Tour des Dents du Midi

4 jours de randonnée sur le tour des Dents du Midi dans le Valais en Suisse. Un itinéraire splendide aux nombreuses variantes. Récit et Trace GPS.


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Focus Rando :Tour des Dents du Midi
4 jours +4183 m/-4183 m 58,7 km 3
Randonnée Boucle Gite d étape et Refuge
Suisse Alpes Train
Montagne Juin, Juillet, Août, et Septembre

Sentinelle naturelle sur les hauteurs du lac Léman, la chaîne des Dents du Midi se situe dans le Chablais Valaisan en Suisse autrefois province du Duché de Savoie. Aujourd’hui, le Chablais est divisé en trois zones : le Chablais Savoyard en France et les Chablais Vaudois et Valaisan en Suisse.

Le massif des Dents du Midi

Porte d’entrée du Valais, les Dents du Midi dominent le Val d’Illiez et la vallée du Rhône, au sud, et constituent le promontoire le plus avancé du massif du Haut Giffre.

Jusqu’à la fin du XIX siècle, le massif des Dents du Midi s’appelait Dents de Tsallen, aussi prononcé Dents de Challan ou Dents de Sallan. Le nom de Dent du Midi ayant été réservé pendant un temps à l’actuelle Haute Cime.

Les Dents-du-Midi sont composées de plusieurs sommets. De gauche à droite : Cime de l’Est (3178 m), Forteresse (3164 m), Cathédrale (3160 m), Eperon (3114 m), Dent Jaune (3186 m), Doigts (3205 m) et Haute Cime (3257 m).

C’est grâce à Fernand Jordan, précurseur du développement du tourisme pédestre du Chablais, que le premier Tour des Dents du Midi a été organisé en 1961. Il ne s’agit pas encore d’un itinéraire de randonnée mais d’une course de montagne, que l’on n’appelait pas encore trail à cette époque. En 2000, le marathon des montagnes (42,5 km) s’éteint mais son temps record reste gravé dans les mémoires de montagnards qui foulent les sentiers : 4h21’20’ réalisé en 1991 par le fribourgeois Pierre-André Gobet.

Le tour pédestre est inauguré en 1972. On le réalise généralement en trois ou quatre jours. Il y a plusieurs lieux de départ : depuis Champéry, station des Portes du Soleil, ou depuis Mex, petit village sur les hauteurs de la vallée du Rhône. Les deux villes peuvent être reliées en transport en commun, par train ou car postal.

Pour ma part, je rejoins Champéry par le train avec un changement à Genève et à Aigle.

Champéry – Plateau de Barmaz

+ 472 m / – 15 m 5,2 km

30 août. C’est le milieu de matinée lorsque j’arrive en gare de Champéry dans le Val d’Illiez. La randonnée commence dès la sortie du quai. Le centre-ville est bien conservé avec ses chalets traditionnels en toit en sifflet pour assurer la pente d’écoulement des eaux de la toiture. Je ne traîne pas, la météo n’est pas clémente. Ça devrait revenir au beau dès demain.

Plusieurs options d’hébergement sont possibles. La météo m’incite à ne pas monter jusqu’à la cabane de Susanfe. En Suisse, une cabane est un refuge de montagne. Elle est donc gardée. Reste le refuge de Bonavau et les cantines de Barme. J’opte pour le plateau de Barmaz à 1500 mètres d’altitude pour voir à quoi ressemble une cantine suisse.

Je remonte le Val-d’Illiez le long de la rivière jusqu’au lieu-dit du Grand Paradis. Je me blottis dans ma veste de randonnée pour rester le plus possible au sec. Après les Clous, je passe sous la barre de la Braye pour rejoindre le plateau de Barmaz qui est un peu à l’écart du Tour des Dents du Midi. Il est en réalité sur l’itinéraire du Tour des Dents Blanches qui jouxte le TDM.

Dans un passé pas si lointain, entre 1920 et 1950, les habitants de ce fond de vallée sont pauvres. Pour arrondir leur fin de mois, ils se lancent dans la contrebande pour se faire quelques sous de plus. La nuit, ils passaient la frontière avec des sacs de marchandises de 25 à 30 kg pour les échanger avec les français. Tabac et alcool étaient troqués contre du jambon, du miel et autres denrées rares. Quatre sentiers didactiques permettent de partir sur les traces des contrebandiers.
Tel un voleur, je passe furtivement et rentre me réfugier dans la cantine des Dents Blanches. Véronique Python m’accueille avec un sourire : “Entrez, vous serez mieux au sec”. Je partage une fondue à la tomate avec Steve de Chablais Tourisme avec qui j’ai fixé rendez-vous.

