Test sous-vêtement Patagonia Capilene 4 Expedition Weight 1/4-Zip Hoody

Test terrain

Patagonia a renouvelé durant l’hiver 2012/2013 sa gamme de Capilène 4, ces sous-vêtements synthétiques les plus chauds (les Capilène 1 étant ceux qui sont les plus adaptés aux températures élevées). Dorénavant tous les Capilène 4 sont fabriqués en Polartec® Power Dry® High Efficiency™. On distingue deux modèles déclinés en version femme ou homme : le Patagonia Capilene® 4 Expedition Weight 1/4-Zip Hoody testé ici (version femme) et le Patagonia Capilene® 4 Expedition Weight Zip-Neck (version femme) sans capuche ni poche poitrine à 20,00 € de moins.

J’ai principalement utilisé le Patagonia Men’s Capilene® 4 Expedition Weight 1/4-Zip Hoody en première couche même si durant une journée de ski de randonnée à Chamechaude en Chartreuse, je l’ai utilisé en seconde couche (plus d’infos sur le système des 3 couches).

Bien qu’un peu moins chaud que les sous-vêtements en Mérinos, il reste bien adapté aux activités outdoor hivernales et s’avère plus confortable que le Mérinos.

Hautement respirant grâce à ses mailles bi-aérées et gaufrées en tissu Polartec® PowerDry® HighEfficiency™. Jamais je n’ai eu la peau mouillée en plein effort : sur une face, la transpiration est évacuée vers l’extérieur ; sur l’autre, l’humidité sèche rapidement. Polartec annonce un gain de poids de 30% pour une respirabilité 90% supérieure, soit un ratio poids/chaleur plus performant de 24%. Ces données ne sont pas vérifiables mais je reconnais que la respirabilité est assez bluffante. Elle semble devenir la chasse-gardée de la marque Polartec avec également sa membrane imperméable NeoShell®.

Le col monte jusqu’à la bouche et la capuche enveloppe bien la tête assurant une protection optimale contre le froid. Je dois avouer que par températures négatives, j’ai souvent mis la capuche car elle évitait à l’air de s’engouffrer dans le cou. Les boucles au pouce sont minimalistes mais assurent bien leur rôle et permettent aux manches de rester tendues tout en empêcher le froid de s’immiscer dans les bras.
Une poche poitrine permet de glisser de petits objets comme un petit tube de crème solaire, un téléphone ou un appareil photo compact.

L’apprêt Gladiodor® pour la gestion des odeurs corporelles sur le vêtement est drôlement efficace. J’ai pu porter le sous-vêtement deux et même trois jours de suite sans le laver tout en continuant à m’apprécier. Il agit de deux façons : il perfore « les parois cellulaires des bactéries et absorbe les substances chimiques à l’origine des odeurs » comme le précise le site Patagonia. La marque annonce également que le traitement est efficace au minimum 50 lavages. Je n’ai pu vérifier cette information. Si elle se révèle exacte, ça n’est pas mal du tout !