Tour du massif des Diablerets

Destination : Suisse » Europe | Montagne : Alpes | Activité : Randonnée  | 
Nombre de jours : 4 jours | Difficulté : 3 | Type d'itinéraire : Boucle | 
Ecosystème : Montagne | Hébergement : Refuge
Meilleures Périodes : Juin, Juillet, Août, et Septembre
Récit et trace GPS de mon tour du massif des Diablerets en Suisse: 4 jours de randonnée avec nuit en refuge jusqu'au glacier de Tsanfleuron.
Posté le :



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Pendant 4 jours, j’ai fait le tour du massif des Diablerets dans les Alpes vaudoises en Suisse en dormant en refuge. Retour sur cette randonnée aux paysages très diversifiés, des vallées villages au glacier de Tsanfleuron. Récit et trace GPS de mon tour du massif des Diablerets.

Deux ans après avoir découvert les stations du massif à travers la free access card, me revoici ici pour randonner. Maud du blog Serial Pix m’accompagne. C’est son premier trek.

Les Diablerets – Solalex

 + 1257 m / – 975 m  16,45 km  5h00

Mauvais chemin

Après une excellente nuit à l’hôtel des Lilas, nous quittons les Diablerets sous le coup de 9h00 après avoir retiré des francs suisses à la Poste face à la gare. Cette fois, nous quittons vraiment le village station des diablerets en direction du col La Croix (1752 m). D’abord sur une petite route de montagne, puis nous trouvons le sentier du tour du massif des Diablerets noté TmD sur la carte Les diablerets 1:25000 (édition Mapa). A noter que le parcours n’a pas de balisage spécifique sur le terrain, il faut donc progresser en suivant le prochain lieu sur le chemin.

C’est à hauteur de la Tré que nous foulons le tour du Massif des Diablerets. A peine sommes-nous dans la forêt que le sentier devient très raide. Après 10mn de progression, je vérifie notre position sur l’application Suisse Mobile. Je me retourne et dit à Maud « Je me suis planté, on est sur l’ascension de la Laya (1640 m) ». On rebrousse chemin et on récupère la bonne sente qui monte progressivement au col La Croix.

Les pyramides de gypse semblent avoir été posées là par hasard. Et pourtant… D’origines karstiques et créées par l’érosion et le temps qui passe, elles sont impressionnantes.

Les pyramides de Gypse

Le chemin rejoint une petite route de montagne, celle qui passe par le col La Croix, petit paradis des cyclistes si je me fie aux nombreux routards sur le bitume. Nous faisons un petit détour par le site des pyramides de gypse accessible à pied depuis le col La Croix. Elles semblent avoir été posées là par hasard. Et pourtant… D’origines karstiques et créées par l’érosion et le temps qui passe, les pyramides de gypse sont impressionnantes. Nous marchons quelques minutes sur de petites sentes qui montent et descendent en suivant le relief de la roche blanche. Il faut vraiment faire attention où poser les pieds pour ne pas tomber dans les dolines, ces dépressions circulaires qu’on trouve généralement dans les formations géologiques karstiques.

A la ferme du col de La Croix

Nous prenons notre pique-nique au col de La Croix près de la buvette puis reprenons l’itinéraire du Tour du Massif des Diablerets. Très rapidement, il traverse la ferme du col de La Croix tenue par les familles Mottier et Jourdain qui y produisent du fromage d’alpage. Nous y rencontrons Pascal Jourdain, qui coïncidence devait retourner les meules d’Etivaz frais du matin lorsque nous sommes arrivés. Saviez-vous que l’Etivaz est un fromage AOP typiquement vaudois que l’on trouve dans un rayon de 30 km autour du village d’Etivaz ? Pascal m’apprend aussi beaucoup d’autre chose sur le fromage et sa fabrication. Accueil super sympa. Faites-y un arrêt. Sur place, vente de fromage, petit-déjeuner et fondues/raclettes sur réservation (024 498 11 78). Pour les randonneurs, les planches de fromages/charcuterie devraient faire un malheur. Pour en savoir plus, je vous invite à vous rendre sur le site Etivaz-aop.ch.