Si j’ai bien saisi, une cantine est traditionnellement un restaurant d’alpage qui propose une cuisine du terroir. Aujourd’hui, les cantines offrent aussi l’hébergement aux randonneurs et voyageurs de passage.
L’endroit est éminemment sympathique mais je dois filer car ma nuit a été réservée dans la cantine d’à côté : celle de Barmaz. Plus grand, l’établissement dispose de 50 lits dont 19 en chambres. L’une comme l’autre cantine sont ouvertes de mi-mai à mi-octobre. Dès qu’il fait beau, le plateau de Barmaz est rempli de touristes. Aujourd’hui, il pleut. C’est désert à part quelques vaches qui osent braver la météo. Je suis le seul à dormir dans le dortoir. Des boules quiès sont à la disposition des dormeurs. Une bonne initiative qui ne me servira pas ce soir.

Sur le pas de la cantine, j’ose jeter un regard vers le massif des Dents Blanches qui domine le plateau. De temps en temps, j’arrive à percer une cime avant qu’elle ne s’efface à nouveau dans un tapis de nuages plus épais que le précédent. Demain, il devrait faire beau, monsieur Météo l’a encore répété tout à l’heure à la radio.

Plateau de Barmaz – Lac de Salanfe

+ 1265 m / – 826 m 14,6 km

8h30. Les masses nuageuses se lèvent et laissent le soleil envahir le plateau de Barmaz. Monsieur météo ne s’était pas trompé !
Lieu d’estive de juin à fin septembre, une ferme, située à 200 mètres de la cantine, vend du fromage de raclette directement du producteur. Pas très loquace le fermier mais son fromage est excellent. Une source permet de remplir sa gourde.

La journée débute mal. Après la ferme, je me retrouve dans les pâtures mais point de sentier. Face à moi, une barre rocheuse qui m’empêche d’aller plus en avant. Je regarde mon altimètre et la carte. D’après moi, je suis sous le sentier. De peu, environ trente mètres. Pas de chemin pour rejoindre le sentier, à moins de faire demi-tour. J’opte pour le raccourci, droit dans la pente. Plus de 50 degrés à vue d’œil. Je récupère le chemin comme prévu. J’ai un peu galéré car la pente herbeuse était très glissante. Heureusement, quelques arbustes offraient de bonnes prises.

Une fois sur le sentier, je passe le chalet de Sous la Dent (1626 m) et laisse le chemin qui descend sur Champéry pour me glisser sous la Dent de Bonavau (2478 m). Plutôt que de descendre jusqu’au refuge de Bonavau, je coupe à travers l’alpage pour rester en balcon.

Je rejoins le pas d’Encel (1808 m). Ce goulet escarpé est infranchissable en hiver. Equipé de câbles, il n’est pas difficile à franchir mais il faut le traverser avec prudence surtout lorsque les rochers sont mouillés. Une chute est vite arrivée.
Je traverse un pont et reprend les bâtons de marche que j’avais accroché sur le sac à dos pour mieux franchir le Pas d’Encel. 300 mètres plus loin, j’arrive à la cabane de Susanfe. Belle vue sur le Mont Ruan (3057 m) et son glacier suspendu. Pas de salle hors-sac mais on m’autorise à chauffer mon plat lyophilisé dehors et à le manger à l’intérieur. Seul un américain est dans la salle à manger. Il vient de Champéry et y retourne dans la journée.

Le ventre rassasié, je reprends mon chemin. Les nuages ont envahi le vallon. Reste une incertitude concernant la neige. Elle est tombée cette nuit. Le col sera t-il entièrement blanc ?
Si le sentier ne pose pas de problèmes d’orientation en conditions normales ; par brouillard, bien suivre les cairns pour gagner le col de Susanfe (2494 m).

Au col, le Val d’Illiez est dans les nuages alors que la vallée qui descend sur le lac de Salanfe baigne sous le soleil. C’est souvent ainsi si j’en crois les locaux avec qui j’ai pu en parler. Des résidus de neige s’étalent sur le sol mais bien moins que ce que je prévoyais. Depuis le col, il est possible de gravir la haute-cime (3257 m), le point culminant des Dents du Midi. Comptez 2h30. Ce n’est pas une ascension technique mais considérée comme éprouvante. Avant de démarrer la randonnée, je l’avais coché à mon programme mais les fortes rafales de vent de la journée m’ont contraint de retirer le sommet.

