Test doudoune Patagonia Ultralight Down Hoody

Test sur le terrain en Patagonie

J’ai emporté avec moi la doudoune Patagonia M’s Ultralight Down Hoody pour un trek de 8 jours en autonomie dans le parc national Nahuel Huapi en Patagonie. 3 raisons principales à cela : un poids léger (263 g annoncé), un volume compressé très intéressant pour prendre peu de place dans le sac à dos et la présence de la capuche qui peut-être utile au bivouac.

C’est une doudoune en duvet d’oie européen provenant d’oies non plumées à vif et non gavées. C’est la norme Patagonia « traceable down ». Son nom pourrait faire penser que le consommateur puisse tracer le duvet de sa veste. Ce n’est pas le cas. En fait, il s’agit bien de la mise en place d’un protocole visant à fournir la garantie que le duvet présent dans les vêtements de la marque américaine provient d’une filière responsable qui respecte le bien-être animal.

A réception du produit, je constate immédiatement le poids plume de la veste  pesée à 285 grammes en taille M sans la housse fournie. Pour une veste à capuche comprenant 98 grammes de duvet, c’est vraiment impressionnant. Le volume à peine plus grand que mon réchaud (18,5 cm de haut contre 6 de rayon) est aussi important pour mon trek en autonomie. Moins je me charge, mieux je me porte… tout en gardant un certain confort.

L’ Ultralight Down Hoody est composée d’une multitude de compartiments étroits permettant de limiter le duvet tout en maintenant une bonne chaleur. Le pouvoir gonflant de la veste est excellent (800 cuin) et assure un incroyable confort de portage. La veste a été portée le matin et le soir ainsi que pendant quelques pauses lors du trek à des températures légèrement positives. Elle protège plutôt bien du vent et de la bruine grâce à son apprêt déperlant. Mais ne comptez pas marcher sous la pluie avec. De toute façon, mieux vaut éviter le contact avec l’eau puisque le duvet ne l’apprécie pas du tout (il perd son gonflant).

La capuche peut s’avérer bien utile et se règle d’une main grâce au cordon de serrage à l’arrière de la tête. Les poches mains permettent de garder les mains au chaud tandis que la poche poitrine peut servir de rangement. Personnellement, je n’y ai rien mis pendant le trek car soit la veste était sur moi, soit compressée dans le sac à dos. Je préfère éviter de la compresser avec un objet oublié dedans.

La coupe est prêt du corps, parfait pour se glisser sous une veste imperméable par mauvais temps (vent, pluie ou températures très froides). Le tissu extérieur ripstop 10 deniers est assez fin. Il résistera à de petits accrocs. Je l’ai accroché à quelques rochers. RAS. Par contre, attention aux épines des branches d’arbre. La rencontre serait en défaveur de la veste. Le produit reste assez fragile surtout si l’on n’est pas très soigneux ou si l’on pratique une activité outdoor qui nécessite beaucoup de frottement (escalade par exemple).