Organiser votre Tour du Massif des Diablerets

Pour organiser votre Tour du Massif des Diablerets, vous pouvez vous connecter sur le site de l’Office de Tourisme de Villars-Gryon Les Diablerets Bex qui vous fournira toutes les infos sur les refuges, l’accès (en train par exemple), les commerces…

Jusqu’à Solalex

On serait bien resté plus longtemps mais il nous faut poursuivre car la journée n’est pas terminée. L’itinéraire longe le bois de Coufin et rejoint le pittoresque hameau de Taveyanne (1647 m) avec ses maisons en madrier et en toit de bardeaux. Un refuge peut y accueillir les randonneurs. Nous ne nous arrêtons que quelques instants pour admirer l’architecture des maisons. On devine au loin à contre-jour les Dents du Midi. Je me verrais bien habiter un hameau comme celui-ci. Quelle tranquillité !

Le sentier grimpe et contourne le sommet de Chaux Ronde (2012 m) jusqu’à les Chaux (1754 m) où se trouve un autre refuge. La vue panoramique semble un peu plus sympa que Taveyanne mais le refuge est au pied des remontées mécaniques. C’est souvent ici que les randonneurs terminent leur première étape du tour du Massif des Diablerets. Pour notre part, on continue encore un peu notre journée de marche jusqu’au hameau de Solalex face au spectaculaire miroir d’Argentine. Cette imposante face calcaire qui brille comme un miroir surplombe le refuge de Solalex depuis ses 2422 m d’altitude. Aujourd’hui, elle fait la joie des grimpeurs, à l’époque du Crétacé, on aurait pu la découvrir en plongée dans les profondeurs sous-marines.

Cadre vraiment sympa dans le restaurant du refuge de Solalex, belle vue sur le miroir d’Argentine (particulièrement au coucher de soleil) et équipe très sympa !

Solalex – lac de Derborence

 + 598 m / – 597 m  7,7 km  3h45

L’étape entre Solalex et le lac de Derborence est courte aujourd’hui et le soleil n’arrive pas sur le hameau de Solalex avant 9h00. Du coup, on décide de partir à 9h00, pas avant, même si c’est un peu tard en randonnée.

Direction Anxeinde

Le chemin remonte d’abord une piste qu’il quitte rapidement et contourne la Tour d’Anxeinde (2169 m) pour atteindre le hameau éponyme où on trouve un alpage et deux refuges : le refuge de la Tour et le refuge Giacomini. Tous les deux sont aussi sur le Tour des Muverans tout comme le refuge de Derborence où nous nous rendons. Voilà pourquoi, nous rencontrons un peu plus de randonneurs aujourd’hui. En tout cas, le hameau d’Anxeinde est idéalement situé entre le massif des Diablerets et celui des Muverans.

Le Pas de cheville

Nous poursuivons par le Plat, un large plateau herbeux, jusqu’au Pas de Cheville (2018 m), le point culminant de la journée. Nous y mangeons un morceau de saucisson ramené par Maud puis entamons la descente raide et un peu technique. Elle demande un peu de vigilance. Nous passons devant l’estive du Grenier où quelques vaches brunes broutent et lèvent gentiment la tête pour la photo. Je profite aussi du cadre en réalisant une photo du ruisseau de Chevilleince.

Les nuages se font de plus en plus menaçants et commencent à s’accrocher sur le massif des Diablerets. Le mauvais temps annoncé arrive…

Je suis parti me coucher en espérant que les prévisions météos suisses n’étaient pas aussi précises que les horaires des trains.

Le lac de Derborence

Nous reprenons notre chemin, le refuge de Derborence n’est plus très loin. L’itinéraire descend en pente douce jusqu’au Pené. Immédiatement, en lisant la carte, je pense à une bonne assiette de Penné. Allez savoir pourquoi ? D’autant que nous venions de nous arrêter pour manger le pique-nique et que mon estomac n’était pas vide.

Puis, on déroule jusqu’au lac de Derborence, le plus jeune lac naturel de Suisse. Le refuge se trouve sur le bord du lac. Installation dans le dortoir, douche puis je file faire quelques photos du lac. En fin de journée, je profite du panorama sur le mont Gond (2709 m) tout en buvant un verre à la terrasse. L’orage arrivera pendant le dîner. Un sacré orage avec un vent à décorner un bœuf. A ce moment là, j’ai eu une petite pensée pour tous ceux qui étaient en bivouac dans les environs. Je suis parti me coucher en espérant que les prévisions météos suisses n’étaient pas aussi précises que les horaires des trains.