Je descends donc sur le lac de Salanfe (1925 m) à travers les moraines laissées par le glacier du Plan Névé. Les premières évocations de Salanfe datent de 1324 mais ce sont les alpinistes au XIXème siècle qui ont fait la renommée des lieux. “Le plus beau pâturage de Suisse” selon les termes de Louis Coquoz (Histoire et description de Salvan-Finhaut – 1899). La configuration du paysage change en 1947 avec la construction du barrage. A cette époque , les projets hydrauliques se développent en Suisse (Moiry, Mauvoisin…).
Si aujourd’hui, les vaches en estive sont beaucoup moins nombreuses qu’avant-guerre, elles continuent de marquer le paysage, sur les abords du lac.

Je m’installe à l’auberge de Salanfe qui a le privilège d’être sur cinq itinéraires pédestres : le tour des Dents du Midi, le tour du Ruan, le tour des deux rives, le chemin des cols alpins et la Via Alpina.

Salanfe, son auberge, ses chalets, sa chapelle et ses légendes.
Les contes de l’ancien temps animaient les veillées autour du feu. Seuls les anciens avaient la parole, eux seuls ayant vécu des moments difficiles avec les esprits purgeant leur peine éternelle sur les hauteurs de Salanfe. Ces récits remplissaient d’effroi l’esprit des jeunes pâtres jusqu’à provoquer des hallucinations. Des âmes en peine gémissantes, descendant vers les chalets depuis le glacier, revêtues de capes blanches, étaient stoppées par les conteurs, transformés en héros d’une soirée. Allant vaillamment à la rencontre de ces condamnés au purgatoire, en faisant des prières, les chalets étaient délivrés de ces revenants. La vérité de ces héros : bien souvent, à leur réveil, la chopine de kirsch ou de pomme était vide, au bord de leur couchette, et les songes enivrés de Bacchus devenaient réalité. A Salanfe, toute une histoire de conteurs s’est éteinte avec la construction du barrage. Peut-être que vous aussi, après une soirée passée au fendant à l’Auberge de Salanfe, entendrez-vous gémir les âmes descendant du glacier ou les Bacchantes sur le lac, à la pleine lune.

Lac de Salanfe – Alpage de Chindonne

+ 1297 m / – 1642 m 19,3 km

Un peu avant 8h00, le soleil vient se blottir sur le cirque de Salanfe. Je n’ai pas rencontré les esprits, avec une petite pointe de regrets.

Les sommets des Dents du Midi (3257 m) jusqu’à la Tour Sallière (3220 m) se reflètent dans les eaux calmes du lac. Le glacier noir dans le flanc est de la Tour Sallière tente de résister à sa fonte. Un glacier, c’est blanc, alors pourquoi l’appeler noir me diriez-vous ? Il s’agit en fait d’un glacier recouvert d’une couche morainique. L’autre particularité du glacier concerne sa régénérescence grâce à des chutes de séracs provenant d’un glacier suspendu au milieu de la face nord-est de la Tour Sallière. Voilà le secret bien gardé d’un glacier de faible altitude (2700 m).

400 millions d’années contemplent le bassin de Salanfe. Des gneiss du col de Jorat, symboles d’anciennes chaînes de montagne aux grès du Col d’Emaney, témoins d’anciennes plages de sable parcourues par des dinosaures sans oublier les calcaires et argiles des Dents du Midi et de la Tour Sallière, dépôts de la mer Téthys. Pour obtenir des informations détaillées sur la géologie des Dents du Midi à la Tour Sallière, suivre ce lien.
Instant solitaire, magique. Quelques minutes où le temps semble s’arrêter. De toute façon, c’est une goutte d’eau à l’échelle géologique. Seuls quelques tintements de cloche raisonnent au loin. Imaginez qu’au début du XXième siècles, des milliers de vaches montaient l’été en estive.
30 minutes déjà ont passé. Il faut quitter le lac, à regret. Une belle journée de marche m’attend encore aujourd’hui.

Première étape : monter au col du Jorat (2212 mètres) entre la Dent de Salantin (2482 m) et les rochers de Gagnerie. La montée se réalise sur un bon sentier et les points de vue sur le lac ne manquent pas. En trois-quarts d’heure, je suis au col. Un abri permet de se protéger en cas d’intempéries.

