Test doudoune Mountain Hardwear Men’s Therminator Parka

Conditions du test

Doudoune testée pendant un voyage au Népal de 18 jours dont 13 jours de trek. Le trekking s’est déroulé entre 600 m et 5100 m. De la jungle tropicale (30°C) à la haute montagne autour de – 15°C où l’on peut vraiment l’apprécier. La doudoune a été utilisée principalement lors des soirées & matinées fraiches au dessus de 3000 mètres d’altitude.

Aspect

Assez élégante, cette veste doudoune parka ne possède pas de housse. Ce n’est pas une veste faite pour être transportée sur de longs treks étant donné son poids (près d’1,1 kg) et sa difficulté de compression.

De couleur verte et noire, elle est assez élégante et descend parfaitement derrière les fesses afin d’être bien protéger du froid. Le tissu n’est pas trop salissant et le modèle est de très bonne qualité avec de belles finitions et un produit sans couture qui permettra de résister largement dans le temps (en plus de garder la chaleur).

Etant donné son volume assez important, cette doudoune est bien plus pratique pour les activités où son portage n’est pas une problématique ou si vous avez un partage de prévu car elle prend assez vite de la place dans un sac à dos. Parfait pour des treks organisés avec portage par animaux de bats ou porteurs, moins pour un trek en autonomie.

Le modèle en revanche est d’une praticité incroyable avec de très nombreuses poches intérieures et extérieures. Les systèmes de serrage sont également très bien pensés car ils permettent de ne pas sortir les mains des poches pour serrer la jupe intégrée et ainsi éviter les courants d’air frais ! La capuche est dense, réglable et protège idéalement du froid et du vent.

Utilisation en trekking

Mountain Hardwear parle d’une veste révolutionnaire en terme de matériaux utilisés. Il est clair que l’on a vraiment pas froid avec cette doudoune parka. Le tissu externe est coup-vent et déperlant. Il résiste idéalement à une pluie fine. L’isolant synthétique est parfait pour sécher rapidement en cas de pluie. Par contre, cela se ressent sur le poids et la compression encore une fois.

Je ne sais pas au fond si cette doudoune se met en concurrence avec les grosses doudounes en duvet d’oie (par manque de tests) mais c’est une veste idéale pour affronter des températures à -15 / – 20° avec quelques sous-couches habituelles bien entendu. A partir de 3000 m d’altitude, j’ai utilisé la Parka Therminator les matins et les soirs ainsi qu’une bonne partie de la matinée pour le passage du col à 5100 m. Autrement, la doudoune était bien trop chaude pour marcher avec pendant les journées.

Guillaume Cromer

 J’ai débuté la randonnée avec mes parents dans la région du Steiermark en Autriche quand j’avais à peine 4 ou 5 ans. Mes parents m’ont donné le goût de la montagne chaque année où nous partions à St-Martin am Grimming une à deux fois par an. Après mes études à Strasbourg, j’ai décidé de tout arrêter pour faire le point et c’est la montagne qui m’a remontré la voie de ma carrière professionnelle. J’ai alors décidé de quitter l’Alsace et le massif des Vosges pour le Chablais puis les Hautes Alpes avec 2 ans d’études à Gap en "Développement Touristique en Zone de montagne". Pendant ces 2 années, je me suis fait plaisir avec de très nombreuses randonnées dans les Ecrins, dans le Queyras et vers l’Ubaye. J’ai ensuite décidé de partir sur une traversée en solitaire de l’Autriche en partant d’Italie et en arrivant au Zugspitze en Allemagne. Cette traversée m’a donné le goût des treks longues distances et de la solitude en montagne. A la fin de mes études à Gap, j’ai décidé de partir voir les plus hautes montagnes du monde au Népal dans le cadre de mon stage de fin d’études. 6 mois sur place pour développer un projet de tourisme solidaire et 64 jours de trek en touchant des yeux les 8000… 
Un an plus tard, je repartirais 6 mois, cette fois au Kirghizstan, pour un nouveau stage de fin d’études d’école de commerce sur un projet de tourisme communautaire développé là-bas. A moi les steppes, les Tien Shan et les treks à la fois pédestres mais aussi équestres. Pays magnifique mais bien trop méconnu!
Aujourd’hui, je suis consultant dans le tourisme ce qui me permet d’allier ma passion du voyage et de la montagne avec mon métier de tous les jours. J’en profite également pour organiser avec mes amis au moins un trek hivernal en raquettes et un trek estival à pied par an. Les derniers treks: Toubkal au Maroc, Pyrénées Orientales & Carlit, Traversée des Bauges, Vercors, Crêtes du Jura, GR5/GR54…
Et bien sûr les prochains projets…