Test doudoune Mountain Hardwear Nilas

Conditions du test

Test de la doudoune Mountain Hardwear Nilas jacket réalisé lors d’un trek au mois d’avril au Népal. Les conditions étaient clémentes en journées et fraîches en soirée, les températures avoisinaient -5°C la nuit tombée et la température dans les lodges non chauffés étaient autour de 5°C au plus froid. Le vent souvent présent en après-midi influait beaucoup sur les températures ressenties. Le vêtement a été testé, dans ces conditions, pendant 10 jours.

Test Terrain au Népal

Conçue par le fameux alpiniste Ueli Steck, je constate au premier coup d’œil que le produit est de très grande qualité, on voit le soin apporté aux finitions des coutures et des fermetures. Le compartimentage du duvet tant au niveau de la veste qu’au niveau de la capuche laisse attendre le meilleur. La capuche est très enveloppante, la fermeture remonte assez haut et protège bien la zone du cou. Les tirettes des cordons de serrage sont bien positionnées, on accède facilement aux réglages que l’on souhaite effectuer. Ces cordons pensés pour minimiser le poids sont de faible diamètre et semblent assez fragiles au premier abord. Après 10 jours de test, je suis plus optimiste quant à leur solidité.

Ensuite, le tissu Airshield Elite 15D Ripstop confère à la doudoune un aspect qualitatif, elle a l’air résistant.

Je me suis principalement servi de cette doudoune le soir par des températures de -5°C à +5°C. Son pouvoir calorifique est très bon. Je ne portais généralement qu’un t-shirt technique à manches longues dessous, j’ajoutais une micro-polaire en complément lorsque le thermomètre passait en dessous de 0. En aucun cas je n’ai ressenti de sensation de froid, même exposé en plein vent. Le tissu extérieur AIRShield Elite remplit parfaitement son rôle même si on n’est pas au niveau de performance d’une Gore-tex windstopper.

Je n’ai pas pu tester la qualité de la déperlance lors du trek, et c’est tant mieux. La technologie QShield consiste à traiter de manière hydrofuge le duvet et le tissu extérieur pour garantir l’apport thermique même en condition très difficile. Aller jeter un œil sur le lien suivant pour avoir plus d’explications de la part du fabricant : http://www.youtube.com/watch?v=KZkd72gRIew.

Pour mettre à l’épreuve les annonces du fabricant, j’ai fait simple, j’ai exposé la veste sous l’eau du robinet. Le résultat est concluant, après quelques minutes on est toujours au sec. Pour que l’eau pénètre j’ai poussé le test jusqu’à immerger la manche. L’eau s’infiltre alors par les coutures, aux zones de cloisonnement. Le fabricant annonce que chaque plume est imprégnée de ce traitement déperlant, ce qui est sur le tissu est suffisamment waterproof pour ne pas avoir à soumettre le duvet au contact de l’eau et ainsi conserver son pouvoir thermique.

La capuche enveloppe très bien, le cou est parfaitement protégé et on est vraiment coupé du froid. De plus, cette grande capuche permet de ne laisser que le strict minimum exposé au froid et ce sans perdre la moindre liberté de mouvement. Je ne l’ai pas testé en conditions d’alpinisme mais pour toutes les autres conditions on n’est absolument pas gêné dans ses mouvements. Toujours au niveau du cou, la protection contre les frottements est vraiment agréable, les dimensions sont généreuses et on la retrouve de chaque coté.

Passé une certaine altitude, je rangeais la doudoune au fond du sac pour pouvoir la sortir en cas de changement de temps. Malgré son volume qui semble assez important de prime abord, elle a su se faire oublier. En la tassant un peu on arrive à lui faire prendre moins de place. Le pouvoir gonflant et le taux de compressibilité sont importants.

Indice de chaleur (poids de duvet en kg x cuin) : 0,215x(850-100) = 161,25
Rapport indice de chaleur/poids : 161,25/0,631 = 255,5
Rapport indice de chaleur/volume : 161,25/10 = 16,12

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