Deuxième étape : rejoindre Mex, prononcé Mé, 1100 mètres plus. C’est une longue descente sur un très bon sentier, puis une piste caillouteuse et une route qui conduit au village de Mex, joliment perché au-dessus de la vallée du Rhône. J’arrive à Mex, où Steve de Chablais Tourisme, m’attend pour m’accompagner sur la fin du parcours. Je vais enfin pouvoir parler à quelqu’un tout en marchant.

Pour rejoindre l’alpage de Chindonne, plusieurs possibilités s’offrent aux randonneurs. Nous suivons l’itinéraire classique du TDM essentiellement sous le couvert forestier. L’ombre est salvatrice en cette chaude journée.
Entre les conifères, nous profitons de beaux points de vue sur la Cime Est (3178 m) des Dents du Midi et sur les autres montagnes qui nous entourent : 3 Becs, Tête de Chalin. Le glacier du Plan Névé, qui scintille au soleil, a beaucoup souffert du réchauffement climatique des dernières années.

Aux alpages du Fahy, pause casse-croûte avant d’attaquer les derniers lacets pour Chindonne. Deux heures plus tard, nous entrons dans la cabane, de loin la plus cosy du Tour des Dents du Midi, de Suisse et même de tous les refuges où je suis déjà allé. Ce sont les mêmes propriétaires que le Whitepod, un campement éco-responsable d’igloos high-tech, qui est ouvert l’hiver 200 mètres plus bas. La carte aussi n’a rien à voir avec celle d’une cabane. Le prix non plus, et ça semble plutôt logique aux vu des prestations.

Alpage de Chindonne – Champéry par la Dent de Valère

+ 1120 m / – 1705 m 19,5 km

7h15. Le soleil se lève derrière le sommet des Diablerets de l’autre côté du Rhône dans le canton de Vaud. Le ciel rougeâtre laisse entrevoir de fins filets nuageux.

Après un excellent petit déjeuner à l’alpage de Chindonne, Steve et moi empruntons le sentier qui part derrière la cabane. Plutôt que d’emprunter l’itinéraire classique du TDM, nous décidons de faire une variante par les Dents de Valerette et de Valère avec l’espoir d’avoir un beau point de vue sur les différents sommets des Dents du Midi.

Le début du sentier qui monte à la Dent de Valerette n’est pas évident à trouver. Il faut se diriger vers le haut des téléskis du Whitepod pour trouver les premières marques. Le chemin pénètre dans la forêt et sort dans une zone d’alpage occupée par des vaches d’Hérens. Ce sont les vaches de combat valaisannes. Je m’approche de l’une d’elle, l’a photographie. Elle se met à baisser la tête et à gratter du pied. Ok, je me casse !

La croix qui marque le sommet de la Dent de Valerette n’est plus très loin. Là haut, la vue est imprenable. Un panorama à 360° des Grands Combins, un des 4000 m les plus emblématiques de Suisse, au lac Léman sans oublier les stations des Portes du Soleil et les Dents du Midi. C’est sur ce versant, qu’elles sont les plus belles, acérées comme une lame de couteau.

Nous continuons sur la crête et rejoignons le pied de la Dent de Valère. Belle pente avec du gaz. Je prends ma dose de vertige et suis satisfait d’arriver au sommet. En poursuivant sur la crête, il est possible d’atteindre le refuge non gardé de Chalin pour se lancer à l’assaut des cimes des Dents du Midi. Pour notre part, nous bifurquons vers l’ouest par un petit sentier qui descend dans l’alpage (pas très bien marqué) pour gagner le Signal de Soi (2054 m).

Nous y faisons la pause du midi pour manger notre plat lyophilisé. La pause me fait du bien car une vieille tendinite s’est réveillée sur mon genou droit. Descendre est un calvaire. Manque de bol pour moi, c’est la journée où l’itinéraire descend le plus.

Par un sentier en balcon, nous nous rendons au refuge d’Anthème. C’est la cabane de Fernand Jordan, le créateur du TDM. Il ne monte que très rarement vu son grand âge. Construit comme un légo, le refuge se blottit contre les parois des Dents du Midi. On raconte que certains hivers, les avalanches vont jusqu’à expulser les eaux des lacs à proximité de la cabane. C’est d’ailleurs pour rester debout qu’elle a été construite en partie enterrée dans le sol.

Après avoir bu un verre sur la terrasse (belle vue sur le Val-d’Illiez), direction Champéry par Metecou et les Planchamps. Inutile de vous dire que mon genou s’en souvient encore…

Je rejoins la gare de Champéry où je saute immédiatement dans un train pour Genève.

