune. Son âge est estimé au moins à 150 ans, certains parlent même de 350 ans. Cet arbre remarquable impose le respect et cela fait plaisir de constater qu’il n’a pas été coupé pour concevoir des meubles en hêtre massif.

Je poursuis mon chemin à travers la campagne. Le balisage du Tro Breizh n’est pas toujours efficient. Avec une trace GPS, impossible de se tromper.

J’arrive au hameau des Sept Saints et pars visiter sa chapelle. Construite en forme de croix latine de 1704 à 1714, elle vénère les Sept Saints Dormants Martyrs (Maximilien, Marc, Martinien, Denis, Jean, Séraphin et Constantin) qui ont été emmurés vivants dans une caverne près du tombeau de Madeleine au cours du IIIème siècle. Ils ont la particularité d’être vénérés à la fois par les chrétiens et les musulmans (sourate 18 du Coran Ahl Al Kahf). En faisant le tour de la chapelle, on peut remarque que l’aile sud du transept a été érigé sur le dolmen du Stivell et sert de crypte.

Je traverse le Léguer et poursuis à travers la campagne trégoraise jusqu’au moulin de Kéranraix, écrit Kéranré sur la carte IGN. Françoise et Raphaël savent accueillir leurs hôtes. L’ancien moulin a été transformé en habitation, gîte et chambre d’hôtes. Ils sont idéalement situé le long du Léguer.

J2 : Kéranré – Lannion

+ 253 m / – 283 m 14,4 km Ibis Lannion

Aujourd’hui est une courte étape. Je pars donc tranquillement vers 8h30. Je continue à suivre le balisage du Tro Breizh et passe devant la chapelle Saint-Fiacre.

Comme la veille, je suis bercé par le chant des oiseaux. ici un rougegorge familier, là-bas un troglodyte mignon, plus loin un merle noir ou un pinson des arbres. Le Léguer, jamais très loin, émet une douce musique de fond. Tout est si paisible. Je profite de ces instants de pleine nature.

À l’approche du château de Tonquédec, je souhaite faire une pose longue du Léguer. Je m’aperçois que j’ai perdu la poignée de mon trépied. Il est impossible sans elle de bloquer la tête du trépied. Je décide donc de rebrousser chemin. Me voilà de retour à la chambre d’hôtes sans retrouver la poignée. Je souhaite pousser mes investigations jusqu’à la chapelle des Sept Saints où je suis sûr que j’avais encore la poignée du trépied. Raphaël, le propriétaire de la chambre d’hôtes, me propose gentiment de me conduire de la chapelle au château de Tonquédec pour m’éviter une très longue journée de marche. Arrivée à la chapelle des Sept Saints, point de poignée. Me voilà avec 10 km de plus dans les pattes. Tout ça pour rien ? Eh bien non. Raphaël me propose de passer par son atelier pour bricoler une solution pour mon trépied. Avec une vis, une rondelle, un boulon et une clé BTR, je peux de nouveau serrer la tête et la bloquer. Le trépied est fonctionnel. Raphaël me dépose en voiture au château de Tonquédec. Je le remercie chaleureusement et reprends mon chemin vers Lannion par le GR®34A. J’ai mal aux pieds, mais j’ai le cœur léger… voire même léguer…

Je m’installe à l’Ibis et dîne au pub Breizh Shelter avec une bonne pinte de blanche pour me remettre de cette journée.

J3 : Lannion – Trébeurden

+ 294 m / – 270 m 17,3 km Hôtel la Maison

À Lannion, je rejoins le GR®34. Je sors de Lannion et longe le Léguer pendant environ deux heures par un ravissant chemin de halage. J’y rencontre mes premières mouettes rieuses et mes premiers goélands. Je croise également un cormoran en pleine pêche. Il est bon le bougre. À quasiment chaque plongée, il remonte à la surface avec un petit poisson dans le bec. Aujourd’hui, c’est samedi. Le chemin de halage est fréquenté par les joggers du coin et les propriétaires de chiens.

À la sortie du chemin de halage, l’itinéraire grimpe par le sentier du Beg-Hent. La montée est courte, mais raide. Je rejoins la Pointe Servel. Pour la première fois depuis mon départ, je suis face à l’océan. Je ferme les yeux et prends une grande inspiration. Des embruns marins me remontent dans les narines. Je souris et reprends ma marche.

Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer. Proverbe breton

Un peu plus loin, je domine la plage de Mez an Aod. Elle est déserte. J’imagine que l’été, il doit y avoir bien plus de monde. Voilà pourquoi je préfère marcher au printemps. Et puis tout est plus vert ou en fleur.

Je fais une halte au bar de la plage pour déjeuner. Et puisque je suis en Bretagne, ça sera crêpes et Breizh Cola au menu. Une heure plus tard, me voilà de nouveau sur le sentier.

Je ne traîne pas en chemin, car la pluie s’invite et se fait de plus en plus forte. Un déluge s’abat sur moi lorsque j’arrive à mon hôtel. Comme par magie, la pluie s’arrête une fois que je suis au sec. Le soir venu, je dîne au restaurant de l’hôtel. Une belle surprise. Je recommande.

J4 : Trébeurden – Trégastel

+ 134 m / – 131 m 26,7 km Park Hotel Bellevue

Aujourd’hui est la plus longue étape. Presque 27 km. Je récupère mon pique-nique à l’hôtel. J’avais laissé une box de pique-nique. On me l’a retourné vide pour me proposer à la place un sandwich (excellent), des chips, une compote de pommes et une bouteille d’eau. C’est typiquement le genre de pique-nique peu adapté aux randonneurs itinérants : trop de plastique et de déchets. Je laisse les chips et la bouteille d’eau à l’hôtel. Mais pourquoi ne pas proposer une pomme au lieu d’une compote ? C’est vraiment dommage. Autant le dîner était excellent, autant le pique-nique est décevant. C’était mon coup de gueule du jour 🙂

Je quitte l’hôtel un peu avant 8h00. Je contourne le marais du Quellen et me dirige vers Île Grande. Je fais le tour de l’île par l’ouest, passe devant la Maison de la Réserve Naturelle Nationale des Sept-Îles gérée par la LPO. Hélas, à cette saison, elle n’est ouverte que l’après-midi. Je ne pourrai pas visiter ces expositions.

À l’approche de Penvern, j’essuie une première averse. Elle ne dure que quelques minutes. Le GR®34 passe devant la chapelle Notre-Dame de Citeaux. Je fais une courte pause sur la longue assise de pierre de taille. Elle permettait aux pèlerins de se reposer. C’est mon tour maintenant. La chapelle aurait été construite vers 1300 par les moines cisterciens de Bégard.

Je coupe une portion du GR®34 par un PR au regard de la longueur de l’étape et je passe par le hameau de Kerviziou. Je récupère le sentier côtier au niveau de Kérénoc. Je n’arrête pas de me couvrir et de me découvrir selon le vent, le froid et la pluie qui tombe. Les photos ci-dessous pourraient vous faire croire qu’il a fait soleil toute la journée. C’était loin d’être le cas. Mais, j’ai été mieux loti ici en Bretagne qu’ailleurs en France.

Un peu après le port de Landrellec (où se trouve un bar restaurant), je fais ma pause pique-nique puis entame une sieste. C’est la pluie qui me réveille. Je me remets en marche. 10 mn plus tard, un grand et beau ciel bleu est de nouveau là.

La plage de Grève Blanche est comme dans mes souvenirs : d’un sable immaculé et d’une eau d’un bleu profond surplombée par une demeure bourgeoise. À cette époque de l’année, elle est quasi vide alors qu’en été ou pendant les ponts de mai, les familles sont nombreuses ici. Au bout de la plage, je monte sur le rocher pour profiter du panorama puis je me rends un peu plus haut sur un promontoire qui offre une vue sur la ville de Trégastel. Mon hôtel n’est qu’à 400 m. À mon arrivée, la réception n’est pas encore ouverte (elle n’ouvre qu’à 16h00). Je vais donc boire un verre sur Cors Porz au Transat. J’y retournerai le soir pour manger des moules à la crème. Une adresse sympa et une magnifique journée de randonnée, bien variée.