Lac de derborence – cabane de Prarochet

 + 1267 m / – 220 m 7,5 km  5h00

Bon voyage mémé

Il est 8h00 quand nous quittons le refuge de Derborence après avoir pris un bon petit-déjeuner. Il fait grisâtre et un peu frais. Ce matin, je n’y suis pas trop. J’ai peu dormi et très mal. C’est qu’aujourd’hui, on enterre ma mémé. Forcément, beaucoup de souvenirs remontent à mon esprit. Difficile de s’endormir dans des moments comme ceux-là. Et puis ma femme m’a appelé en pleine nuit pour m’annoncer que nous nous étions fait cambrioler. Ça aussi, ça n’aide pas pour s’endormir.

Alors, ce matin, j’ai la tête des mauvais jours. Et puis, il fait gris. Le sentier joue au yoyo comme des montagnes russes : un coup on monte, un coup on descend. C’est un jour pour les salamandres noires. Elles aiment l’humidité et elles sont de sortie. Le sentier est ainsi jusqu’au Poteu des Etales. C’est vraiment dommage que le temps ne soit pas avec nous car le panorama est déjà très beau ainsi. Je n’ose pas imaginer avec une belle lumière et un ciel plus dégagé.

Bon voyage mémé !

Poteu des Etales

A l’approche du Poteu des Etales (cotation T4), je me demande bien où nous allons passer. A plusieurs reprises en attendant Maud qui fait des photos à l’arrière, j’essaie de deviner le chemin. Je checke aussi les prévisions météos à court terme. La météo est très instable et les prévisions changent d’heure en heure. Je n’ai pas envie de passer le Poteu des Etales sous la pluie avec Maud qui a peu d’expérience en montagne.

© Maud / serialpix.com

Je me rends compte que je ne vous ai pas expliqué encore ce qu’est le Poteau des Etales. C’est un passage escarpé pour ne pas dire très très raide et équipé de barreaux, cordes, chaînes et échelles qui permet de sortir du cirque de Derborence pour gagner la cabane de Prarochet. Il est nécessaire de poser les mains. A déconseiller aux personnes sujettes aux vertiges. Sous la pluie et encore plus sous un orage, le Poteu des Etales peut devenir très délicat à passer. Fort heureusement, nous le passons au sec.

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Jusqu’à la cabane de Prarochet

Nous cassons la croûte au dessus des échelles et reprenons notre marche. Nous croisons nos premières marmottes et sortons les appareils photos pour immortaliser l’instant. C’est à ce moment que la pluie fait son apparition. Nous n’avons pas le temps de faire la moindre photo. Nous équipons les sacs à dos de housse anti-pluie, nous mettons nos vestes imperméables et repartons.

A 2080 m, à une intersection entre deux sentiers sur la carte, nous prenons à gauche. Je le précise car le balisage n’est pas évident surtout en cas de mauvais temps comme nous l’avons eu. Le sentier est assez raide, la pluie s’intensifie et Maud n’avance plus beaucoup. Je pense qu’elle a un peu le moral dans les chaussettes (mouillées). J’ai un peu froid avec ma petite veste de trail imperméable. Le matériel ultra-léger n’a pas que des avantages. Nous faisons de petits arrêts régulièrement pour manger quelques fruits secs. Lorsque nous arrivons sur le lapies de Tsanfleuron, la pluie s’arrête. Nous prenons même le temps pour faire quelques photos puis arrivons à la cabane de Prarochet alors que les nuages envahissent l’horizon. Pour réserver, mieux vaut téléphoner qu’envoyer un email (dixit la gardienne). Alors, voici leurs numéros : 027 395 27 27 et 079 327 61 45. Construite par le ski club de Savièse, la cabane est agréable.

Nous ne sommes que 4 à dormir dans la cabane. Il y a eu beaucoup d’annulation à cause des prévisions météorologiques. Nous faisons sécher nos affaires, je prends un thé et une part de tarte à l’abricot (génialissime la tarte). Je vais dehors quelques secondes lorsqu’un brin de lumière arrive sur le refuge et finis par re-rentrer une fois qu’il est parti. Je discute avec les gardiennes de tout et de rien et avec les autres randonneurs qui dorment à la cabane. On nous montre la superbe vue sur les 10 4000 m qui dominent l’horizon par beau temps. La soirée est animée. A ceci près que ma mémé est partie pour un dernier voyage et que son départ envahit mes pensées. Bon voyage mémé.