Informations pratiques du tour des Dents du Midi

Accès

Les accès les plus faciles se font depuis Mex et Champéry :

  • Pour Mex : Depuis Genève, train jusqu’à Saint-Maurice puis car postal.
  • Pour Champéry : Depuis Genève, train jusqu’à Champéry avec un changement à Aigle.

Informations et réservations sur le site du CFF.

Itinéraires en 3, 4 ou 5 jours

Le Tour des Dents du Midi se réalise généralement en 3 ou 4 jours mais on peut très bien imaginer qu’une famille souhaite le parcourir en 5.

En 3 jours :

  • Mex – Alpage de Chindonne (3h30)
  • Alpage de Chindonne – Refuge de Bonavau (6h30)
  • Refuge de Bonavau – Mex (8h00)

ou

  • Champéry – Auberge de Salanfe (6h30)
  • Auberge de Salanfe – Alpage de Chindonne (6h30)
  • Alpage de Chindonne – Champéry (5h00 sans l’ascension de la dent de Valère)

En 4 jours :

  • Mex – Alpage de Chindonne (3h30)
  • Alpage de Chindonne – Cabane d’Antème (5h00)
  • Cabane d’Antème – Cabane de Susanfe (4h00)
  • Cabane de Susanfe – Mex (6h00)

ou

  • Champéry – Cabane de Susanfe (3h15)
  • Cabane de Susanfe – Auberge de Salanfe (2h40 sans l’ascension de la Haute Cime)
  • Auberge de Salanfe – Alpage de Chindonne (6h30)
  • Alpage de Chindonne – Champéry (5h00 sans l’ascension de la dent de Valère)

En 5 jours :

  • Mex – Alpage de Chindonne (3h30)
  • Alpage de Chindonne – Cabane d’Antème (5h00)
  • Cabane d’Antème – Cabane de Susanfe (4h00)
  • Cabane de Susanfe – Auberge de Salanfe (2h40 sans l’ascension de la Haute Cime)
  • Auberge de Salanfe – Mex (3h00)

Difficultés

Le TDM est une randonnée de moyenne montagne qui peut être longue en 3 jours. Les nombreux hébergements permettent de pouvoir prendre plus de temps sur le sentier.

Le Pas d’Encel et la descente depuis le col de Susanfe sur le lac de Salanfe sont équipés de câbles pour sécuriser le passage. Soyez notamment vigilant si vous traversez ces passages par mauvais temps.

Les variantes de La Haute Cime et la Dent de Valère (voir plus bas) s’adressent à de bons randonneurs n’ayant pas le vertige.

Les Variantes du tour des Dents du Midi

Ascension de la Haute Cime (3257 m)

Entre Salanfe et Susanfe, cette ascension offre une vue grandiose sur les Alpes suisses et françaises. A conseiller au bon randonneur et par beau temps. Du col de Susanfe 2h30.

Refuge des Dents-du-Midi (2884 m)

Situé au bord du glacier, ce petit refuge du club alpin offre un panorama exceptionnel sur les Alpes valaisannes et le massif du Mont-Blanc. Il permet d’accéder à plusieurs sommets des Dents-du-Midi (escalades). De Salanfe 3h00.

Aiguille de Mex (1866m)

Un petit sommet sans difficulté technique vous attend au pied des Dents-du-Midi. Avec une superbe vue de 360 degrés, admirez les sommets atteignant plus de 4000 mètres d’altitude ! 1h30 depuis Mex.

Dent de Valerette

Facile d’accès depuis l’alpage de Chindonne, le sommet ne présente aucune difficulté technique et constitue l’une des plus belles vues à 360° du tour, depuis les Grands Combins jusqu’au lac Léman sans oublier la face nord des Dents du Midi. 1h30 depuis Chindonne.

Dent de Valère

Depuis la Dent de Valerette, suivre la crête et s’engager dans la rude montée équipée de quelques spits (plaquette en acier que l’on fixe pour pouvoir assurer la progression des grimpeurs). Personnes sujettes au vertige, abstenez-vous de monter à la Dent de Valère. 1h10 depuis la Dent de Valerette.

Quelles formules de randonnée ?

Le Tour des Dents du Midi peut être réalisé en individuel, en liberté ou en formule accompagnée.

En Individuel, nuit en refuge, cabane et auberge. Le bivouac est interdit sauf à proximité des hébergeurs qui l’autorisent. Avant de partir, demandez l’autorisation.

Plus d’infos : www.dentsdumidi.ch

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