J5 : Trégastel – Perros-Guirec

+ 71 m / – 93 m 13,8 km Grand Hôtel Perros-Guirec

Etape courte aujourd’hui entre Trégastel et la plage de Trestraou à Perros-Guirec. Moins de 14 km, mais on est au cœur de la Côte de Granit Rose. Je souhaite prendre mon temps. Hélas, il pleut quand je quitte mon hôtel pour me rendre sur l’île Renote. C’est vraiment regrettable, car c’est l’un des coins les plus ravissants de la Côte de Granit Rose.

Et comme d’un coup de baguette magique, le vent s’est mis à souffler et à pousser tous les nuages. En quelques minutes, la pluie était derrière moi ainsi que les nuages. Je n’en reviens pas de la vitesse à laquelle la météo a changé.

Dans le port de Ploumanac’h, je prends le temps d’observer les vieux voiliers classés, en particulier l’Ar Gentiles, classé Bateau d’Intérêt Patrimonial depuis 2014. En saison, il peut vous emmener en excursion avec l’association Ar Jentilez ou via le centre nautique de Perros-Guirec.

Je poursuis et rejoins l’oratoire de Saint-Guirec situé dans l’anse éponyme. Dédié à Saint-Guirec, il abrite une statue du saint en habits d’évêque. Saviez-vous que Saint-Guirec était un moine breton venu de l’actuel Grande-Bretagne pour évangéliser l’Armorique primitive ?

Le chemin continue à travers les affleurements rocheux en granit rose. Randonner au milieu de ces chaos granitiques est un enchantement pour les yeux. Sans m’en rendre compte, j’arrive au phare de Ploumanac’h, la carte postale de la Côte de Granit Rose. Il a beau y avoir du monde, le site reste particulièrement charmant. De son vrai nom, le phare de Mean Ruz, il a été reconstruit en 1946 entièrement en granit rose après avoir été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.

Face au phare, la Réserve Naturelle National des Sept-Îles s’étend maintenant sur 19 700 hectares depuis l’ajout de l’île Tomé et du plateau des Triagoz au sanctuaire en juillet 2023. Cela sonne comme un appel du pied. L’après-midi, j’irai rendre visite à la colonie de fous de bassan des Sept-Îles. C’est le seul lieu de nidification de l’espèce en France et la colonie la plus méridionale au monde. Je vous en reparle prochainement sur mon autre blog My-Wildlife.

Je m’installe et dîne à l’hôtel sans même jouer aux machines à sous 🙂 Excellent dîner au passage.

J6 : Perros-Guirec – Lannion

+ 237 m / – 238 m 19,3 km

Déjà, la dernière étape de ce magnifique tour de la Côte de Granit Rose. Je quitte l’hôtel assez vite, car j’ai un train à prendre à Lannion en début d’après-midi. Il pleut lorsque j’entame ma marche. Pas fort, juste une petite bruine pas désagréable. Je rejoins la plage de Trestrignel et la pointe du château, et leurs belles demeures bourgeoises. Elles sont toutes idéalement orientées face à la mer.

Je longe le port de Perros-Guirec et regarde l’océan pour la dernière fois. La suite de l’itinéraire se déroule dans l’intérieur des terres. Au rond-point de Pont ar Sauz, je m’engage sur le chemin Emile Orain. Cette portion rend hommage à ce monsieur qui fut, entre autres, l’instigateur du GR®34. Le balisage blanc et rouge laisse pourtant ici sa place au balisage jaune. L’itinéraire, qui longe l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait Perros-Guirec à Lannion, serpente dans la campagne avant de devenir plus forestier pour se terminer aux portes de Lannion.

Je fais une halte au QG pour manger un plat du jour puis me dirige vers la gare de Lannion pour y prendre mon train et rentrer sur Lyon.

Ce tour de la Côte de Granit Rose fut une belle découverte avec des paysages variés qui alternent bois, campagne et littoral. Je ne peux que le recommander.

Informations pratiques sur le Tour de la Côte de Granit Rose

Comment s’y rendre ?

Plouaret, ville de départ et Lannion ville d’arrivée sont accessibles en train. Pourquoi s’en priver ? C’est moins fatigant que la voiture et plus écologique.

Où dormir ?