Cabane de Prarochet – Les Diablerets

 + 110 m / – 659 m 9,5 km (sans le téléphérique ni le bus)  4h00

Ce matin, les nuages n’ont pas quitté les environs de la cabane de Prarochet. Pas plus qu’hier soir, nous ne voyons le chapelet de sommets de plus de 4000 m. Nous avalons le petit-déjeuner et partons avec la doudoune sur le dos. Il fait frais ce matin. Un tout petit 3°c. Rien de surprenant à cette altitude mais c’est apparemment bien plus froid que les jours précédents.

Lapies de Tsanfleuron

J’ai le sentiment de marcher sur la lune en foulant les lapies de Tsanfleuron. Cette impressionnante étendue karstique située sous le glacier de Tsanfleuron semble ne constituer qu’une grande dalle gris claire. Cette roche sédimentaire lisse et arrondie, polie par le glacier provient de récifs coralliens lavés par les vagues lorsque la mer recouvrait cette plaque. Entre les failles, quelques fleurs arrivent à percer l’atmosphère et se faire une place dans le monde des vivants.

Nous arrivons sur un petit laquet sans nom. D’abord complètement envahit par le brouillard, il se découvre petit à petit car les masses nuageuses bougent rapidement sous l’effet de la pression atmosphérique en mouvement. Un gros névé est encore posé sur la rive opposée du lac. Lorsque les nuages se sont réellement dissipés, on aperçoit le pied du glacier et même le Becca d’Audon aussi appelé l’Oldehore (3122 m) et la Tour Saint-Martin Quille du Diable (2908 m). Quel paysage de dingue !

Nous restons là un bon moment à regarder le paysage et les nuages jouaient avec le relief.

Au premier regard, on pourrait penser que le lapiaz n’est constitué que de calcaire mais en réalité, il y a aussi du grès et du schiste. La Tour Saint-Martin Quille du Diable est un bon exemple de cette complexité puisqu’elle est composée des trois roches.

Plus d’informations sur la géologie du lapies de Tsanfleuron.

La moraine et le col du Sanetsch

En poursuivant la descente, on atteint la moraine en contrebas du glacier de Tsanfleuron. Cet amas de débris rocheux transporté par le glacier est aussi traversé par la rivière Lachon. Nous longeons le Sanetschore (2924 m) et le Mont Brun (2533 m) dont la couleur brun noire contraste étrangement avec le lapiaz karstique. Il s’agit pourtant d’une montagne calcaire mais elle contient aussi de l’argile, ce qui explique sa couleur.

Je me retourne régulièrement comme aimanté par le paysage du lapies de Tsanfleuron. Un peu avant le col du Santesch, le glacier se découvre réellement. Je me répète, quel paysage de dingue ! Indiscutablement l’un des plus beaux de Suisse.

Les tapis herbeux refont leur apparition au milieu de zones de calcaire. Nous arrivons au col du Sanetsch.

Les marmottes du lac du Sanetschsee

Le chemin en aval du col du Sanetsh n’est pas le plus esthétique du tour du massif des Diablerets. On y retrouve la route et des pylônes électriques mais l’arrivée sur le lac du Sanetschsee (ou lac de Sénin) nous a valu une très belle surprise. Le long du sentier une famille de marmottes (Marmota marmota) est sortie de son terrier. A notre approche, elles ne semblent pas effrayées. Nous nous approchons donc à pas de (gentil) loup, centimètres par centimètres pour finir à deux mètres du terrier. Observer les marmottes et leurs marmottons fut un vrai régal. Curieuses, elles nous ont bien observées également.

Chemin fermé

Le chemin en contrebas du lac de Sanetschsee est fermé pendant tout l’été 2018 suite à un éboulement. Nous sommes contraints de prendre la télécabine. C’est dommage d’autant que vu d’en haut, le sentier semblait bien joli. 15 CHF par personne. Le tarif pique un peu en plus.

A la sortie de la télécabine, on mange le pique-nique et on rejoint le village de Gsteig et ses jolies maisons en bois. Nous avons tellement traîné ce matin sur les lapies de Tsanfleuron que nous décidons de rejoindre les Diablerets en bus et d’éviter d’arriver en toute fin de journée.

Si le sentier réouvre et si vous ne prenez pas le bus, comptez 4h00 de marche supplémentaire pour cette dernière journée. Autre option, dormir à Gsteig et faire l’itinéraire en 5 jours.

Le tour du massif des Diablerets est un magnifique itinéraire, extrêmement varié, réalisable en randonnée en 3/5 jours avec de nombreux refuges sur le parcours pour adapter l’itinéraire à votre niveau et à vos envies. Maintenant, c’est à votre tour de prendre votre sac à dos ; vous ne serez pas déçus 🙂

Informations pratiques

Comment s’y rendre ?

En TGV Lyria jusque Lausanne ou Genève puis en train CFF jusque Aigle puis train TPC jusqu’au Diablerets.

Si vous prolongez votre séjour en Suisse, pensez au Swiss Travel Pass, le titre de transport qui permet d’emprunter tous les trains, cars et bateaux dans toute la Suisse.

Où dormir ?

Avant ou après votre tour du massif des Diablerets, vous pouvez dormir dans l’un des hôtels des Diablerets. J’ai pu dormir à l’hôtel des Lilas, un 3 étoiles et à l’auberge de la Poste, un deux étoiles. Deux bons établissements. Vous trouverez d’autres établissements et toutes les informations pratiques pour organiser votre tour du massif des Diablerets sur villars-diablerets.ch.

Orientation

Deux possibilités complémentaires :

La carte de randonnée. Plusieurs références possibles :

Autre solution : s’abonner à l’application Suisse Mobile pour 35 CHF l’année et ainsi avoir toute la cartographie de la Suisse ainsi que des traces GPS à disposition. Disponible pour smartphone Android et Apple.

Difficulté

Randonnée de niveau assez facile techniquement hormis le passage du Poteu des Etales qui nécessite un pied alpin et de poser les mains.

Grégory Rohart
A propos de l'auteur

Fondateur d'I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j'apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu'entre amis ou avec des agences françaises ou local...



https://www.gregoryrohart.com
13 Responses
    1. Rédaction I-Trekkings

      C’est quand j’ai fait le tour des Dents du Midi que j’ai eu envie la première fois d’aller traîner mes Vibram du côté des Diablerets. La vue étaient franchement top. Et puis l’an passé je suis allé dans la station. Je ne pouvais qu’y revenir pour faire le tour des Diablerets.

  1. gilgiuglio

    Superbe tour des Diableret. Une course que j’ai fait moi-même en 2017 lors de la rédaction du guide Lonely Planet sur le Grand Tour de Suisse. Je confirme tes impressions sur les différents spots. D’ailleurs, l’idée de le refaire un jour vient de germer suite à la lecture de ton papier :))
    Bravo

  2. Pignot

    Bonjour, deux petites questions,
    La première : est ce possible de poser la tente et de bivouaquer sur cet itinéraire ?
    La seconde : La trace est-elle praticable début mai ? Ou la neige est-elle encore trop présente ?

    1. Grégory Rohart

      Bonjour,

      J’ai croisé des randonneurs avec tente mais je ne connais pas la législation. Le mieux est de contacter l’office de tourisme des Diablerets à ce sujet.

      Début mai, c’est trop tôt, il y aura encore beaucoup de neige. La randonnée est praticable à partir de mi-juin (selon les conditions de neige).

    1. Grégory Rohart

      Bonjour Lucie,

      Honnêtement, je ne sais pas. Contacte l’office de tourisme des Diablerets, il pourra te renseigner. Viens nous donner la réponse ici, ça pourrait intéresser d’autres randonneurs en possession de chiens.

  3. Lucie

    bonjour !

    Pour info, suite retour office du tourisme : tour non possible avec un chien pour des raisons de passage de délicats sur 1 et des 4 étapes.

    Voici la réponse globale :

    With regard to the Tour du Massif des Diablerets, please find below our brochure with the recommended stages.

    As you can see, stage 3 (Derborence- Miex- Cabane de Prarochet) is quite technical (corridors equipped with handrails and ladders) and is not recommended for pets.

    Similarly, as stage 4 between Les Diablerets and Cabane de Prarochet is estimated to take around 8.15 hours, we cannot recommend it for any type of dog.

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