Dans le cas où les hébergements décrits dans ce récit sont complets ou si vous voulez un établissement différent, vous pouvez en trouver d’autres sur les sites des offices de tourisme de la Côte de Granit Rose et de Perros-Guirec.

Le tour de la Côte de Granit Rose en tente

Vous trouverez la liste des campings sur ce tour de la Côte de Granit Rose ici. Voici une proposition du tour de la Côte de Granit Rose en camping. D’autres découpages sont possibles :

Quel est le meilleur moment pour randonner sur le tour de la Côte de Granit Rose ?

La meilleure période pour réaliser ce tour de la Côte de Granit Rose est le printemps d’avril à juin et l’automne de septembre à mi-octobre. Mars et novembre risquent d’être boueux s’il a plu les semaines précédentes. Vérifiez la météo locale avant de partir. En juillet en et août, la randonnée est également réalisable, mais il y aura plus de monde sur la partie littorale.

Cartes IGN et Topoguide

Carte IGN Top 25 Lannion - Perros-Guirec - Les Sept Iles - Côte De Granit Rose
La FFRandonnée édite le topoguide Côte de Granit rose: Trégor morlaisien qui couvre le sentier côtier du GR34 de Saint-Brieuc à Morlaix. Le début de la randonnée entre Plouaret et Lannion ainsi que la dernière journée entre Perros-Guirec et Lannion n’est pas couvert par le topoguide.

Pour cette raison, je vous recommande plutôt les deux cartes IGN au 1/25 000 qui couvre l’ensemble de ce tour de la Côte de Granit Rose :

18 réflexions au sujet de “Tour de la Côte de Granit Rose (Tro Breizh, GR®34 et GR®34A)”

  1. Chouette circuit, dans une Bretagne qui ne se limite pas au sentier des douaniers. Et quelles belles découvertes! Le fait de pouvoir le réaliser en arrivant et en partant en train est vraiment sympa, pratique.

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    • C’est exactement ça. Découvrir aussi les sentiers de l’intérieur qui réservent de belles surprises. Le train est une telle évidence quand on peut se rendre sur les point de départ et d’arrivée des sentiers 🙂

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  2. À regrets, je ne connais pas la Côte de Granit Rose mais ton récit me donne envie de découvrir cet itinéraire. C’est assez rafraîchissant. Les bretons sont accueillants et savent rendre service, qu’on se le dise !

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  3. MERCI pour votre partage. Votre travail est inspirant et me confirme que je ne suis pas seule à apprécier les richesses naturelles et culturelles du TREGOR. Avec mon époux, nous sommes tombés amoureux de ce pays que nous avons découvert il y a 5 ans et où il était évident d’y venir y vivre…et chaque jour j’essaie de transmettre à mes hôtes cet amour car comme Raphaël et Françoise nous tenons une maison D’hôtes à Tonquedec à 4kms du château et à 1,4kms de sentier du Tro Breizh (La Belle Hermine). La tâche n’est pas facile car les touristes viennent d’abord pour contempler la cote de granit rose et il n’est pas évident de leur montrer qu’il y a encore beaucoup à découvrir et s’émerveiller aussi en terre car le TREGOR est si riche naturellement et culturellement.

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    • C’est vrai que le Trégor intérieur a quelque chose d’envoutant, sans compter qu’on y marche vraiment sans croiser personne. J’espère que mon article donnera des idées à d’autres randonneurs 🙂

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  4. Bonjour, je souhaiterai effectuer la randonnée, tour du granit rose de gare à gare Lannion/Lannion départ le 29 juin; dois-je réserver les étapes ou bien vous pouvez vous en charger ? Merci

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    • Bonjour,

      I-Trekkings est un blog, pas une agence de voyage. Nous publiions des reportages pour inspirer. C’est à vous à reproduire nos reportages (en les adaptant si vous le souhaitez) mais c’est à vous à réserver vos hébergements.

      Bonne rando 🙂

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  5. Ah la Bretagne ! Je n’y suis pas allée depuis quelques temps, mais ton récit m’a vraiment donné envie d’y retourner. Mon coup de coeur, la petite île Renote où j’avais eu la chance d’assister à un coucher de soleil incroyable…

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